L’emploi repart : le recrutement toujours plus difficile
Bonne nouvelle : l’emploi repart à la hausse ! L’Insee vient de confirmer la création nette de 268.800 postes salariés en 2017, soit une progression annuelle de +1,1%.
Bonne nouvelle : l’emploi repart à la hausse ! L’Insee vient de confirmer la création nette de 268.800 postes salariés en 2017, soit une progression annuelle de +1,1%. Après avoir « détruit » des emplois avant 2015, le secteur privé affiche même de belles performances : 277.700 créations en 2017 (+1,5%), 236.300 créations en 2016, 103.100 en 2015.
VOYANTS AU VERT, RECRUTEMENTS DANS LE ROUGE !
Les carnets de commandes font le plein et tous les voyants sont désormais au vert. La croissance française tourne autour des 2%. Applaudissements ! Murielle Pénicaud, la ministre du Travail en tête : « C’est la plus forte hausse depuis 10 ans », a-t-elle déclaré le 13 mars lors de la présentation de la situation du marché du travail, en présence des économistes Mathilde Lemoine et Patrick Artus et de la directrice de la DARES, Selma Mahfouz.
TOUJOURS PLUS DE DIFFICULTÉS À RECRUTER
Revers de la médaille : les entreprises peinent à recruter. « Parallèlement aux fortes créations d’emploi durant l’année 2017, des tensions sur l’appareil de production apparaissent. Les entreprises sont confrontées à des difficultés croissantes de recrutement, comme cela s’observe également dans d’autres pays européens », constate le ministère.
EN JEU : 0,5 POINT DE CROISSANCE…
Selon certains analystes, ces galères de recrutement coûteraient même à la France un demi-point de croissance ! Fin 2017, une entreprise sur deux déclarait « rencontrer des barrières pour embaucher davantage » ; 32 % des entreprises, soit plus de la moitié de celles qui rencontrent des barrières à l’embauche, citent « le manque de main-d’œuvre compétente disponible parmi les barrières à l’embauche, ce qui en fait la principale difficulté parmi celles évoquées, devant l’incertitude liée à la situation économique, les coûts liés à l’emploi et enfin la règlementation », écrit le ministère dans son rapport conjoncturel. Le défaut de formation initiale est pointée du doigt, même si les entreprises font aujourd’hui l’effort nécessaire pour intégrer leurs nouveaux collaborateurs, même sans qualification.
@GBertrande
▶Lire l’enquête du ministère du Travail ICI