Le « work walk » ou l’art de bosser,
recruter… en marchant !
On connaît tous le pas de danse appelé le moon walk, nommé aussi backside ou « rétroglissade » pour la France. Je suis sûr que certains savent le danser ici (allez, postez votre vidéo).
On connaît tous le pas de danse appelé le moon walk, nommé aussi backside ou « rétroglissade » pour la France. Je suis sûr que certains savent le danser ici (allez, postez votre vidéo). Plus sérieusement, connaissez-vous le work walk ? On parle aussi de talk and walk mais on préfère le mot work walk.
> Temps de lecture : environ 400-500 pas
Qu’est-ce que le work walk ? C’est un mouvement qui consiste à travailler en marchant ou à marcher en travaillant. Les deux fonctionnent. Il n’y a rien d’officiel dans cette méthode de travail, mais on le constate de plus en plus : dans la période actuelle, de nombreux workers, pardon, de nombreux professionnels aiment à travailler à l’air libre.
Sortir du bocal pour les esprits créatifs
Attention, il ne s’agit pas de sortir marcher dehors pour prolonger son bureau, ce qui serait rester connecté aux objets électroniques de notre quotidien. Ni bien sûr de rester « dans » son bureau et d’y installer un tapis de marche à coups de pression : 10 000 pas par jour, tu feras ! Certaines sociétés ont fait leur business de ces walking desks d’intérieur. Ce n’est pas ce dont on parle aujourd’hui.
Le work walk une pratique à part entière, une déconnexion de son espace de bureau. L’expression « sortir de son bocal » prend ici tout son sens. On ne fait pas les mêmes choses assis (ou debout) à son bureau, « enfermé », qu’en extérieur.
Dehors, on contemple la nature, ou la ville, et les idées créatives fusent souvent. L’esprit ailleurs, l’Homme – comprendre l’homme et la femme – est beaucoup plus inventif.
Certains esprits créatifs – le mien par exemple – ont leurs meilleures idées la nuit, au calme. Alors à l’extérieur, en pleine lumière naturelle, la créativité s’exprime d’autant plus. C’est bon pour la santé. Et pour le travail, et réciproquement.
Un entretien de recrutement pas-à-pas
Parlez-en autour de vous et vous verrez : beaucoup pratiquent ce work walk, notamment des entrepreneurs. On en connaît même qui en ont fait un outil de recrutement : l’entretien d’embauche en marchant. Très pratique actuellement.
Au lieu d’un face-à-face, c’est un côte-à-côte plus convivial et plus détendu, dans un environnement extérieur propice. La nature regorge d’endroits qui se prêtent à ce jeu. Ma recommandation est d’ailleurs de choisir un bout de forêt, une berge, un parc, ou un bord de fleuve. Et faire ainsi un pas de côté, comme on l’aime, hors cadre formel.
C’est l’occasion de remarquer si l’on regarde bien la même direction, pour construire peut-être ensemble une même ligne d’horizon professionnelle commune. La parole se fait plus libre. Les échanges et les réactions sont littéralement différents que ceux qui se déroulent dans un open space. La conversation est plus naturelle, moins codée. L’humain est fait pour marcher. Alors la rencontre humaine d’autant plus.
Simple comme un coup de fil dehors
On en connaît d’autres (ils se reconnaîtront aussi) qui réservent ce temps de plein air à leur liste de coups de fil à passer. Attention cependant au vent qui pourrait être désagréable pour l’interlocuteur à l’autre bout du fil. Croyez-en mon expérience ! Par temps calme, la tête libre, il est plus facile de se concentrer sur ces conversations hors cadre – hors champ mais à travers les champs. En revanche, ne prévoyez pas d’écrire quelque chose lors de ces marches, c’est plutôt scabreux.
À vous de jouer !
Alors, en ville ou à la campagne, en solo ou en duo, sous le soleil ou même sous un parapluie, racontez-nous votre plus belle balade professionnelle. Quelles idées géniales sont nées lors d’une virée à l’air frais ? Quels nouveaux projets ont jailli à l’issue d’une marche à pied en mode équipe réduite ? Quelle perle avez-vous recruté après un entretien d’un autre type ?
Dites-nous tout. Mieux encore, envoyez-nous votre selfie de work walk (ou de moon walk), ou les deux 😉
* Cet article fonctionne aussi en mode footing 🏃♀️🏃🏼♂️🚶🏻♂️
À LIRE (en marchant ou non)…
« Pourquoi Michel Cymes vous encourage à travailler en marchant » – Article de Quentin Marchal pour RTL :
« Pourquoi et comment je me suis mis à travailler en marchant » – Article de FitOffice :
https://www.fitoffice.ch/pourquoi-je-me-suis-mis-a-travailler-en-marchant/
« Travailler en marchant, une idée pas si folle » – Article de Fabrice Mazoir pour HelloWork Place (Regionsjob) :
https://www.helloworkplace.fr/travailler-en-marchant/
« Les pensées viennent en marchant » – Article de Sébastien Bohler pour La Science :
https://www.pourlascience.fr/sd/neurosciences/les-pensees-viennent-en-marchant-10504.php
Les salariés ambassadeurs sont-ils des consuls ou des empereurs ?
Les salariés sont vos meilleurs ambassadeurs et ambassadrices sur les réseaux sociaux… bla bla bla bla… On a lu cela 100 fois.
Les salariés sont vos meilleurs ambassadeurs et ambassadrices sur les réseaux sociaux… bla bla bla bla… On a lu cela 100 fois. Aujourd’hui, parlons en toute transparence du dessous des cartes.
> Temps de lecture : 5 minutes
Faut-il nommer les ambassadeurs comme au Ministère des Affaires étrangères ? Ou accompagner l’émergence d’un réseau agile de nouveaux consuls ? Une chose est certaine. L’entreprise qui veut construire un empire sur LinkedIn en levant une armée de fantassins risque plutôt de compter les déserteurs.
N’est-on pas avant tout l’ambassadeur
de soi-même ?
Sur toute une vie, LinkedIn est un avant tout un espace sur lequel on est ambassadeur de soi-même. Et c’est LA bonne stratégie pour provoquer des opportunités professionnelles. Celles et ceux qui initient des programmes de salariés ambassadeurs le font pour eux-mêmes lorsqu’ils changent de poste 😉 Halte à ce non-dit de l’Employee Advocacy. Quand la visibilité du collaborateur et celle de l’entreprise font un « bout de chemin » ensemble, c’est toujours en bonne intelligence.
LinkedIn est un pays libre : chacun
est propriétaire de son profil
Qu’ils travaillent pour des TPE, de belles PME ou de grands groupes, les salariés n’ont jamais demandé d’autorisation à leur employeur pour créer un profil LinkedIn. De nombreuses personnes le créent d’ailleurs lorsqu’ils sont entre deux postes.
Le profil LinkedIn est un passeport individuel « sacré ». Seul LinkedIn peut le confisquer si les règles d’usage de la plateforme ne sont pas respectées.
Quand est-ce que liker un Post
devient une affaire d’État ?
Qui ne s’est pas posé, en tant que salarié, la question : est-il opportun de liker le Post d’une entreprise du même secteur ou d’un ancien collègue ? Qui peut le voir ? Est-ce que cela ne va pas être mal vu ? Si je mets à jour mon profil, mon boss ou mon DRH va-t-il croire que je veux partir ?
Il y a deux catégories
d’êtres vivants sur LinkedIn
Les consultants et consultantes, entrepreneuses et entrepreneurs, personnes en transition professionnelle.
Ils sont libres d’agir et d’interagir sur LinkedIn à leur guise. Liker, commenter, publier et partager. Entrer dans des discussions publiques, voire même, polémiquer et faire un bad buzz. Ils ne rendent de compte à personne.
Les salariés et les salariées
Lorsque l’on rejoint une entreprise, il est courant d’ajouter son nouveau poste. On le met même souvent en avant en le faisant savoir à son réseau. Le profil individuel est rattaché à l’entreprise et réciproquement.
Le réseau de contacts et la messagerie privée resteront toujours du ressort de l’individu. Chacun le nourrit et noue des échanges individuels en toute confidentialité. C’est la botte secrète moderne pour sécuriser un parcours professionnel sur le long terme. Mais qu’en est-il pour les interactions publiques lorsque l’on change de crèmerie ?
À qui appartiennent (vraiment) les likes
et les publications du salarié ?
À la différence des échanges en messagerie privée, les likes et les publications des salariés sont visibles par tous, et donc par ses nouveaux managers (et managés). L’objectif d’être actif sur LinkedIn de manière publique est d’ailleurs justement d’être vu et de montrer aux autres qu’on les voit. Mais le fait-on alors toujours en son nom ou au nom de son nouveau pays d’adoption ?
Les likes et les publications rejoignent-ils symboliquement le giron de la nouvelle entreprise ? Au regard des usages constatés dans cette nouvelle entreprise, peut-on se sentir privé d’une liberté d’expression que l’on avait dans une entreprise ou une vie pro précédente ? Combien de salariés osent conserver une liberté de parole complète quand l’entreprise ne l’encourage pas ?
On peut à l’inverse dans ce nouveau poste, avoir davantage envie de prendre le micro pour ce nouvel employeur qui nous donne des ailes. Et c’est là que l’on devient consul, sans même savoir, que l’on a devant soi une carrière d’ambassadeur.
On peut devenir un ambassadeur officiel ou rester un consul officieux. Tout dépend de l’approche et de la posture du programme ambassadeurs de l’entreprise. Nous vous partageons plusieurs retours d’expérience dans notre revue de presse ci-dessous (Capital, Agefi Hebdo, Le Temps, Infopresse).
Et quand l’ambassadeur passe à l’ennemi ?
Aïe ! C’est le sujet tabou ! Pourtant c’est la vie. Et c’est la raison pour laquelle il ne faut pas tout miser sur une élite autorisée à prendre la parole pour l’entreprise. Plus la visibilité est répartie, moins elle sera déstabilisée lorsque les forces en présence évoluent.
On n’aime pas perdre un bon élément. Encore moins s’il portait une part de l’image de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Pour autant, les personnes actives avec des communautés dynamiques sortent, tout comme elles entrent, dans les entreprises. Quand c’est dans le « bon » sens, cela est moins gênant. La prise de parole sur les réseaux sociaux fait partie du portefeuille de compétences. Un collaborateur qui en est doté sera réticent à rejoindre une entreprise qui a l’image ou la réputation de « driver » un peu trop ce que les salariés ont le droit de dire ou pas.
Les départs et les arrivées de salariés ne sont pas chose nouvelle. Avec les réseaux sociaux, c’est certes davantage visible. Mais il n’y a pas de drame. Combien de professionnels restent toute une vie dans la même entreprise ? Il y en aura de moins en moins.
Ambassadeurs, consuls et futurs empereurs d’eux-mêmes : laissez-les briller en toute liberté!
- Plus il est libre de prendre la parole, sans se sentir contraint par un carcan, plus le collaborateur sera bienveillant envers son entreprise.
- Les Posts publiés sur LinkedIn par les salariés doivent rester variés et refléter l’ensemble de leur identité professionnelle.
- Il est contre-productif de bâtir des calendriers éditoriaux trop millimétrés qui ne laissent plus la place à la liberté et à la spontanéité. Mais une ligne éditoriale claire et partagée est de mise, assortie d’une charte de bonne conduite et de qualité. Fixer un cadre, mais laisser libre d’agir et d’évoluer en toute conscience de liberté.
- On doit pouvoir écrire un commentaire ou un Post sans aucune relecture nécessaire. Par contre, si l’on a une question, avoir un référent spécialisé est apprécié.
- Un salarié qui se sent obligé de montrer à quel point son entreprise est « super » alors qu’il envisage d’en partir, est un collaborateur perdu d’avance.
On ne sait pas faire fonctionner un phare si l’on n’est pas formé
On sait tous se servir d’un téléphone pour téléphoner. Mais pour les options avancées des applications, ça se discute. C’est la même chose pour LinkedIn. A la différence que tout le monde peut y observer vos habiletés, puisque (presque) tout est public.
Un profil LinkedIn rempli trop rapidement ne fait pas bonne impression. Une maîtrise aléatoire des @, des # et des 👍 limite les retombées positives de l’activité. Un mauvais réglage des préférences peut générer des frictions.
Des collaborateurs bien outillés, ce sont des ressources qui n’ont pas envie de quitter le navire. Un matelot qui veut changer de flotte n’attend pas d’être formé par son employeur pour aller proposer ses services ailleurs.
Voyez la communauté des consuls et des ambassadeurs volontaires comme une équipe à échelle variable dans laquelle chacun se sent invité. Pour autant, on peut y prendre part plus ou moins intensément sans craindre un blâme ou une exclusion.
Bref tout cela doit rester fun !
À lire :
« Stratégie employés-ambassadeurs: 2 exemples (Amazon et Kanuk), 1 grande leçon » – Article de Renaud Margairaz pour Infopresse.
https://www.infopresse.com/article/2019/11/21/programme-d-employes-ambassadeurs-3-lecons-a-retenir
« Ils « tweetent » pour leur employeur » – Article de Lucile Chevalier pour L’AGEFI Hebdo (07/03/2019)
https://www.agefi.fr/emploi/actualites/hebdo/20190307/ils-tweetent-leur-employeur-268857
« Ces employés qui jouent les influenceurs pour leur entreprise » – Article de Julie Eigenmann pour Le Temps (13/09/2019).
https://www.letemps.ch/economie/employes-jouent-influenceurs-entreprise
« Et si vos employés devenaient les ambassadeurs de votre marque ? » – Article de Julie Krassovsky pour Capital (17/03/2020).
Viens bosser chez nous : JeViensBosserChezVous recrute !
Tu as envie de porter la marinière, en immersion dans les entreprises et territoires, pour bosser leur attractivité comme nous ? Sans oublier ta caméra au poing… JeViensBosserChezVous recrute. Rejoins notre équipe de reporters dynamiques et positifs !
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Partout en France
Aimer l’Entreprise
Faire entrer la vidéo dans ma boîte,
oui mais comment ?
Plus de 80% du flux média actuel, c’est de la vidéo ! 2020. Il est temps de s’y mettre et il n’est pas trop tard. Dans cet article, on vous montre comment passer à l’action et embarquer vos équipes. Ou comment faire entrer la vidéo dans ma boîte.
Plus de 80% du flux média actuel, c’est de la vidéo ! 2020. Il est temps de s’y mettre et il n’est pas trop tard. Dans cet article, on vous montre comment passer à l’action et embarquer vos équipes. Ou comment faire entrer la vidéo dans ma boîte.
Temps de lecture : 4 min
- Tous journalistes, tous Youtubeurs
- Editorialiser : charte, ligne et planning
- LA question du matériel
- Prêts à tourner, action !
Pas encore de vidéo ? Peur de la vidéo ? Pas de panique. C’est tout à fait normal. La vidéo, ou plutôt la caméra qui permet de la réaliser, fait naturellement peur. On n’est pas à l’aise face à une machine car on ne sait pas qui regarde derrière l’objectif. Commençons donc par nous fixer un objectif clair : pourquoi faire une vidéo ? Quel message je veux faire passer ? Quelles images je veux montrer de mon entreprise, de mes équipes, de mon environnement et de mon ambiance de travail, de moi ? Une fois déterminé ce « brief » de cadrage, on peut commencer à passer à l’action.
Tous Journalistes, tous Youtubeurs
Aujourd’hui, n’importe qui peut filmer avec un smartphone, n’importe quoi (ou presque). N’oublions jamais le droit à l’image de chaque individu ! Ce n’est pas pour rien qu’un débat fait actuellement rage quant au projet de loi de sécurité globale pour encadrer notamment les prises de vue lors des manifestations publiques. Liberté d’informer d’un côté ; droit à la vie privée de l’autre. Les deux ne sont pas antinomiques si l’on prend quelques précautions, surtout dans le cadre d’une entreprise privée.
Il y a quelques années, nous avons assisté à un phénomène bien connu : tout le monde de l’Entreprise est devenu journaliste en herbe pour produire du contenu, toujours du contenu, encore du contenu. Utile au référencement soit dit en passant. De plus en plus, demain, l’Entreprise va vouloir (se) filmer. En première ligne, les salariés vont vouloir se filmer au travail. Et dites-vous bien que les bad buzz partaient souvent d’une bonne intention. Mais parce que l’entreprise n’a pas cadré et anticipé collectivement ces réalisations vidéos amateurs, c’est un mot de passe compromettant qui se retrouve par exemple à l’écran. Pour ne citer que le moins gênant.
Éditorialiser : charte, ligne et planning
Nous vous proposons donc 3 règles simples à mettre en œuvre avec un seul mot d’ordre : AN-TI-CI-PER.
1. Commencer par écrire une charte éditoriale
Ce document de référence d’une page (pas plus) sera écrit en concertation avec toutes les parties prenantes de l’entreprise. Il établit et rappellera les règles et les limites que se fixe l’entreprise en matière de vidéo… et de photographie aussi, profitons-en. C’est le moment de poser le cadre : les lieux et services sensibles à ne jamais filmer par exemple. Si une entreprise se doit de communiquer, elle n’est pas obligée de tout montrer ni de révéler des secrets de fabrique. Les brevets qui ont permis de créer des process spécifiques et autres modèles déposés sont à protéger. Autrement dit, ce qui se passe dans l’arrière-cuisine reste l’arrière-cuisine. Nous avons été surpris, lors d’un tournage dans l’agroalimentaire, de pouvoir filmer tout un process industriel, en l’occurrence une ligne de produits frais, mais surtout pas la largeur du tapis roulant transportant ledits produits. On ne pouvait pas le deviner. Ce qui écrit est mieux compris. Bonnes pratiques rime avec bonne conduite.
2. Garder la ligne éditoriale
Une ligne éditoriale c’est comme un cap à fixer en équipe. Une question à se poser : de quels sujets veut-on et doit-on parler ? Il y a les incontournables, les « marronniers » (ceux qui reviennent à des moments précis), les surprises et les interdits, ceux qu’on n’abordera jamais par conviction, déontologie… Quels sujets et thématiques, mais aussi quel ton je veux donner à mon média : voilà la deuxième question à se poser. 3e ambition : quels sont mes objectifs et cibles ? Bien sûr, la ligne éditoriale se décline par support (site web, newsletter…), par réseau social également. N’oublions jamais la clarté du message ! Et en matière de communication, la règle c’est 1 message = 1 support.
3. Accrocher son planning éditorial
A quel rythme prendre la parole ? Voilà une question essentielle à se poser. Ecrire son planning éditorial doit aider à y voir clair dans ses communications tout au long de l’année. Souvent, nous entendons des entreprises confier : « Mais je n’ai rien à dire ». Très différent de « je ne sais pas quoi dire ». Créer son planning éditorial doit aider à faire émerger plein d’idées de sujets. Ce travail d’équipe sous forme de brainstorming posera les jalons importants d’une période donnée. Planifier ne veut pas dire s’interdire la surprise, bien au contraire. Réservez lui une belle place.
La question du matériel
Si tout le monde peut aujourd’hui filmer avec son smartphone, va rapidement se poser la question du matériel. Sans tomber dans la grosse production, l’entreprise doit s’équiper un minimum et penser cadrage, lumière, son. En la matière, le son est tout aussi, voire beaucoup plus important que l’image ! Les vidéastes en herbe l’oublient trop souvent. Une mauvaise qualité sonore desservira forcément l’image, alors que des micro-cravates à tarif accessible peuvent très bien faire le job. Sans être technicien professionnel, leur usage est facile pour tous. On aurait tort de s’en priver. Si vous voulez créer votre signature sonore et visuelle, ajouter des effets, en revanche, mieux vaut faire appel à un pro car ce genre d’outil peut vite être chronophage !
Un logiciel de montage vidéo sera aussi nécessaire. Certains existent en applications sur smartphone ou tablette, simple d’utilisation en totale autonomie. Pour se former à leur usage, de nombreux tutoriels existent sur le web. Et pourquoi pas s’offrir ou offrir à ses salariés une formation avec un pro ? La période est propice.
Enfin, pourquoi pas créer son propre studio interne ? Certaines entreprises vont jusqu’à s’équiper de cette solution en totale autonomie. Très utile en période de crise sanitaire lorsque les commerciaux ne peuvent plus se rendre chez leurs clients par exemple. Rien de tel que de les inviter à partager en immersion live un moment d’échange au cœur de l’entreprise, autour d’une innovation produit ou d’une démo par exemple. Certains industriels comme Edixia [LIEN WEB vers STUDIO LIVE) l’ont bien compris. Ce que permet ce type de studio nécessitant aussi une phase d’apprentissage.
Prêts à tourner ? Action !
Si vous avez lu ces lignes jusqu’ici, bravo ! Vous êtes (presque) prêts à passer à l’action. Nous vous souhaitons maintenant de belles réalisations à concrétiser et à partager. Faites-en des moments de management interne et de valorisation de l’entreprise. Ces projets doivent servir la fierté d’appartenance et plein d’autres leviers. Avant même leur diffusion à l’externe, ces vidéos doivent rayonner en interne, lors d’avant-premières réservées aux salariés par exemple. Ce serait trop bête de ne pas les mettre sous les feux des projecteurs pour les remercier et les féliciter non ?
🔎 Vous avez réalisé des vidéos, partagez-les nous en commentaires ! Merci 😉
Avant-Après : quelles sont les retombées RH des vidéos JeViensBosserChezVous
On nous demande souvent « ça nous apporte quoi une vidéo ? » pour
notre attractivité et nos recrutements. On a fouillé dans nos carnets et voilà ce que nous ont dit les entreprises : avant et après.
On nous demande souvent « ça nous apporte quoi une vidéo ? » pour
notre attractivité et nos recrutements. On a fouillé dans nos carnets et voilà ce que nous ont dit les entreprises : avant et après.
Temps de lecture : 4 minutes
- Recrutement et RH : vous aussi, vous êtes déjà dit…
- Prêt pour une Vidéo d’entreprise pas comme les autres ?
- Après l’opération Vidéo #JVBCV, ce qu’ils nous disent
- Je viens bosser chez vous : les impacts Recrutement et RH en résumé
Quand on manque de collaboratrices et de collaborateurs pour faire tourner l’entreprise, ou tout simplement d’image pour la faire (re)connaître, on y pense le matin, le midi… le soir. Si c’est votre cas, vous n’êtes pas le ou la seul.e. On ne va pas vous dire, qu’avec Je viens bosser chez vous, on a la solution miracle. En revanche, on a un « 3 en 1 » :
✚ de candidatures pertinentes
✚ de fierté d’appartenance
✚ de recrutements durables.
Recrutement et RH : vous aussi, vous êtes déjà dit…
Ce que les entreprises nous disent sur le recrutement quand on les rencontre :
« Je publie des offres d’emploi, mais je ne reçois pas de candidatures en phase avec l’entreprise, ou si peu. On me dit que c’est normal. Pourtant, je sais que certains réussissent à attirer de nouveaux talents.»
« Peu de candidats viennent de la part de nos collaborateurs et collaboratrices, pourtant ils disent être contents de leur job. En même temps, est-ce que je leur donne assez d’infos sur nos postes ouverts ?»
« Je voudrais impliquer les équipes pour faire connaître notre entreprise, notamment sur les réseaux sociaux. Mais ils n’ont pas le temps, me disent-ils, et ils ne savent pas trop quoi dire.»
« Quand je présente nos métiers, je me perds dans les détails, j’utilise du jargon ou je veux tout dire d’un coup. Je sens que je perds mon interlocuteur ou mon interlocutrice. Il y a une recette ?»
« Mes séminaires ronronnent un peu, ça n’envoie pas des paillettes. Pourtant, notre entreprise a bonne réputation. Comment réveiller les énergies ? Bousculer les codes sans tout casser ?»
« On fait vraiment du bon boulot. Nos clients sont contents. On a de bons retours. Mais au-delà, on ne nous connaît pas. On s’en rend compte sur les salons. On doit pouvoir changer ça.»
« La moyenne d’âge de mon entreprise est élevée, il faut préparer la relève. Je ne sais pas comment rendre nos métiers attirants pour la jeune génération. Faire du fun pour faire du fun, non merci.»
« Je me suis rendu compte que mon gamin de 12 ans, n’avait aucune idée de ce que je fais, ni ma grand-mère d’ailleurs. Comment les faire entrer dans mon univers en 1 minute 30 ?»
« Je ne pense pas être le/la mieux placée pour parler de mon entreprise. Un regard extérieur serait bénéfique. »
Prêt pour une Vidéo d’entreprise pas comme les autres ?
Quand l’équipe de Je viens bosser chez vous débarque (chez vous), ça se passe comment ? On a aussi un Kit « Prêt pour l’opération Je viens bosser chez vous ? », disponible ci-dessous.
On vous prévient, le tournage dans vos locaux, ça décoiffe !
Une vidéo de trois minutes ne se tourne pas en trois secondes. Pour que votre vidéo porte ses fruits, vous allez devoir bosser. Nous aussi.
Qu’est-ce que vous voulez dire ? À qui ? Quelles sont vos forces ? Quels sont les avantages, mais aussi les inconvénients, de vos métiers ? Qu’est-ce que vous pensez que l’on dit de vous ? Et est-ce que c’est vrai ? Qu’est-ce que vous montreriez à Michèle Obama si elle visitait votre entreprise ? Qu’est-ce qui vous rend le plus fier ? Et pour vos équipes ?
À partir de là, après quelques rasades de café, on écrit le scénario de votre vidéo, la vôtre, et celle de personne d’autre.
C’est comme une colonie de vacances condensée sur la journée
Vous, nous, votre équipe, on va rire, ça c’est sûr. On va s’énerver quand cela ne se passe pas comme on le voudrait. On va recommencer. On va bégayer. On va se recoiffer entre deux prises. On va essayer d’être comme on est dans la vraie vie.
Bref, on va vivre un moment dont on se souviendra longtemps. Et les images pourront en témoigner. N’oubliez pas d’en faire un projet de management interne et de valorisation des équipes, ça marche !
Après l’opération Vidéo JVBCV, ce qu’ils nous disent…
Ce sont les entreprises qui se sont jetées à l’eau qui en parlent le mieux. Certains en témoignent même… en vidéo. Les liens sont ci-dessous.
« Les interactions sur les réseaux sociaux avec des professionnels de notre éco-système ont décuplé. La vidéo cartonne aussi sur les salons professionnels.»
« De nombreux commentaires positifs ont été publiés sur les réseaux sociaux. Les salarié.e.s partagent la vidéo à leurs proches. On n’a jamais vu ça.»
« On nous dit qu’on a envie de venir travailler chez nous. C’était très rare avant. Nos postes techniques sont devenus plus sexy.»
« On reçoit (enfin) des candidatures de profils plus jeunes pour bosser sur des postes d’opérateurs / d’opératrices.»
« Les candidats nous parlent de la vidéo en entretien d’embauche. C’est une super accroche pour engager l’échange.»
« On est encore plus fiers de nos métiers qu’avant. Cela se voit dans les témoignages des collaborateurs et collaboratrices.»
« Le séminaire 2019, avec le projet vidéo Je viens bosser chez vous, tout le monde en parle encore autour de la machine à café. On a la pression pour faire encore mieux en 2020.»
« Quand un candidat visite notre entreprise, il engage facilement la discussion, y compris avec la direction. Il les a vus en vidéo, alors il a l’impression de les connaître.»
« C’est comme si les candidats se sentaient appartenir à l’entreprise, avant même l’embauche. Ils se sont projetés immédiatement dans le job, ça fait chaud au cœur. Ils savent pourquoi ils viennent.»
Les impacts sur le recrutement et les RH en résumé
Si tout devait être dit en 12 lignes, un projet média axé Attractivité, RH et Recrutement avec Je viens bossez chez vous, c’est :
✚ de fierté d’appartenance des collaborateurs et d’engagement.
– de collaborateurs qui nous quittent.
✚ de collaborateurs actifs sur les réseaux sociaux.
– de peur et moins de tabous à ce sujet.
✚ de candidats qui se positionnent spontanément.
✚ de candidatures pertinentes.
– de temps perdu en entretien.
✚ de recrutements durables.
– de départs pendant la période d’essai.
✚ d’image positive auprès des clients.
✚ de gens qui disent « je vous connais ».
✚ de temps à consacrer au business.
Et n’oubliez jamais : ne cherchez pas à recruter, mais à rendre votre entreprise attractive, oui ! 😉
Toutes nos vidéos sont disponibles sur la chaîne Youtube Jeviensbosserchezvous.
Vous voulez l’entendre de vos propres oreilles ? On vous met en contact avec : Les entreprises qui témoignent.
Soyez authentique en vidéo : oui, mais comment ?
On n’aime pas toujours parler de soi. Qu’il s’agisse de sa personne ou de son entreprise. Il y a ce que l’on a envie de faire passer, et puis les paroles qui sortent de notre bouche… et qui ne remplissent pas toujours l’effet voulu.
On n’aime pas toujours parler de soi. Qu’il s’agisse de sa personne ou de son entreprise. Il y a ce que l’on a envie de faire passer, et puis les paroles qui sortent de notre bouche… et qui ne remplissent pas toujours l’effet voulu. Miroir, mon beau miroir, dis-moi si mon authenticité fait de moi le Phénix de ce bois ? Mais non, il ne s’agit pas d’être plus authentique que son voisin. Il faut, il faut, il faut… être soi, en toute transparence. Prêt à relever le challenge ?
Temps de lecture : 6 minutes
- Prise de parole : je dis « je » ou « nous »
- Communication : les adjectifs sont votre (pire) ennemi
- La vidéo renforce les autres supports de communication
- Ne cherchez pas convaincre, dévoilez-vous
- Authenticité, authentique : relisons le dictionnaire
- Benchmark de votre image : n’en faites pas et puis voilà
- Authenticité : il n’y a pas de recette, mais il y a du bon sens
Prise de parole : je dis « je » ou « nous » ?
Quand on s’exprime pour parler de son entreprise, on peut avoir le défaut de se cacher derrière un « nous », ou de vouloir prendre toute la lumière en abusant du « je ».
Nos conseils :
– Dites « je » pour votre métier, votre compétence, vos missions, si c’est le sujet de la vidéo ou du podcast.
– Dites « nous » pour l’entreprise en tant qu’entité en mouvement.
Communication : les adjectifs sont votre (pire) ennemi
Pour être « vrai », on peut être tenté de vouloir parler comme on le fait tous les jours. Oui, mais pas tout à fait. On peut dire à l’oral en mode informel : « on prépare un super projet », il y a une « très bonne ambiance » dans l’équipe, le produit que l’on va sortir est « carrément innovant ». Mais là, concrètement, vous ne nous avez rien dit. L’authenticité, ce n’est pas essayer de convaincre par les mots, c’est laisser paraître, en n’ayant pas peur de donner des détails. Car choisir ces détails clarifie votre pensée.
Nos conseils :
– Traquez les adjectifs comme des cafards. Et encore plus l’association Adjectif + Adverbe. C’est « hyper important ».
– Prenez un crayon et écrivez : pourquoi notre projet est super ? Pourquoi l’ambiance est-elle bonne ? Pourquoi notre produit est-il innovant ? Et voilà, vous avez sous les yeux ce qu’il est opportun de dire pour intéresser votre auditoire, que ce soit filmé ou pas, en 1 minute ou en 10 minutes, à l’écrit ou à l’oral.
Ne cherchez pas À convaincre, dévoilez-vous
Quand on regarde une vidéo, l’image l’emporte sur le texte prononcé. Quelle que soit la source d’une nouvelle information, on est réticent à celui qui veut nous convaincre. Tout comme à ceux qui veulent nous vendre quelque chose. Alors, stop à l’envie de donner envie avec emphase et de trop jolies phrases. Jouez l’humilité et la simplicité.
Nos conseils :
– Évitez les « notre force c’est de » ou « on est fiers d’annoncer… » Bref tout ce qui ressemble à « Vous n’en croirez pas vos yeux » ou « L’herbe est plus verte chez nous, que dans le champ d’à côté ».
– Ne vous comparez pas aux concurrents ou autres acteurs du marché, même de manière indirecte. Halte au « On a été les premiers à » ou « Nous avons le plus grand parc de machines-outils de taille moyenne classe C du département ». Et alors ? Quelle est l’info ?
Authenticité, authentique : relisons le dictionnaire
Si l’on sort du champ de la sincérité des sentiments, on trouve comme expression proche :
- la vérité d’un témoignage,
- ce qui ne peut pas être controversé,
- la conformité à la réalité,
- une valeur profonde dans laquelle on s’engage,
- l’expression de sa personnalité,
- la qualité de ce qui fait autorité,
- ce qui est intrinsèquement vrai et éminemment pur.
Du côté des synonymes, ça donne :
- la profondeur,
- la justesse,
- la sincérité,
- la valeur,
- la véracité.
Et ses contraires : la contrefaçon, la fausseté… On rajouterait bien comme antonyme : « la mauvaise foi », ou encore « l’illusion que l’on se crée de soi-même ».
Benchmark de votre image : n’en faites pas et puis voilà
Quand on lance un produit ou une offre de services, scruter ce qui se fait déjà est de mise. Mais avec mesure quand il s’agit de créativité. L’authenticité, elle, ne se fabrique pas sur plan. Elle s’observe et se constate. Elle ne se décrète pas ni ne s’invente. Regarder dans le trou de la serrure comment ça se passe chez le voisin pour détecter les signaux faibles de sa stratégie de communication est superflu. Tout comme dépouiller les vidéos et les articles de presse au sujet d’un confrère pour vouloir faire mieux ou même autrement. C’est du temps perdu, assurément.
L’idée n’est pas d’arrêter sa veille sur le marché. Mais quand il s’agit d’image, c’est la vôtre qui est authentique.
Authenticité : il n’y a pas de recette, mais il y a du bon sens
L’authenticité, c’est transmettre des informations que personne ne pourra vous reprocher d’exprimer. Elles vous définissent tel que vous êtes vraiment. Il ne peut pas y avoir matière à polémique, car ce sont des faits et des caractéristiques qui s’observent et se constatent. C’est avoir comme objectif d’être aligné : mots, images, ton de la voix, posture et sourire.
Devant la caméra et au micro, n’en faites pas trop…
– Laissez la place à l’inattendu et à la surprise.
– Ne retenez pas vos émotions. Au contraire, acceptez-les.
– Acceptez-vous et assumez-vous tel que vous êtes.
– Ne fuyez pas l’autodérision. Rire de soi, ça fédère. L’humour est aussi votre meilleur allié.
Si on devait résumer en quatre mots : Osez, montrez, foncez et partagez. On n’est pas authentique tout seul, c’est dans l’échange que vous allez vous révéler.
Je viens bosser chez vous a une chaîne Youtube et un site internet avec plein de choses dessus, et pas que des vidéos. Des Podcasts par exemple.
Faire connaître mes métiers :
pourquoi la vidéo ?
Une vidéo, c’est plus qu’une succession d’images avec une bande-son, c’est une invitation à venir voir ce qui se passe au sein même de l’entreprise. Pour expliquer à quoi ressemble un métier au quotidien, il est préférable de montrer, plutôt que de décrire.
Une vidéo, c’est plus qu’une succession d’images avec une bande-son, c’est une invitation à venir voir ce qui se passe au sein même de l’entreprise. Pour expliquer à quoi ressemble un métier au quotidien, il est préférable de montrer, plutôt que de décrire. Mais parce que l’on ne peut pas organiser tous les jours une porte ouverte, la vidéo offre un premier niveau d’immersion, avec l’objectif, de passer de l’autre côté de l’écran.
Temps de lecture : 4 minutes
- Booster l’image de vos métiers et savoir-faire
- La vidéo fait monter l’audimat des métiers
- La vidéo renforce les autres supports de communication
Booster l’image de vos métiers et savoir-faire
Entreprises. Vous recrutez ? Vous ne savez plus quel moyen utiliser pour attirer les candidats ? Les métiers en règle générale sont peu voire pas connus. Certains souffrent d’une mauvaise image. Imaginer le métier de votre beau-frère, ami, cousin… entre l’imaginaire et le réel, il y a souvent un grand pas… Pour faire changer le regard, inutile de chercher à convaincre. Il faut d’ailleurs déjà avoir les personnes en face de soi pour cela. En montrant à quoi ressemble leur quotidien, vous n’êtes plus dans la démonstration, mais dans l’invitation à faire tomber les a priori. Pour attirer, il faut savoir se dévoiler.
Branches professionnelles. Les métiers de votre secteur d’activité n’ont pas une cote d’enfer ? Les emplois à pourvoir ne font pas toujours partie des métiers « chouchous » notamment des jeunes lors de leurs parcours et orientations scolaires. Pour parler à une cible, il faut en adopter les codes. Avec la vidéo de jeunes en action dans l’entreprise, on peut se projeter et s’identifier. Liker et partager une vidéo, c’est déjà montrer que l’on est intéressé.
Collectivités locales. Les entreprises de votre territoire sont des pépites, mais elles peinent à se faire connaître ? Pour faire rayonner son attractivité, l’action groupée a de l’impact. En associant les savoir-faire des entreprises à la vie locale, les futurs habitants des lieux sont attirés par un ensemble : l’activité économique et la qualité de vie. On aime choisir sa prochaine séance de ciné avec une bande-annonce vidéo, plutôt qu’un texte de résumé.
La vidéo fait monter l’audimat des métiers
Certains intitulés de métiers ne déchaînent pas les foules. Nous, vous, on a tous des idées reçues. L’image et le son peuvent les faire voler en éclats. Poser une caméra dans l’entreprise et faire un gros plan sur le quotidien d’une collaboratrice / d’un collaborateur, c’est plus qu’un « spot de pub », c’est le début d’une rencontre.
C’est un visage et une voix. On n’a pas envie de discuter avec une fiche métier, par contre, lorsque c’est une personne, Alice, Paul, Nathalie ou Léo, qui nous parle, on tend l’oreille. On n’est pas loin de l’émission de télé-réalité (en plus soft) avec l’envie de voir ce qui normalement est caché.
Ce sont des outils et des gestes. Une capture vidéo de quelques secondes d’un.e professionnel.le en action en dit plus que plusieurs paragraphes d’explications. On est spectateur des objets de travail et de leur manipulation. C’est comme si on y était.
C’est un témoignage d’égal à égal. Ceux qui exercent le métier les racontent avec les mots simples de leur quotidien, comme ils parleraient à un ami ou à une personne de sa famille. C’est même parfois émouvant. C’est aussi du savoir-être.
C’est un lieu de travail et une ambiance. Une vidéo sur un métier ne se filme pas sur un fond blanc (ou un fond vert), c’est toute la vie de l’atelier ou du service qui est captée. Les couleurs, les espaces, les interactions… C’est mieux qu’un feuilleton.
La vidéo renforce les autres supports de communication
Une série de vidéos ne vient pas détrôner les autres actions de communication. Au contraire, elle les renforce. On vous explique comment.
Site internet. Une vidéo attire l’œil dès la page d’accueil du site. Il est également intéressant de les positionner dans plusieurs rubriques en complément des articles. Le but est de répondre aux attentes des différents profils de visiteurs.
Notre tip : créez également une rubrique « Toutes nos vidéos » ou « En coulisses », sur votre site internet pour rassembler au même endroit les différentes réalisations.
Réseaux sociaux. La vidéo fait un tabac sur les réseaux sociaux : + 80% du flux média actuel, c’est de la vidéo. Un fil d’actualité varié, ce sont des liens vers des articles, des Posts et tweets d’ambiance, des clins d’œil à des initiatives de vos partenaires et des vidéos qui se déclenchent en automatique. La vidéo génère de nombreux likes et commentaires qui donnent de la lumière à vos autres publications.
Notre tip : répondez à toutes les personnes qui interagissent avec vos publications en les remerciant ou même en engageant déjà l’échange. C’est déjà un début de conversation.
Salons et événements. Sur un salon, on ne sait pas toujours dans quelle allée avancer. Des vidéos projetées sur un écran à l’intérieur d’un stand créent un espace intermédiaire. On a tous été des visiteurs parfois intimidés, ou gênés, pour engager la première phrase. La vidéo est un parfait sujet de première discussion.
Notre tip : sur les flyers et la documentation que vous laissez en main propre, indiquez le lien pour retrouver toutes vos vidéos.
Pages Carrières et Offres d’emploi. La rubrique Emploi d’un site d’entreprise contient : des informations sur la vie de l’entreprise, la description des métiers… et les offres d’emploi. Plus cette rubrique est riche, plus elle retient l’attention. La vidéo est une pièce en plus pour montrer la vie de l’entreprise et zoomer sur les savoir-faire, ambiances et savoir-être.
Notre Tip : Dans un post sur les réseaux sociaux, vous pouvez publier la vidéo et le lien vers l’Espace Carrières pour faire gagner du temps aux candidats motivés.
Les possibilités sont multiples. Notre métier, c’est de valoriser le vôtre.
Allez fini de parler et d’écrire. Ce n’est pas tout de lire un article, maintenant, justement, vous voulez voir à quoi ça ressemble. Alors, rendez-vous sur notre chaîne Youtube Jeviensbosserchezvous pour et peut-être avoir envie de changer de métier.
Je viens bosser chez vous a une chaîne Youtube et un site internet avec plein de choses dessus, et pas que des vidéos. Des Podcasts par exemple.
J’ai testé le théâtre d’improvisation comme outil de recrutement…
Lors d’un forum emploi organisé par L4M, j’ai eu l’occasion de participer à un atelier de recrutement un peu spécial… Suivez-moi dans cette expérience originale, dans la peau d’un candidat tout aussi spécial !
Lors d’un forum emploi organisé par L4M, j’ai eu l’occasion de participer à un atelier de recrutement un peu spécial… Suivez-moi dans cette expérience originale, dans la peau d’un candidat tout aussi spécial ! Un espace neutre d’une dizaine de mètres carrés avait été aménagé au cœur des stands. Nous étions sept cobayes, plus l’animatrice du Criporteur, pour cette séance de théâtre d’improvisation. A priori, personne ne se connaît et on ne sait pas qui sont les candidats ni les recruteurs. L’observation sera primordiale.
Se lâcher sous le regard des autres
Premières minutes, premiers échauffements d’abord ! Quelques exercices de gestes et de voix, pour se mettre à l’aise, se détendre aussi. Ça stresse un peu… c’est normal. L’animatrice bienveillante dédramatise la scène. Un seul mot d’ordre : lâchez-vous ! Soyez comme vous êtes. Ça me rappelle un slogan… Pas facile sous le regard inquisiteur des autres dont on sait que certains sont là pour vous recruter.
En équipe ou en solo
Allez, on se jette dans le bain ! Il s’agit, dans un premier temps, de marcher dans l’espace. Chacun affiche un beau sourire de circonstance. Première consigne : 3 secondes pour former une ligne devant l’animatrice. Perdu : nous étions en colonne ! D’où l’importance de bien écouter. Deuxième consigne : les jeans d’un coté ; les sans-jeans de l’autre… Chacun s’organise en fonction des autres. Le résultat est correct. Troisième jeu : se ranger du plus petit au plus grand. Beau travail d’équipe : certains se baissent pour se mettre au diapason de l’équipe.
Improviser et recruter
Le vif du sujet arrive : les fameuses saynètes d’improvisation. C’est là que ça se corse… Serai-je à la hauteur ? Comment faire ? En trio, nous jouons chacun un rôle : l’un pose le décor, l’autre amène une situation de crise et le troisième a la solution. L’occasion de percevoir comment chacun s’exprime, occupe l’espace, ose ou non… Il faut jouer et s’amuser finalement.
Bas les masques !
Les recruteurs observent mais jouent aussi. Après trois quarts d’heure, bas les masques ! Chacun se présente. Fin de l’atelier. Les échanges se poursuivent. Après l’observation des attitudes et savoir-être, les recruteurs (du groupe immobilier Giboire ce jour-là) s’intéressent maintenant aux parcours des uns et des autres, avec bienveillance, toujours.
En première approche efficace
Une jeune femme en reconversion attire les regards et l’intérêt. Son dynamisme et son aisance ont joué en sa faveur. Une proposition de rendez-vous lui sera sans doute faite. Quant à moi, je repars tester d’autres recruteurs, avec l’impression d’avoir vécu une belle expérience… Et vu l’enthousiasme des recruteurs présents ce jour-là, je me dis que c’est vraiment un outil humain efficace pour une première approche, qui casse les codes du recrutement classique. Avec le mérite de briser la glace tout de suite dans des situations de partage où l’attitude compte beaucoup et traduit les personnalités. Merci à tous de m’avoir accepté et recruté en intrus pour cet atelier 😉
Géry Bertrande