Qui veut fabriquer du paracétamol
en France chez Ipsophène ou Seqens ?
Au sud de Toulouse, dans la région Occitanie, la startup Ipsophène veut ouvrir la première usine de paracétamol en Europe en 2025. A la clé : 28 M€ investis et 40 emplois. A moins que son confrère Seqens la double en Isère…
Annoncée déjà comme la première usine européenne de paracétamol, Ipsophène doit produire 3.000 à 4.000 tonnes (par an) de ce médicament au premier semestre 2025. La commercialisation, elle, est attendue au printemps 2025 auprès de laboratoires notamment français. C’est au sud de Toulouse, dans un bâtiment de 5.000 mètres carrés sur l’Oncopole, que ce projet porté par Jean Boher doit voir le jour avec un investissement conséquent de 28 millions d’euros, financé à 15% par la région Occitanie.
Jobs en vue
En jeu : 35 à 40 créations d’emplois prévus. Ce projet doit remédier en partie à la pénurie de médicaments dans l’Hexagone suite au Covid. Les coûts de production seront réduits et l’usine innovante et respectueuse de l’environnement, promet son promoteur, même si le prix de vente resterait 30 à 40% plus élevé que les produits d’importation.
Retrouver une souveraineté
La course à la souveraineté pharmaceutique est lancée ! En Isère, le confrère Seqens investit aussi pour produire 10.000 tonnes du fameux antalgique par an sur son site historique de Roussillon. En 2021, il avait annoncé une centaine d’emplois et 75 M€ liés à ce projet de délocalisation. Le projet, initialement annoncé pour 2024, est reporté à 2026…
Aujourd’hui, environ 85% du principe actif du paracétamol est importé d’Inde, de Chine ou des Etats-Unis. Et depuis 2009 et la fermeture de la dernière usine, l’Europe n’en fabrique plus. A Toulouse, Jean Boher joue la carte de la souveraineté européenne, si chère aux politiques.
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