Anna bosse de nuit comme infirmière et elle y voit de nombreux avantages. Son rythme de travail ? De 19h20 à 7h20. Impeccable pour aller chercher les enfants à l’école, par exemple, dans le respect de l’équilibre vie pro / vie perso. Et Anna connaît son planning un an à l’avance. Elle a même des « semaines blanches » de repos compensateur à intervalles réguliers. La rémunération est attractive en conséquence. « J’ai choisi la nuit principalement pour le rythme justement. Je trouve que l’on a plus de temps pour soi« , explique-t-elle.

Travail de nuit

La nuit, une nouvelle journée de travail commence, en équipe ! « Je suis là pour prendre soin des patients pendant que tout le monde dort. Je fais des soins, je donne les traitements, je rassure. Mon but, c’est que leur nuit soit la plus sereine possible« , confie la jeune femme. Jamais seule, Anna peut compter sur sa collègue aide-soignante, le référent de nuit, le service des urgences… Elle n’est pas veilleuse de nuit, contrairement aux idées reçues !

Comme la journée, il y a des soins à prodiguer, des traitements à préparer, des surveillances, des urgences aussi… La nuit c’est plus calme, mais pas moins rythmé. C’est ce qu’apprécie Anna : « Généralement quand on choisit la nuit, on tient beaucoup au calme. D’ailleurs l’une de nos missions c’est de le préserver. On travaille en faisant le moins de bruit possible, le plus doucement possible… Les patients ont besoin de se reposer. » L’équipe de nuit instaure un climat de confiance, souvent formée à l’hypnose conversationnelle pour apaiser.

Solidarité en équipe

Il y a une solidarité et il n’est pas rare de croiser une infirmière « volante » d’un autre service venu prêter main forte. « Que ce soit le jour ou la nuit, de manière générale, les équipes soignantes sont très soudées. On vit des choses fortes donc on crée des liens forts ! Mais la nuit je dirais qu’il y a une forme de solidarité, d’entraide entre services qui est particulière« , ajoute Anna.

Ses missions nombreuses et variées

Quelles sont ses missions exactement ? « On commence vers 19h20 avec les transmissions. Ensuite on organise nos soins, donc on prépare notre tournée. C’est-à-dire que l’on va passer dans chacune des chambres voir les patients, détaille Anna. Le premier tour se fait vers 20h : soins, traitements, prise de constantes… Quand on a fini, on complète les dossiers patients, on trace dans les dossiers ce que l’on a fait comme soins. On trace aussi ce que le patient nous a mentionné ou ce que nous avons remarqué. »

La nuit passe vite !

Il est déjà minuit dans le service ! Je n’ai pas vu le temps passer tellement le métier est passionnant et humain. C’est l’heure de notre deuxième tour. « On prend aussi un moment pour manger. Ensuite on prépare les traitements pour les 24 prochaines heures, on prépare les transmissions pour le matin, les sorties éventuelles… Et enfin, un dernier tour vers 5h – 6h. » Anna remplit plein d’autres missions la nuit : être disponible pour les patients qui appellent, appeler un médecin pour une question, organiser un transfert, installer les patients qui arrivent depuis les urgences. Et en fin de nuit, c’est le temps des préparations pour le bloc opératoire !

👏 👏 Merci et bravo à Anna et toute l’équipe de l’hôpital pour leur accueil.

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Direction le vestiaire pour le bloc opératoire de bon matin, dans cet épisode inédit en immersion au cœur de la Santé… C’est un univers qui intrigue, parfois qui impressionne. Aujourd’hui, je vous ouvre les portes du bloc ! Le métier d’infirmier de bloc opératoire se structure en deux missions : « Je fais beaucoup de missions mais j’ai deux grands rôles, m’explique la jeune femme dynamique. Je suis principalement aide opératoire ou infirmière circulante. Circulante : comme son nom l’indique, il s’agit de la personne qui circule dans la salle pour s’assurer que tout se déroule au mieux. Quant à l’aide opératoire, elle assiste le chirurgien directement sur le champ opératoire du début à la fin de l’opération. Je suis sa 3e et 4e main. »

Son quotidien

Nacera a surtout une grande responsabilité puisqu’elle est garante de la sécurité du patient tout au long de l’intervention. Un véritable univers à part entière mais finalement peu connu. « L’essayer c’est l’adopter ! », sourit l’infirmière aux petits soins pour ses patients qu’elle accueille, accompagne, rassure aussi, etc. Nacera vérifie tout.

Solidarité et équipe soudée

❣️ L’ambiance chaleureuse du bloc commence à me plaire et je ne tourne même pas de l’œil : la dynamique d’équipe, la collaboration étroite avec les autres professionnels : chirurgiens, anesthésistes, infirmier anesthésiste, aide-soignante… Ici, c’est solidarité, équipe soudée et beaucoup d’humour pour prendre du recul. Le niveau de concentration reste important donc besoin de décompresser et de légèreté ! Son rythme de travail ? « Il y a trois trames possibles : soit on est du matin de 7h30 à 15h15. Soit du soir de 12h40 à 20h. Soit de journée entière de 7h30 à 18h15. On a une vision sur notre planning plusieurs mois à l’avance. Donc c’est facile de s’organiser ou de se projeter. »

Pourquoi elle aime son métier ?

Nacera adore son métier qui lui permet d’évoluer vers d’autres spécialités liées à la taille du plateau technique de l’Hôpital Privé du Confluent qui recrute à Nantes ou comme cadre de bloc. Et bien sûr, elle peut passer du côté hospitalisation si elle le souhaite et inversement. Ce n’est pas les possibilités qui manquent au sein de l’établissement. Ce que Nacera aime dans cette entreprise ? La solidarité et la cohésion d’équipe, le 13e mois, les primes d’intéressement et de participation, les soirées conviviales organisées chaque année, sans oublier les team building, etc. Il y a même une salle de sport pour le personnel et des séances de bien-être offertes toute l’année : Pilates, yoga, circuit-training, réflexologie !

👏 👏 Merci et bravo à Nacera et toute l’équipe de l’hôpital pour leur accueil.
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Direction l’Institut de cancérologie Catherine de Sienne, dans cet épisode inédit en immersion au cœur du Soin, à la découverte du métier de manipulateur en radiothérapie… La radiothérapie fait partie en effet des traitements les plus fréquemment utilisés en cancérologie. Et ce service est l’un des centres de radiothérapie les plus importants de la région, avec la réalisation de près de 40.000 séances par an !

Son quotidien

Nous voilà équipés et protégés, avec un dosimètre. Ici, aucun risque d’exposition aux rayonnements : le bunker nous protège. Eh oui, il s’agit bien d’un bunker avec son épaisse porte blindée… « Avec ses murs de 180 cm d’épaisseur en béton de haute densité, c’est pour protéger le public et toutes les personnes qui y travaillent« , précise Mélanie qui bosse toujours en binôme, avec du matériel de pointe. « Ce sont des accélérateurs de particules. Il y en a 4 dans le service. Du matériel biomédical très sophistiqué ! L’établissement a renouvelé toutes les machines du service ces dernières années, on travaille avec de super équipements« , confie la jeune professionnelle qui accueille le patient, l’installe en musique, suit les protocoles de soins en lien avec les médecins cadres… Son métier est très varié et toujours en équipe. « On participe souvent à des groupes de travail : soit des formations flash avec les médecins, soit des analyses de pratiques pour s’améliorer… »

Quelles études et parcours ?

❣️ Mélanie a suivi des études de manipulateur en électroradiologie médicale sur 3 ans. « Une fois le diplôme obtenu, tu peux t’orienter soit vers la radiologie, en médecine nucléaire ou en radiothérapie… Et pour moi, la radiothérapie c’est l’univers le plus riche, car tu revois les mêmes patients fréquemment sur plusieurs semaines. Tu peux créer du lien avec eux, ils sont en confiance« , confie Mélanie qui aime ce relationnel et les responsabilités. « Tu sais que ce que tu fais c’est hyper important dans son parcours de soin. Dès que j’ai fait mon premier stage en radiothérapie, j’ai su que c’est ça que je voulais faire ! » Pour Mélanie, « en radiothérapie, il y a une véritable notion de suivi du patient. Au cours du traitement, les manips sont les seuls à voir le patient tous les jours. En ça c’est totalement différent des spécialités de diagnostic, comme la radiologie ou la médecine nucléaire, où les patients ne sont vus qu’une seule fois. Ici on a un véritable rôle de vigilance, d’observation et d’accompagnement tout au long du traitement. »

Son rythme et son évolution ?

Mélanie bosse du lundi au vendredi. Pas de travail de nuit, ni de weekend, ni de jours fériés ! « On travaille 7 heures par jour, soit du matin de 6h30 à 14h15, soit de l’après-midi de 12h15 à 20h.’

Et son évolution ? « Ce n’est pas partout le cas, explique Mélanie. Mais au Confluent quand on est manip on peut aussi se former à l’entretien patient, au scanner, à la dosimétrie ou alors tu peux aussi devenir référent projet. »

👏 👏 Merci et bravo à Mélanie et toute l’équipe de l’hôpital pour leur accueil.
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