SNV – Voléna recrute
Découvrez en immersion les métiers chez SNV – Voléna qui recrute partout en France. Fleuron de l’industrie agroalimentaire, ce pô…
VIDéO D’ENTREPRISE : POURQUOI IL VOUS FAUT UN SCéNARIO
L’écriture du scénario permet d’organiser tous les éléments utiles au tournage. Écrire un scénario ? Pour des vidéos d’entreprise authentiques et originales qui servent l’attractivité et la marque employeur ? C’est parti !
Écrire un scénario ? Pour des vidéos d’entreprise authentiques et originales qui servent l’attractivité et la marque employeur ? L’idée peut paraître farfelue, voire un peu prétentieuse. Mais pas du tout. Une vidéo de 3 à 5 minutes mérite un scénario, tout autant qu’un film sur grand écran. La clé, c’est d’écrire noir sur blanc « Qui dit quoi, où et quand ? » Ce document de travail de 2 à 3 pages, que l’on peut aussi appeler script ou déroulé, est la colonne vertébrale de votre projet. Prêt pour l’écrire ensemble ?
Rédiger le préambule du scénario
Raconter une histoire, oui, mais quelle histoire ?
Construire la structure du scénario
Les 8 commandements du scénario
Le scénario est le document de référence utilisé par tous les protagonistes du projet. Ceux qui seront présents sur le tournage, comme ceux qui ont participé à sa préparation. Tout ce qui est important doit être indiqué, de manière ultra-synthétique dans ce script. Avec le préambule, vous préparez déjà le déroulé de la vidéo en déblayant ce qui doit rester hors-champ.
L’objectif de la vidéo : résumez l’objectif visé en introduction du document. Qu’est-ce que vous cherchez à résoudre ou à améliorer en créant cette vidéo ou ce Podcast ? Quand vous doutez sur le contenu du scénario, revenez à cet objectif.
Les messages clés : choisissez-en 3, maximum, qui devront absolument être transmis. Ce peut être un message clé par personne qui prend la parole ou trois messages transversaux.
Ce que ne sera pas votre vidéo : indiquez en 2 phrases les termes que vous ne souhaitez pas employer. Le fait de les écrire permet de l’évacuer. Cette « zone rouge » doit être connue de tous. Elle est à mentionner dans le document de scénario que tout le monde doit avoir a la main.
On ne peut pas tout dire dans une vidéo de 3 à 5 minutes. Le fil rouge, c’est l’histoire que vous allez raconter. Il y a un début, une fin et des rôles clairs pour chacun des personnages. Celui, ou celle, qui présente l’entreprise, la personne qui explique son métier… Un personnage qui joue son propre rôle sera le plus convaincant 😉 Choisissez des personnalités qui vont s’exprimer avec le cœur, le plus naturellement possible. Ce ne sont pas toujours les personnes les plus loquaces au quotidien.
Une histoire, c’est de l’intrigue, des surprises et même du suspense. Les anecdotes et le vécu doivent tenir en haleine. On n’est pas dans un catalogue d’éléments de langage.
Un scénario se découpe en scènes et en dialogues.
Les scènes. Une scène est une séquence vidéo qui se filme au même endroit. Vous pouvez avoir 3 à 4 scènes pour une vidéo de 3 à 5 minutes. Elles se tournent dans des lieux différents. Intérieur, extérieur, magasin, arrière-boutique, atelier de fabrication, laboratoire R&D… Le lieu peut aussi être mobile en prenant place dans un 33 tonnes, ou une camionnette de livraison, selon votre activité.
Les images tournées pourront servir d’illustration aux propos d’une interview filmée dans un endroit statique.
Les dialogues. Pour une vidéo d’entreprise, on vous conseille d’adopter la forme d’un échange entre deux personnes, plutôt qu’un monologue. Le scénario précise la question qui est posée à la personne interviewée, ça c’est facile. La réponse peut également être rédigée, mais ce qui compte, ce sont les mots-clés qui seront à mémoriser. Le but n’est pas d’apprendre une leçon et de la réciter, mais de s’assurer qu’à travers tout ce qui est dit, les messages soient bien transmis.
La mémoire visuelle aide à se souvenir de mots-clés ou images, pictos, plutôt que de longues phrases.
De tout dire, tu n’essaieras pas. Tout ne passera pas dans le temps de la vidéo qui doit être courte pour accrocher, interpeller et donner envie. Ne vous interdisez pas de faire plusieurs vidéos, lancez-vous dans une série à la Netflix.
« À qui tu t’adresses », tu te rappelleras. Impossible de parler à tout le monde en même temps. Il faut penser la vidéo comme un tête-à-tête.
À la place du spectateur, tu te mettras. Montrez au maximum ce que l’on aime découvrir soi-même (coulisses, astuces, anecdotes…). On aime le plus souvent regarder des vidéos dynamiques qui nous surprennent à des moments précis.
Tu ne te justifieras pas. Expliquer ne veut pas dire se justifier, ni même chercher à convaincre. L’objectif est de se dévoiler tel que l’on est vraiment.
La vidéo « publicitaire », tu éviteras. Une vidéo est un voyage pour faire vivre l’entreprise de l’intérieur. On aime découvrir ce qui se cache derrière une enseigne, plutôt que de regarder des spots publicitaires.
Aux exemples et anecdotes, tu penseras. Plus on est concret, mieux on est compris, surtout de personnes à qui vous avez envie d’expliquer votre métier.
Tu changeras de décor. Chaque scène se tourne dans un endroit différent. De préférence, des lieux qui ne se ressemblent pas, pour montrer toutes les facettes de l’entreprise.
Tu ne feras pas du scénario les Tables de la loi. Un scénario est un guide, mais ce n’est pas du « par cœur ». Il permet de rassurer tout le monde, et d’abord le réalisateur, mais il laisse de la place aux aléas et à la surprise.
Avant de construire le scénario, écrivez sur un Post-it au-dessus de votre bureau cette citation de Nicolas Boileau « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ». Et hop, lancez-vous.
Écrire un scénario ? Pour des vidéos d’entreprise authentiques et originales qui servent l’attractivité et la marque employeur ? L’idée peut paraître farfelue, voire un peu prétentieuse. Mais pas du tout. Une vidéo de 3 à 5 minutes mérite un scénario, tout autant qu’un film sur grand écran.
Rédiger le préambule du scénario
Raconter une histoire, oui, mais quelle histoire ?
Construire la structure du scénario
Le scénario est le document de référence utilisé par tous les protagonistes du projet. Ceux qui seront présents sur le tournage, comme ceux qui ont participé à sa préparation. Tout ce qui est important doit être indiqué, de manière ultra-synthétique dans ce script. Avec le préambule, vous préparez déjà le déroulé de la vidéo en déblayant ce qui doit rester hors-champ.
L’objectif de la vidéo : résumez l’objectif visé en introduction du document. Qu’est-ce que vous cherchez à résoudre ou à améliorer en créant cette vidéo ou ce Podcast ? Quand vous doutez sur le contenu du scénario, revenez à cet objectif.
Les messages clés : choisissez-en 3, maximum, qui devront absolument être transmis. Ce peut être un message clé par personne qui prend la parole ou trois messages transversaux.
Ce que ne sera pas votre vidéo : indiquez en 2 phrases les termes que vous ne souhaitez pas employer. Le fait de les écrire permet de l’évacuer. Cette « zone rouge » doit être connue de tous. Elle est à mentionner dans le document de scénario que tout le monde doit avoir a la main.
On ne peut pas tout dire dans une vidéo de 3 à 5 minutes. Le fil rouge, c’est l’histoire que vous allez raconter. Il y a un début, une fin et des rôles clairs pour chacun des personnages. Celui, ou celle, qui présente l’entreprise, la personne qui explique son métier… Un personnage qui joue son propre rôle sera le plus convaincant 😉 Choisissez des personnalités qui vont s’exprimer avec le cœur, le plus naturellement possible. Ce ne sont pas toujours les personnes les plus loquaces au quotidien.
Une histoire, c’est de l’intrigue, des surprises et même du suspense. Les anecdotes et le vécu doivent tenir en haleine. On n’est pas dans un catalogue d’éléments de langage.
Un scénario se découpe en scènes et en dialogues.
Les scènes. Une scène est une séquence vidéo qui se filme au même endroit. Vous pouvez avoir 3 à 4 scènes pour une vidéo de 3 à 5 minutes. Elles se tournent dans des lieux différents. Intérieur, extérieur, magasin, arrière-boutique, atelier de fabrication, laboratoire R&D… Le lieu peut aussi être mobile en prenant place dans un 33 tonnes, ou une camionnette de livraison, selon votre activité.
Les images tournées pourront servir d’illustration aux propos d’une interview filmée dans un endroit statique.
Les dialogues. Pour une vidéo d’entreprise, on vous conseille d’adopter la forme d’un échange entre deux personnes, plutôt qu’un monologue. Le scénario précise la question qui est posée à la personne interviewée, ça c’est facile. La réponse peut également être rédigée, mais ce qui compte, ce sont les mots-clés qui seront à mémoriser. Le but n’est pas d’apprendre une leçon et de la réciter, mais de s’assurer qu’à travers tout ce qui est dit, les messages soient bien transmis.
La mémoire visuelle aide à se souvenir de mots-clés ou images, pictos, plutôt que de longues phrases.
De tout dire, tu n’essaieras pas. Tout ne passera pas dans le temps de la vidéo qui doit être courte pour accrocher, interpeller et donner envie. Ne vous interdisez pas de faire plusieurs vidéos, lancez-vous dans une série à la Netflix.
« À qui tu t’adresses », tu te rappelleras. Impossible de parler à tout le monde en même temps. Il faut penser la vidéo comme un tête-à-tête.
À la place du spectateur, tu te mettras. Montrez au maximum ce que l’on aime découvrir soi-même (coulisses, astuces, anecdotes…). On aime le plus souvent regarder des vidéos dynamiques qui nous surprennent à des moments précis.
Tu ne te justifieras pas. Expliquer ne veut pas dire se justifier, ni même chercher à convaincre. L’objectif est de se dévoiler tel que l’on est vraiment.
La vidéo « publicitaire », tu éviteras. Une vidéo est un voyage pour faire vivre l’entreprise de l’intérieur. On aime découvrir ce qui se cache derrière une enseigne, plutôt que de regarder des spots publicitaires.
Aux exemples et anecdotes, tu penseras. Plus on est concret, mieux on est compris, surtout de personnes à qui vous avez envie d’expliquer votre métier.
Tu changeras de décor. Chaque scène se tourne dans un endroit différent. De préférence, des lieux qui ne se ressemblent pas, pour montrer toutes les facettes de l’entreprise.
Tu ne feras pas du scénario les Tables de la loi. Un scénario est un guide, mais ce n’est pas du « par cœur ». Il permet de rassurer tout le monde, et d’abord le réalisateur, mais il laisse de la place aux aléas et à la surprise.
Avant de construire le scénario, écrivez sur un Post-it au-dessus de votre bureau cette citation de Nicolas Boileau « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ». Et hop, lancez-vous.
Les entreprises industrielles embauchent ! En 2024, plus de 182.500 recrutements sont prévus dans le secteur de l’industrie et des services à l’industrie, selon une enquête de l’Usine nouvelle qui liste les 100 plus gros recruteurs de l’année.
C’est du jamais vu ! La filière industrielle recrute à tours de bras cette année. Les entreprises de l’industrie et des services industriels ont recensé plus de 182.500 projets de recrutements en 2024, contre 169.000 en 2020*. Les 10 premiers cumulent même 100.000 embauches prévisibles. Parmi eux, en tête, la SNCF compte 20.000 postes à pourvoir. « 74% des entreprises interrogées anticipent des créations nettes d’emplois« , précise L’Usine nouvelle.
Dans ce classement, on trouve aussi le groupe de luxe LVMH (15.200 embauches prévues) aux multiples enseignes. Au coude à coude, sur la 3e marche du podium, on trouve le groupe Vinci et ses nombreuses activités dans la construction et le BTP comme Vinci Facilities avec 15.000 projets d’embauches cette année. Suivent (dans l’ordre) son confrère le groupe Bouygues (11.900 projets), puis Transdev, Capgemini, Engie, Safran, Veolia, le groupe La Poste, Alten, RATP, Sopra-Steria, Stef, Saint-Gobain… Et en bas du tableau, l’expert breton de la maison connectée Delta Dore (40 postes à pourvoir) et le 100e Xylem Water Solutions (30 emplois).
Cette année encore, le plus gros enjeu pour tous ces recruteurs sera de trouver les bons profils, dans un contexte toujours pénurique. Le « produire en France » cher à nos politiques, pour la souveraineté du pays, entraîne son lot de tensions sur le marché de l’emploi, alors que Pôle Emploi vient de se transformer en France Travail. Plus que jamais, l’évolution interne et la mobilité entre les métiers seront d’actualité, tout comme la formation professionnelle. Quant à l’intelligence artificielle, utilisée de plus en plus dans la recherche de candidats, elle peine encore à faire ses preuves.
La baguette magique n’existe pas en termes de recrutements. L’attractivité reste l’atout majeur des recruteurs pour attirer, motiver et convaincre les candidats à l’emploi, en partageant ses valeurs et sa vie au travail, en toute transparence et le plus possible en authenticité et sincérité. Pour cela, l’image et notamment la vidéo en immersion restera le média numéro 1 cette année.
Sur une décennie, les besoins de main d’oeuvre industriels restent énormes. Ce serait 1,3 million de postes à pourvoir dans les 10 ans à venir, a calculé le Gouvernement. C’est d’ailleurs le chiffre d’offres d’emplois publiées l’an dernier dans l’industrie, selon Adecco. Candidats, à vous de postuler !
(*source : étude de L’Usine nouvelle 2024)
ATTRACTIVITé
Comment bosser et booster votre attractivité et votre marque employeur au fil du temps ? Notre guide « 50 nuances de posts pour faire vivre votre marque employeur à l’année » vous aide…
Faire vivre sa marque employeur et la nourrir tout au long d’une année demande de l’attention, de la concentration mais aussi de l’organisation. Votre community manager est à court d’idées ? Ah, vous n’en avez peut-être pas en fait. Au grands mots, les gros remèdes. Pas de panique. Tous les prétextes sont bons. Toutes les occasions sont belles, ou presque. Attention aux pièges à éviter !
Notre guide « 50 nuances de posts pour faire vivre votre marque employeur à l’année » est comme une boussole, édité pour vous après des heures et des heures d’observation. Non pas un énième recueil publicitaire ! Un guide, un vrai, à imprimer parce qu’on aime le papier qui ne s’use que si l’on s’en sert.
Le principe : vous donner des idées pour garder la ligne (éditoriale) sur 12 mois. Comme un programme d’entraînement sportif, ce guide-coach vous veut du bien.
Nous aurions pu créer un jeu de 54 cartes, mais il existe déjà. Notre comité éditorial a préféré 50 nuances de posts (et 1 bonus) pour 52 semaines de l’année. Parce que, oui, vous aurez droit à deux semaines de répit. Votre objectif : faire parler de votre boîte, vous rendre intéressant. À ne pas confondre avec faire l’intéressant…
Alors, prêts ? Faites savoir votre savoir-faire, postez !
Entretien avec le journaliste économique Géry Bertrande (alias Géryoutubeur), fondateur et animateur du concept JeViensBosserChezVous #JVBCV.
Entretien avec le journaliste économique Géry Bertrande (alias Géryoutubeur), fondateur et animateur du concept JeViensBosserChezVous #JVBCV. Depuis 2018, son équipe bosse l’attractivité et la marque employeur des entreprises et des organisations de toutes tailles et de tous secteurs, grâce au média vidéo, réseaux sociaux et Youtube. Zoom sur une belle aventure entrepreneuriale en équipe, partout en France et même au-delà.
Temps de lecture : 8 min
> Article publié dans le cadre d’une newsletter adressée par Hachette x Bpifrance à 30.000 enseignants de France
Journaliste de profession, Géry, tu as décidé de créer ton entreprise il y a 4 ans maintenant. Un concept inédit associé à une chaîne Youtube : Je Viens Bosser Chez Vous. Quel a été le déclic ?
A force de côtoyer des entrepreneurs et de visiter des entreprises pour valoriser leurs actualités pendant une vingtaine d’années, ce quotidien m’a donné envie de me lancer dans l’entrepreneuriat. Je voyais bien qu’il me fallait également réinventer mon métier, à l’époque très lié à la presse écrite. La vidéo représente aujourd’hui 80% du flux média web. En tant qu’homme de projets et de réseaux, il fallait passer à l’action !
D’où est née l’idée de ton concept Je Viens Bosser Chez Vous ?
Géry : J’avais envie de créer mon propre média, de partager ce que je voyais au quotidien dans les entreprises dynamiques. J’avoue que j’en avais un peu marre aussi d’entendre des dirigeants me confier qu’ils n’avaient pas d’image de leur boîte, qu’ils galéraient à recruter… Tout le monde ne s’appelle pas Airbus ! L’immersion et l’authenticité ont guidé la création du concept. Des émissions m’ont aussi inspiré. Souvenez-vous de StripTease : une caméra filme le quotidien des « vrais » gens. Sans commentaire. Il me fallait trouver ma voie et proposer une adaptation au monde professionnel. Le leitmotiv de notre équipe : faire les lignes et faire le job. Partager le quotidien de celles et ceux qui bossent pour donner envie de travailler.
Comment s’est passée la création de l’entreprise ? Quels conseils à donner ?
Géry : C’est assez paradoxal. Mûrement réfléchi, le lancement s’est fait un peu sur un coup de tête. Il fallait se lancer. Pas de conseil à donner, si ce n’est d’oser et de croire en ses rêves. Après tout, qu’a-t-on à perdre à essayer ? Pas grand chose finalement… Parler de ses projets à son entourage, personnel comme professionnel, permet de confronter ses idées, des les challenger et de tracer sa route avec des jalons importants et un réseau. Ceux qui veulent vous aider se manifesteront naturellement.
Pourquoi avoir créé une chaîne Youtube ?
Géry : Youtube s’est imposé rapidement. La plateforme reste le n°1 mondial. Mettre un peu de pro au milieu des vidéos d’humour, de santé, beauté, bien-être, voyage… ça ne fait pas de mal non ? Bon d’accord, on est encore une goutte d’eau dans cet océan, mais le public tombe forcément sur nous ici. C’est gagné !
Quel bilan 4 ans après ?
Géry : Le bilan est très positif. En moyenne, depuis 4 ans, nous produisons et diffusons un épisode chaque semaine sur nos réseaux : Youtube, mais aussi Linkedin, Facebook, Twitter, Instagram et notre site web. Je vous laisse compter le nombre de jobs ainsi testés et mis en lumière. Ils sont souvent méconnus. Qui connaît le métier de pointeur, celui de formaliste, de tourier… ? Sans compter nos formats spéciaux, moins visibles, créés et personnalisés aux couleurs et à l’image de nos clients. Ils sont nombreux, de toutes tailles, de tous horizons et secteurs. Notre format s’adapte à tous. J’en profite d’ailleurs pour les remercie de leur fidélité. Je vais vous faire une confidence : nous ne les démarchons pas. C’est notre production qui fait notre prospection. Autant vous dire que nous sommes visibles et surtout nos clients à travers nous. Quel plaisir et quel confort de travailler avec et pour des personnes qui ont envie de bosser avec vous ! Ensemble, nous tissons des liens forts.
Quels retours ont-ils de leur côté ?
Géry : Là aussi, les retours sont bénéfiques, notamment en terme de marque employeur. Nous n’avons pas de baguette magique : nous n’allons pas recruter à leur place. Aux DRH, nous disons : « Arrêtez de chercher à recruter ! Bossez plutôt votre attractivité. » Et ça marche ! Des « candidats improbables » ou qui s’ignorent, comme je les appelle, marquent un intérêt parce qu’ils ont vu leurs futurs collègues, environnement de travail… Après, c’est leur job de les recruter et les fidéliser. Nos clients bénéficient de plusieurs caisses de résonance : d’abord la leur, mais aussi celle de leurs salariés (plus enclins à partager une vidéo dans laquelle ils sont acteurs), la nôtre à travers nos communautés et celle de nos partenaires.
Quelles sont vos perspectives à présent ?
Géry : Aujourd’hui, le concept s’élargit. Techniquement d’abord : vidéos originales, mais aussi podcasts, photos, événements d’entreprises, drone extérieur comme intérieur… Et puis l’équipe s’est agrandie. Dès l’origine, j’avais à coeur d’incarner dans ma propre entreprise la diversité de la Société dans laquelle nous vivons. Cela passe par un alter ego féminin, devant la caméra : Laetitia, basée à Lille, fait désormais rayonner la marinière JVBCV. D’autres nous rejoindront, dans d’autres régions, pourquoi pas à l’international… Notre duo a d’ailleurs entamé un tour de France de l’agroalimentaire, sous forme de websérie. Nous formons aussi des « salariés ambassadeurs » de leur entreprise, de futurs Youtubeurs internes au cœur même des organisations pour les valoriser. Et puis, derrière les caméras, œuvre une équipe de professionnels engagés : des femmes et des hommes de l’ombre, au talent immense. Ce sont des emplois que nous portons avec fierté. Au total, JVBCV représente aujourd’hui une dizaine de personnes.
Vu la situation sanitaire, les déplacements professionnels se font plus rares, tout comme les salons, forums, prospections commerciales… Vive le distanciel !
Vu la situation sanitaire, les déplacements professionnels se font plus rares, tout comme les salons, forums, prospections commerciales… Vive le distanciel ! Encore faut-il savoir le gérer. Des entreprises créent leur propre studio vidéo interne. Il faut ensuite se former à la prise de parole en public et gérer l’interview face caméra en live. Exemple de mission réussie chez l’équipementier automobile Cooper Standard…
Nouveau duo avec ma complice Aline Jalliet chez CooperStandard à Vitré, en Bretagne où il dispose de son centre R&D… L’équipementier automobile américain a créé son propre studio vidéo pour apporter à ses équipes françaises des solutions de communication innovantes à distance. C’est parti pour le live maîtrisé à distance avec présentations et interview vidéo !
Le contexte ? Vu la situation sanitaire, les déplacements professionnels se font plus rares, tout comme les salons, forums, prospections commerciales… Vive le distanciel ! Encore faut-il savoir le gérer.
Notre mission en 3 temps pour gérer des sessions live en distanciel avec ses clients :
Il faut d’abord s’équiper en caméras, micros cravates, régie mobile autonome… Des prestataires comme notre partenaire Veo-Labs ont la compétence pour aider les entreprises à créer leur studio vidéo de manière très simple.
Le matériel c’est bien, mais ça ne fait pas tout ! Devant une caméra, en conditions « live » en direct, il faut savoir s’exprimer avec clarté et concision. D’où la nécessité de se former à la prise de parole en public pour être à l’aise face à la caméra. C’est la partie d’Aline Jalliet, notre partenaire, formatrice coach de la voix.
Après la formen place au fond ! Il faut creer un contenu pertinent pour le live vidéo. L’écriture de scénario avec des professionnels, comme des journalistes, est indispensable. Les entreprises peuvent aussi créer des capsules vidéo qui vont venir ponctuer une session live vidéo à distance, de type visioconférence. Ce seront des respirations pour les personnes qiui animeront le live devant la caméra.
🎬 Prêts à passer à l’action ? Ça tourne ! Bravo et merci à la team Cooper Standard, pour sa confiance. L’équipe bretonne de cet industriel a relevé le défi en s’équipant d’un studio vidéo autonome. Une première session live en visioconférence a été réussie, avec un client important à distance réunissant une vingtaine de personnes.
✅ Un renseignement complémentaire ?
Contactez-nous, c’est par ici ⤵️
https://www.jeviensbosserchezvous.com
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https://www.veo-labs.com
Le média « Je-viens-bosser-chez-vous » lance un tour de France de l’industrie agroalimentaire en websérie vidéo. Objectif : valoriser les métiers de la filière agroalimentaire dynamique, qui recrute sur tout le territoire national.
Tous les épisodes de la websérieLe média « Je-viens-bosser-chez-vous » lance un tour de France de l’industrie agroalimentaire en websérie vidéo. Objectif : valoriser les métiers de la filière agroalimentaire dynamique, qui recrute sur tout le territoire national. Les entreprises de toutes tailles, mais aussi les emplois et produits emblématiques qu’elles représentent seront valorisés à travers une web série. Clap de début : 2e semestre 2021.
> Temps de lecture : 5 min
Industrie vieillotte, usines poisseuses, main-d’œuvre peu qualifiée, sans débouchés ni carrières… Les clichés sur le secteur « agro », souvent associé et restreint (à tort) à la seule agriculture, ne manquent pas. En France, la filière agroalimentaire représente le premier secteur industriel, tant en termes d’emplois que de chiffre d’affaires. Ce premier employeur français porte 461.544 salariés (ETP), répartis dans 15.040 entreprises (au 31 décembre 2017 – hors artisanat commercial et commerce de gros). C’est aussi une filière en plein essor. En 2017 leur chiffre d’affaires global s’élevait à 213 milliards d’euros, en croissance de plus de 4 milliards d’euros par rapport à 2016 (+2,5%).
Derrière les enseignes les plus connues comme Bigard, Bonduelle, Cocorette, Lactalis, Terreos… on trouve une mutlitude de petites sociétés, souvent familiales. 98% des entreprises du secteur sont en effet des TPE-PME. Et gros avantage pour qui cherche un job : il peut le trouver quasiment à sa porte tant les entreprises produisent partout. Dans ce paysage, quelques grandes régions agroalimentaires comptent : Bretagne, Hauts de France, Normandie, Paca… C’est d’ailleurs à Rennes qu’a lieu le CFIA (du 9 au 11 juin en 2021), le Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire, véritable salon des innovations. Ces sous-traitants représentent aussi des milliers emplois indirects.
Le public applaudit volontiers celles et ceux qui le soignent et c’est bien normal. En revanche, pas d’applaudissement pour tous ces talents qui nous nourrissent au quotidien et qui ont répondu présent aux avant-postes, tout au long de la crise Covid. Cette crise sanitaire a d’ailleurs été un révélateur de plus sur le rôle important de ces acteurs « essentiels » qui remplissent nos assiettes. L’occasion de les mettre en lumière.
Sur tout le territoire, ces entreprises cherchent des talents, avec plus ou moins de difficultés et de notoriété. En Normandie, dans l’Orne (61), Lactalis va ainsi embaucher 115 personnes dans les deux ans qui viennent, grâce à un projet d’extension de son unité de production qui emploie déjà 380 personnes. Là où est produit le fameux Camembert Président !
Un peu plus au nord, en Picardie, Bigard employait 280 personnes il y a 4 ans à Flixecourt. Son site de 3e transformation de viande (steaks hachés, brochettes et paupiettes) compte aujourd’hui 385 emplois – ils étaient 80 à la création en 2004. Bigard recrute encore, notamment des opérateurs de ligne de fabrication et de conditionnement. Ici, pas d’intérim : que du CDD et rapidement du CDI ! Sans parler de la maintenance qui cherche des bras aussi. Et en la matière, plus la peine de jouer les gros bras : les tâches se sont mécanisées et allégées. Dans certaines usines, les exo-squelettes font même leur apparition. Le bien-être des salariés est au cour de l’atelier avec échauffements à la prise de poste, formations… Au sud, à Marseille, le spécialiste des fruits secs ColorFoods vient de passer en 2×8. Il emploie déjà 80 salariés mais recrute sans cesse pour monter à 120 personnes en saison.
Cap au sud aussi pour Lou, le producteur breton de champignons ouvre quant à lui sa 2e champignonnière en Mayenne à Landivy (53), après une première près du Mont Saint-Michel à Poilley (35). Et une 3e est même prévue en Auvergne-Rhône-Alpes. Chaque site compte 150 à 200 emplois. « Seulement trois champignons sur 10 consommés en France sont produits ici. Notre objectif est de recréer une filière française du champignon », ambitionne Emmanuelle Roze, dirigeante qui a lancé l’affaire avec son mari Fabrice Chapuzet et son frère Benoît Roze.
Un tour de France de l’agroalimentaire : un tour de force ? L’idée est née dans les Hauts de France de la rencontre entre les équipes d’Agro-Sphères, l’Association régionale des industries agroalimentaires (Aria), et de Jeviensbosserchezvous, média national spécialisé dans l’attractivité des entreprises et des territoires par l’immersion de ses journalistes au travail, en immersion. « Notre projet très soutenu en région a fait boule de neige sur de nombreux autres territoires », se félicite Fanny Desrousseaux, chargée de mission chez Agro-Sphères, qui veut jouer en collectif pour un impact démultiplié. Les tournages et chaque vidéo d’entreprise originale vont en effet s’enchaîner dès le mois de juin et les diffusions dès l’automne. Une trentaine d’épisodes vidéos sont prévus, pour le moment. Les premiers tournages ont eu lieu en Picardie, chez Bigard et Cocorette, le 9 juin. Les salariés ambassadeurs passent en mode interview vidéo, pour faire découvrir au public leur quotidien, en immersion dans leur job.
L’équipe de Jeviensbosserchezvous plantera sa tente et posera ses micros et caméras dans les entreprises agroalimentaires en mode routard et découverte, pour partager un job avec un des salariés qui acceptera de jouer le jeu. « Nous partirons toujours du produit agroalimentaire pour s’intéresser à celles et ceux qui le fabriquent directement ou indirectement dans la chaîne de valeur de l’entreprise accueillante », souligne Fanny Desrousseaux. Spontanéité et authenticité sont le leitmotiv de Jeviensbosserchezvous. Un format vidéo inédit qui séduit notamment les entreprises industrielles et agroalimentaires, puisque la chaîne Youtube compte plus d’une centaine de vidéos en 3 ans d’existence. Certaines dépassent les 100.000 vues ! Le challenge est lancé.
Autant d’occasions de valoriser tel ou tel métier, tel ou tel savoir-faire, en production comme en maitenance ou même en support administratif, marketing, commercial, export… Et si le même métier sera parfois filmé pour deux épisodes distincts, c’est l’humain et le parcours de la personne filmée, forcément singuliers, qui priment ! Chaque entreprise a également son propre ADN, son ambiance…
Organiser un tour de France de l’agroalimentaire, c’est parcourir des terroirs riches de saveurs et de sens, à la rencontre d’hommes et de femmes passionnés, mais aussi de savoir-faire parfois séculaires et souvent à la pointe de l’innovation, pour en révéler l’existence. « Beaucoup de gens ne connaissent pas notre univers et nos métiers, ou en ont une fausse image », témoigne cette chargée de ressources humaines. Elle et ses confrères se battent tous les jours pour faire bouger les lignes. Cette websérie va permettre d’amplifier l’image d’un secteur porteur et conjuguer Agro – Aliment – Terre, élémentaire !
>À LIRE, À VOIR AUSSI…
https://agriculture.gouv.fr/le-panorama-des-industries-agroalimentaires
https://www.ania.net/presentation-ania/nos-chiffres-cles
Géry, Youtubeur d’entreprise et entrepreneur, toujours en marinière. En mode On ou Off, dynamiseur d’attractivité industrielle et réalisateur d’attractivité.
👉 Je viens bosser chez vous a une chaîne Youtube et un tout nouveau site internet avec plein de choses dessus, et pas que des vidéos. A lire aussi, notre article : « A qui tendre le micro ? »
Se recevoir les uns les autres à distance, par visio interposée, personne n’y était préparé. On a tous rebondi pour que la vie continue. C’est la même chose en entreprise. Le télétravail s’est organisé au pied levé partout où c’était possible.
Se recevoir les uns les autres à distance, par visio interposée, personne n’y était préparé. On a tous rebondi pour que la vie continue. C’est la même chose en entreprise. Le télétravail s’est organisé au pied levé partout où c’était possible. Mais qu’en était-il des moments en marge du cœur du travail : inaugurations, lancements, visites d’entreprise… ?
> Temps de lecture : 4 min
Inauguration, lancement de produits, visite d’entreprise… Comment organiser autrement ces temps forts que l’on aime vivre les yeux dans les yeux ? Passé la frustration du « c’était bien mieux avant », c’est l’heure du « et si l’on pouvait maintenant organiser notre événement et convier plus de monde ».
Présenter un nouveau produit, c’est comme l’annonce d’un premier né dans la famille. On est tellement fier que l’on souhaite le montrer à tout le monde. Il y a toujours eu des absents à la fête qui étaient pris ailleurs et l’on ne s’en offusquait pas. Aujourd’hui, on se demande comment faire pour qu’un plus grand nombre soit de la partie qu’importe leur localisation. Penser à ceux qui sont loin devient un réflexe.
Lorsque c’est possible, envoyer un échantillon du produit par La Poste et fixer l’heure à laquelle chacun ouvre le paquet au même moment. Une séquence en visioconférence, avec un kaléidoscope de visages peut être filmée et utilisée pour la communication interne comme externe.
Un nouveau bâtiment ou de nouvelles machines, l’envie est tout aussi grande de partager le moment avec un grand nombre d’invités. L’idée de l’inauguration, c’est d’emmener les personnes se promener dans ce nouvel univers. Pour recréer le principe d’une « balade » à distance, tout repose sur le mouvement. Vidéos « vues du ciel », visite virtuelle en avançant par clic de souris, mais aussi chasse au trésor. Ces différents formats permettent de faire vivre l’événement en direct ou de choisir le moment de la découverte.
Les outils de visite de type drone ou réalité virtuelle sont tout autant utiles pour offrir des visites d’entreprises aux étudiants en recherche d’une alternance. Ajoutez à cette plongée visuelle dans l’entreprise des temps d’échange approfondis pour créer le lien. En trouvant une alternative à un échange en face à face de visu, celles et ceux qui ne peuvent se déplacer le jour dit peuvent y participer.
Ce n’est pas toujours dans les vieux pots que l’on réalise les meilleures soupes. Il faut savoir changer de recette pour enclencher une reconquête. On peut le regretter et y aller à reculons au départ… mais c’est au final la réinvention des formats qui crée un nouvel engouement. Plutôt que de mettre les projets en stand by en attendant des jours plus cléments, osons tout. Chacun avec son budget. C’est la créativité et l’originalité plus que les moyens investis qui comptent. On n’a rien à perdre, mais tout à gagner avec des retombées auxquelles on n’aurait pas pensé.
Racontez-nous vos meilleurs événements à distance. Partagez vos bonnes idées !
Géry, Youtubeur d’entreprise, toujours en marinière, en mode On ou Off.
👉 Je viens bosser chez vous a une chaîne Youtube et un tout nouveau site internet avec plein de choses dessus, et pas que des vidéos. A lire aussi, notre article : « A qui tendre le micro ? »
On connaît tous le pas de danse appelé le moon walk, nommé aussi backside ou « rétroglissade » pour la France. Je suis sûr que certains savent le danser ici (allez, postez votre vidéo).
On connaît tous le pas de danse appelé le moon walk, nommé aussi backside ou « rétroglissade » pour la France. Je suis sûr que certains savent le danser ici (allez, postez votre vidéo). Plus sérieusement, connaissez-vous le work walk ? On parle aussi de talk and walk mais on préfère le mot work walk.
> Temps de lecture : environ 400-500 pas
Qu’est-ce que le work walk ? C’est un mouvement qui consiste à travailler en marchant ou à marcher en travaillant. Les deux fonctionnent. Il n’y a rien d’officiel dans cette méthode de travail, mais on le constate de plus en plus : dans la période actuelle, de nombreux workers, pardon, de nombreux professionnels aiment à travailler à l’air libre.
Attention, il ne s’agit pas de sortir marcher dehors pour prolonger son bureau, ce qui serait rester connecté aux objets électroniques de notre quotidien. Ni bien sûr de rester « dans » son bureau et d’y installer un tapis de marche à coups de pression : 10 000 pas par jour, tu feras ! Certaines sociétés ont fait leur business de ces walking desks d’intérieur. Ce n’est pas ce dont on parle aujourd’hui.
Le work walk une pratique à part entière, une déconnexion de son espace de bureau. L’expression « sortir de son bocal » prend ici tout son sens. On ne fait pas les mêmes choses assis (ou debout) à son bureau, « enfermé », qu’en extérieur.
Dehors, on contemple la nature, ou la ville, et les idées créatives fusent souvent. L’esprit ailleurs, l’Homme – comprendre l’homme et la femme – est beaucoup plus inventif.
Certains esprits créatifs – le mien par exemple – ont leurs meilleures idées la nuit, au calme. Alors à l’extérieur, en pleine lumière naturelle, la créativité s’exprime d’autant plus. C’est bon pour la santé. Et pour le travail, et réciproquement.
Parlez-en autour de vous et vous verrez : beaucoup pratiquent ce work walk, notamment des entrepreneurs. On en connaît même qui en ont fait un outil de recrutement : l’entretien d’embauche en marchant. Très pratique actuellement.
Au lieu d’un face-à-face, c’est un côte-à-côte plus convivial et plus détendu, dans un environnement extérieur propice. La nature regorge d’endroits qui se prêtent à ce jeu. Ma recommandation est d’ailleurs de choisir un bout de forêt, une berge, un parc, ou un bord de fleuve. Et faire ainsi un pas de côté, comme on l’aime, hors cadre formel.
C’est l’occasion de remarquer si l’on regarde bien la même direction, pour construire peut-être ensemble une même ligne d’horizon professionnelle commune. La parole se fait plus libre. Les échanges et les réactions sont littéralement différents que ceux qui se déroulent dans un open space. La conversation est plus naturelle, moins codée. L’humain est fait pour marcher. Alors la rencontre humaine d’autant plus.
On en connaît d’autres (ils se reconnaîtront aussi) qui réservent ce temps de plein air à leur liste de coups de fil à passer. Attention cependant au vent qui pourrait être désagréable pour l’interlocuteur à l’autre bout du fil. Croyez-en mon expérience ! Par temps calme, la tête libre, il est plus facile de se concentrer sur ces conversations hors cadre – hors champ mais à travers les champs. En revanche, ne prévoyez pas d’écrire quelque chose lors de ces marches, c’est plutôt scabreux.
Alors, en ville ou à la campagne, en solo ou en duo, sous le soleil ou même sous un parapluie, racontez-nous votre plus belle balade professionnelle. Quelles idées géniales sont nées lors d’une virée à l’air frais ? Quels nouveaux projets ont jailli à l’issue d’une marche à pied en mode équipe réduite ? Quelle perle avez-vous recruté après un entretien d’un autre type ?
Dites-nous tout. Mieux encore, envoyez-nous votre selfie de work walk (ou de moon walk), ou les deux 😉
* Cet article fonctionne aussi en mode footing 🏃♀️🏃🏼♂️🚶🏻♂️
« Pourquoi Michel Cymes vous encourage à travailler en marchant » – Article de Quentin Marchal pour RTL :
« Pourquoi et comment je me suis mis à travailler en marchant » – Article de FitOffice :
https://www.fitoffice.ch/pourquoi-je-me-suis-mis-a-travailler-en-marchant/
« Travailler en marchant, une idée pas si folle » – Article de Fabrice Mazoir pour HelloWork Place (Regionsjob) :
https://www.helloworkplace.fr/travailler-en-marchant/
« Les pensées viennent en marchant » – Article de Sébastien Bohler pour La Science :
https://www.pourlascience.fr/sd/neurosciences/les-pensees-viennent-en-marchant-10504.php
Les salariés sont vos meilleurs ambassadeurs et ambassadrices sur les réseaux sociaux… bla bla bla bla… On a lu cela 100 fois.
Les salariés sont vos meilleurs ambassadeurs et ambassadrices sur les réseaux sociaux… bla bla bla bla… On a lu cela 100 fois. Aujourd’hui, parlons en toute transparence du dessous des cartes.
> Temps de lecture : 5 minutes
Faut-il nommer les ambassadeurs comme au Ministère des Affaires étrangères ? Ou accompagner l’émergence d’un réseau agile de nouveaux consuls ? Une chose est certaine. L’entreprise qui veut construire un empire sur LinkedIn en levant une armée de fantassins risque plutôt de compter les déserteurs.
Sur toute une vie, LinkedIn est un avant tout un espace sur lequel on est ambassadeur de soi-même. Et c’est LA bonne stratégie pour provoquer des opportunités professionnelles. Celles et ceux qui initient des programmes de salariés ambassadeurs le font pour eux-mêmes lorsqu’ils changent de poste 😉 Halte à ce non-dit de l’Employee Advocacy. Quand la visibilité du collaborateur et celle de l’entreprise font un « bout de chemin » ensemble, c’est toujours en bonne intelligence.
Qu’ils travaillent pour des TPE, de belles PME ou de grands groupes, les salariés n’ont jamais demandé d’autorisation à leur employeur pour créer un profil LinkedIn. De nombreuses personnes le créent d’ailleurs lorsqu’ils sont entre deux postes.
Le profil LinkedIn est un passeport individuel « sacré ». Seul LinkedIn peut le confisquer si les règles d’usage de la plateforme ne sont pas respectées.
Qui ne s’est pas posé, en tant que salarié, la question : est-il opportun de liker le Post d’une entreprise du même secteur ou d’un ancien collègue ? Qui peut le voir ? Est-ce que cela ne va pas être mal vu ? Si je mets à jour mon profil, mon boss ou mon DRH va-t-il croire que je veux partir ?
Ils sont libres d’agir et d’interagir sur LinkedIn à leur guise. Liker, commenter, publier et partager. Entrer dans des discussions publiques, voire même, polémiquer et faire un bad buzz. Ils ne rendent de compte à personne.
Lorsque l’on rejoint une entreprise, il est courant d’ajouter son nouveau poste. On le met même souvent en avant en le faisant savoir à son réseau. Le profil individuel est rattaché à l’entreprise et réciproquement.
Le réseau de contacts et la messagerie privée resteront toujours du ressort de l’individu. Chacun le nourrit et noue des échanges individuels en toute confidentialité. C’est la botte secrète moderne pour sécuriser un parcours professionnel sur le long terme. Mais qu’en est-il pour les interactions publiques lorsque l’on change de crèmerie ?
À la différence des échanges en messagerie privée, les likes et les publications des salariés sont visibles par tous, et donc par ses nouveaux managers (et managés). L’objectif d’être actif sur LinkedIn de manière publique est d’ailleurs justement d’être vu et de montrer aux autres qu’on les voit. Mais le fait-on alors toujours en son nom ou au nom de son nouveau pays d’adoption ?
Les likes et les publications rejoignent-ils symboliquement le giron de la nouvelle entreprise ? Au regard des usages constatés dans cette nouvelle entreprise, peut-on se sentir privé d’une liberté d’expression que l’on avait dans une entreprise ou une vie pro précédente ? Combien de salariés osent conserver une liberté de parole complète quand l’entreprise ne l’encourage pas ?
On peut à l’inverse dans ce nouveau poste, avoir davantage envie de prendre le micro pour ce nouvel employeur qui nous donne des ailes. Et c’est là que l’on devient consul, sans même savoir, que l’on a devant soi une carrière d’ambassadeur.
On peut devenir un ambassadeur officiel ou rester un consul officieux. Tout dépend de l’approche et de la posture du programme ambassadeurs de l’entreprise. Nous vous partageons plusieurs retours d’expérience dans notre revue de presse ci-dessous (Capital, Agefi Hebdo, Le Temps, Infopresse).
Aïe ! C’est le sujet tabou ! Pourtant c’est la vie. Et c’est la raison pour laquelle il ne faut pas tout miser sur une élite autorisée à prendre la parole pour l’entreprise. Plus la visibilité est répartie, moins elle sera déstabilisée lorsque les forces en présence évoluent.
On n’aime pas perdre un bon élément. Encore moins s’il portait une part de l’image de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Pour autant, les personnes actives avec des communautés dynamiques sortent, tout comme elles entrent, dans les entreprises. Quand c’est dans le « bon » sens, cela est moins gênant. La prise de parole sur les réseaux sociaux fait partie du portefeuille de compétences. Un collaborateur qui en est doté sera réticent à rejoindre une entreprise qui a l’image ou la réputation de « driver » un peu trop ce que les salariés ont le droit de dire ou pas.
Les départs et les arrivées de salariés ne sont pas chose nouvelle. Avec les réseaux sociaux, c’est certes davantage visible. Mais il n’y a pas de drame. Combien de professionnels restent toute une vie dans la même entreprise ? Il y en aura de moins en moins.
On sait tous se servir d’un téléphone pour téléphoner. Mais pour les options avancées des applications, ça se discute. C’est la même chose pour LinkedIn. A la différence que tout le monde peut y observer vos habiletés, puisque (presque) tout est public.
Un profil LinkedIn rempli trop rapidement ne fait pas bonne impression. Une maîtrise aléatoire des @, des # et des 👍 limite les retombées positives de l’activité. Un mauvais réglage des préférences peut générer des frictions.
Des collaborateurs bien outillés, ce sont des ressources qui n’ont pas envie de quitter le navire. Un matelot qui veut changer de flotte n’attend pas d’être formé par son employeur pour aller proposer ses services ailleurs.
Voyez la communauté des consuls et des ambassadeurs volontaires comme une équipe à échelle variable dans laquelle chacun se sent invité. Pour autant, on peut y prendre part plus ou moins intensément sans craindre un blâme ou une exclusion.
Bref tout cela doit rester fun !
« Stratégie employés-ambassadeurs: 2 exemples (Amazon et Kanuk), 1 grande leçon » – Article de Renaud Margairaz pour Infopresse.
https://www.infopresse.com/article/2019/11/21/programme-d-employes-ambassadeurs-3-lecons-a-retenir
« Ils « tweetent » pour leur employeur » – Article de Lucile Chevalier pour L’AGEFI Hebdo (07/03/2019)
https://www.agefi.fr/emploi/actualites/hebdo/20190307/ils-tweetent-leur-employeur-268857
« Ces employés qui jouent les influenceurs pour leur entreprise » – Article de Julie Eigenmann pour Le Temps (13/09/2019).
https://www.letemps.ch/economie/employes-jouent-influenceurs-entreprise
« Et si vos employés devenaient les ambassadeurs de votre marque ? » – Article de Julie Krassovsky pour Capital (17/03/2020).