Naval Group est sous l’eau avec ses embauches : 1.500 jobs à pourvoir !
Malgré le prestige de sa marque, son aura internationale, sa santé financière et sa dynamique économique actuelle qui s’est récemment traduite par un contrat record
Malgré le prestige de sa marque, son aura internationale, sa santé financière et sa dynamique économique actuelle qui s’est récemment traduite par un contrat record – 12 sous-marins par l’Australie pour quelque 31 milliards d’euros qui devraient occuper 750 salariés à temps plein notamment du côté de Cherbourg -, Naval Group « peine à recruter » ! Son président-directeur général Hervé Guillou l’affirme haut et fort dans Le Parisien. Terrible n’est pas que le nom d’un sous-marin…
Techniciens, ouvriers, ingénieurs recherchés !
En 2019, ce « leader mondial du naval de défense » doit recruter 1.500 personnes dans le monde entier. Malgré son attractivité, Naval Group n’attire pas autant de profils qu’il le souhaiterait, notamment chez les techniciens et ouvriers, mais aussi les ingénieurs (cybersécurité, Intelligence Artificielle, data-scientists…). Salaire annuel le plus bas : 24.600 euros pour l’ouvrier en sortie d’école. Avis aux amateurs !
Carnet de commandes plein
Naval Group, qui emploie 14.800 collaborateurs dans une vingtaine de pays, a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 3,61 milliards d’euros, en hausse de 13%, pour un résultat net consolidé de 178,2 millions d’euros (93,2 M€ en 2017). Son carnet de commandes tutoie les 14 milliards d’euros ! Hervé Guillou de déclarer : « Nous bénéficions d’une dynamique de marché positive, avec d’une part une loi de programmation militaire française qui nous engage et assure une bonne visibilité sur les grands programmes, et d’autre part un marché international en croissance. »
Géry