Saint James : 130 ans fêtés avec 350 salariés dont 63 nouveaux embauchés
Ils n’étaient plus que 37 en 1970 à bosser aux Tricots Saint James. Près d’un demi-siècle plus tard, ils (et surtout elles à 77 %) sont 350!
Ils n’étaient plus que 37 en 1970 à bosser aux Tricots Saint James. Près d’un demi-siècle plus tard, ils (et surtout elles à 77 %) sont 350 ! Preuve en est, si besoin, que le textile « made in France » n’est pas mort. Bien au contraire, même. Il s’exporte : près de 40% du business de cette entreprise du patrimoine vivant hexagonal est réalisé à l’international (et 6% en ecommerce). L’objectif est fixé à 50% dans la décennie qui vient. Le reste est, pour l’instant, généré à travers 600 points de vente en France. En 2018, Saint James a réalisé 58 millions d’euros de chiffre d’affaires. Soit plus du double de ce qui était encaissé au début des années 2000. La reprise par ses cadres s’avère gagnante. Aujourd’hui, Luc Lesénécal et Patrice Guinebault pilotent ce fleuron de l’industrie textile.
Le textile recrute
Ses nouveaux talents, Saint James les attire en Normandie, à quelques rayures du Mont Saint-Michel. Ces trois dernières années, 63 nouvelles embauches nettes ont été signées par l’atelier textile qui recrute notamment des couturiers et couturières, pour des métiers ancestraux : raccoutrage, remaillage (que j’ai testé pour vous), etc.
Nouveau logo
Pour ses 130 ans, l’entreprise a réaffirmé son ancrage normand en réunissant tous ses salariés au cours d’une traversée symbolique de la baie du Mont Saint Michel. L’occasion unique de dévoiler sa nouvelle identité, sous un logo redessiné.
Géry
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Remailleur textile : en immersion chez Ateliers Saint-James qui recrute
Dans ce 38e épisode, je vous emmène bosser chez mon habilleur officiel Saint-James, au remaillage : une technique de l’industrie textile qui consiste à assembler le corps d’un pull avec son col… maille par maille !
Dans ce 38e épisode, je vous emmène bosser chez mon habilleur officiel Saint-James, au remaillage : une technique de l’industrie textile qui consiste à assembler le corps d’un pull avec son col… maille par maille ! Ce job demande précision et dextérité, mais reste accessible à toutes et à tous, et l’entreprise vous forme (18 à 24 mois nécessaires).
300 emplois dans les ateliers normands
Dans ses ateliers en Normandie, où Saint-James emploie 300 salariés, sont recrutées chaque année une trentaine de personnes, dont des remailleurs et remailleuses.
En pleine croissance, cette société fondée en 1889 et labellisée « entreprise du patrimoine vivant » (EPV) embauche grâce à un savoir-faire reconnu et de nombreux partenariats gagnants : avec LeSlipFrançais, Faguo, Rivieras… et des artistes comme Hoshi, Orelsan.
Un savoir-faire qui s’exporte
Saint-James exporte aussi le « made in France » : sa part de business à l’export a grimpé de 30 à 40% en dix ans ! Ses deux métiers de tricotage et confection de pulls marins, vestes en laine et célèbres marinières en coton ont un bel avenir… Merci à toute l’équipe de Luc Lesénécal pour l’accueil et surtout à Patricia, ma formatrice, pour sa patience.
Géry
▶️ SAINT-JAMES en chiffres : 300 emplois, 55 M€ de chiffre d’affaires.
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📞02.33.89.15.60.