Le métier de manipulateur en radiothérapie
à l’Hôpital Privé du Confluent

Direction l’Institut de cancérologie Catherine de Sienne, dans cet épisode inédit en immersion au cœur du Soin, à la découverte du métier de manipulateur en radiothérapie… La radiothérapie fait partie en effet des traitements les plus fréquemment utilisés en cancérologie. Et ce service est l’un des centres de radiothérapie les plus importants de la région, avec la réalisation de près de 40.000 séances par an !

Son quotidien

Nous voilà équipés et protégés, avec un dosimètre. Ici, aucun risque d’exposition aux rayonnements : le bunker nous protège. Eh oui, il s’agit bien d’un bunker avec son épaisse porte blindée… « Avec ses murs de 180 cm d’épaisseur en béton de haute densité, c’est pour protéger le public et toutes les personnes qui y travaillent« , précise Mélanie qui bosse toujours en binôme, avec du matériel de pointe. « Ce sont des accélérateurs de particules. Il y en a 4 dans le service. Du matériel biomédical très sophistiqué ! L’établissement a renouvelé toutes les machines du service ces dernières années, on travaille avec de super équipements« , confie la jeune professionnelle qui accueille le patient, l’installe en musique, suit les protocoles de soins en lien avec les médecins cadres… Son métier est très varié et toujours en équipe. « On participe souvent à des groupes de travail : soit des formations flash avec les médecins, soit des analyses de pratiques pour s’améliorer… »

Quelles études et parcours ?

❣️ Mélanie a suivi des études de manipulateur en électroradiologie médicale sur 3 ans. « Une fois le diplôme obtenu, tu peux t’orienter soit vers la radiologie, en médecine nucléaire ou en radiothérapie… Et pour moi, la radiothérapie c’est l’univers le plus riche, car tu revois les mêmes patients fréquemment sur plusieurs semaines. Tu peux créer du lien avec eux, ils sont en confiance« , confie Mélanie qui aime ce relationnel et les responsabilités. « Tu sais que ce que tu fais c’est hyper important dans son parcours de soin. Dès que j’ai fait mon premier stage en radiothérapie, j’ai su que c’est ça que je voulais faire ! » Pour Mélanie, « en radiothérapie, il y a une véritable notion de suivi du patient. Au cours du traitement, les manips sont les seuls à voir le patient tous les jours. En ça c’est totalement différent des spécialités de diagnostic, comme la radiologie ou la médecine nucléaire, où les patients ne sont vus qu’une seule fois. Ici on a un véritable rôle de vigilance, d’observation et d’accompagnement tout au long du traitement. »

Son rythme et son évolution ?

Mélanie bosse du lundi au vendredi. Pas de travail de nuit, ni de weekend, ni de jours fériés ! « On travaille 7 heures par jour, soit du matin de 6h30 à 14h15, soit de l’après-midi de 12h15 à 20h.’

Et son évolution ? « Ce n’est pas partout le cas, explique Mélanie. Mais au Confluent quand on est manip on peut aussi se former à l’entretien patient, au scanner, à la dosimétrie ou alors tu peux aussi devenir référent projet. »

👏 👏 Merci et bravo à Mélanie et toute l’équipe de l’hôpital pour leur accueil.
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