Chez les industriels de l’aéronautique, des turbulences pour pourvoir l’emplois!
Le Salon du Bourget a une nouvelle fois fait décoller les statistiques en 2019 : 140 milliards de dollars de contrats signés, 316.470 visiteurs en une semaine…
Le Salon du Bourget a une nouvelle fois fait décoller les statistiques en 2019 : 140 milliards de dollars de contrats signés, 316.470 visiteurs en une semaine... Il a fermé ses portes mais les industriels ont toujours autant de mal à recruter. De quelque 10.000 offres d’emplois identifiées il y a deux ans, on est passé à 22.000 postes à pourvoir cette année. En 2018, 15.000 recrutements ont été signés, selon Bruno Le Maire, notre ministre de l’Economie qui met aussi son énergie pour la bonne cause de l’attractivité de ces métiers parfois peu valorisés, notamment auprès des jeunes.
L'#industrie aéronautique recrute comme l'ensemble de l'industrie française ! 15 000 recrutements ont eu lieu en 2018 dans la filière aéronautique. Mettons toute notre énergie sur la valorisation des métiers auprès des jeunes #SIAE19 #SalonDuBourget pic.twitter.com/1uY4S3Ns4u
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) June 18, 2019
Attractivité
Des acteurs comme Airbus, Stelia, MBDA, l’Armée de l’air… font régulièrement part de leurs difficultés à recruter. Et même la mobilité interne pose parfois problème hors des zones de forte attractivité que peuvent être Toulouse ou même Saint-Nazaire. La filière fait face à des turbulences en matière d’emploi, alors que les savoir-faire et atouts sont légion. « La France est l’un des rares pays dans le monde à disposer d’une filière aéronautique permettant de construire un aéronef de A à Z », défend le gouvernement.
Une filière d’avenir
Avec un millier d’acteurs qui représentent 300.000 emplois et plus de 65 milliards d’euros de chiffre d’affaires, les débouchés ne manquent pourtant pas ! Cette filière porteuse d’avenir forme du CAP à l’ingénieur.
Géry