Pourquoi la « marque employeur » ne suffit plus…
Cela faisait longtemps que je voulais écrire cet article. Je ne savais pas trop comment l’articuler et puis le temps nécessaire à l’observation et la maturation des idées, ainsi qu’une intervention sur ce thème spécifique à Roubaix (merci Lille’s Agency;) m’ont aidé à vous le livrer aujourd’hui.
Intervention de Géry – Jeviensbosserchezvous pour Lille’s Agency sur « la marque employeur ne suffit pas » à Roubaix chez Creditsafe le 24 janvier 2019
Cela faisait longtemps que je voulais écrire cet article. Je ne savais pas trop comment l’articuler et puis le temps nécessaire à l’observation et la maturation des idées, ainsi qu’une intervention sur ce thème spécifique à Roubaix (merci Lille’s Agency;) m’ont aidé à vous le livrer aujourd’hui. On entend beaucoup parler en ce moment de « marque employeur », conjuguée à toutes les sauces. Je ne sais pas qui a lancé cette expression mais c’était une belle intention. Après, comme toutes les expressions de ce type, elle vieillit, est parfois dénaturée, souvent galvaudée. Le mot « Employeur » entraîne forcément son lot de connotations : rapport employé-employeur, lien hiérarchique, etc. Et renvoie forcément à un champ bien particulier : l’emploi, l’employabilité… Très bien.
Un champ trop restreint
Trop restrictif à mon goût. La fameuse « marque employeur » signifierait-elle que seul l’employeur a droit de cité, pour travailler sa propre marque, son pré carré à lui seul ? Personnellement, je préfère partager et donc donner également la parole aux autres forces vives de l’entreprise : ses salariés, ses clients, ses partenaires…
Tous entrepreneurs-vecteurs d’image
« Pas d’emploi sans employeur ! », disait André Mulliez, feu le fondateur du Réseau Entreprendre. Et je suis bien d’accord avec lui. Pas d’employeur sans employés non plus, et vice-versa, pourrait-on lui rétorquer. Mais à cette expression de « marque employeur » – que j’emploie aussi je vous rassure – je préfère largement celle d’une image de marque attractive, tout court, ou encore de marque incarnée ou de marque entrepreneur, plus dynamique, car tout élément d’une entreprise entreprend à son échelle pour l’intérêt commun et le développement, en vecteur d’image.
Une question d’image… de marque !
Tout est finalement question d’image dans cette affaire, d’attractivité et de séduction dans le but de gagner en visibilité au sens large. Pourquoi ? Parce qu’une organisation comme une entreprise n’a pas que ses futurs employés à séduire via des leviers d’image engendrés par sa « marque ». On parle aussi de marque de fabrique, de sa patte, de sa griffe… Michel-Edouard Leclerc l’a bien saisi avec sa « Marque Repère » adaptée à la grande distribution et ses clients.
Leviers de recrutement de clients, fournisseurs, salariés…
Tous ces leviers mis en place souvent avec brio servent plus largement l’image de l’entreprise en tant que recruteur de talents, certes, mais encore davantage de partenaires (de l’emploi, mais pas que) : clients, fournisseurs et prestataires (c’est la base de toute entreprise non ?), mais aussi investisseurs, repreneurs éventuels à un certain stade, etc. Bref, le recrutement au sens large. Il faut donc donner la parole aux dirigeants, mais aussi aux salariés ambassadeurs de marque ! Rendre visible et lisible l’Entreprise à l’extérieur, mais aussi parfois en interne.
Je sais que ce sujet fait et va faire débat, mais j’aime bien confronter les idées, donc réagissez ! Et vous, ça évoque quoi pour vous la « marque employeur » ?
Géry
LiRE AUSSi > « Mes 10 trucs et astuces pour faire rayonner votre projet vidéo de marque attractive, employeur mais pas que… »
Réagissez, commentez, questionnez…