33.489 emplois générés par les investissements étrangers en 2017 en France
« Choose France », le slogan de l’équipe Macron, semble avoir été entendu des investisseurs étrangers. Ils reviennent en force dans l’Hexagone.
« Choose France », le slogan de l’équipe Macron, semble avoir été entendu des investisseurs étrangers. Ils reviennent en force dans l’Hexagone. En 2017, 1.298 nouvelles décisions d’investissements étrangers ont été prises (+16% par rapport à 2016), générant la création ou le maintien de 33.489 emplois, selon les derniers comptes de Business France. Ce qui constitue une moyenne de 25 décisions par semaine !
Rattrapage
Etonnamment, le cabinet EY ne comptabilise pas les mêmes données : le retour des investisseurs étrangers se traduit par 1.019 projets selon ses statistiques, en progression de +31%. « La France se hisse quasiment au niveau de ses grands concurrents, le Royaume-Uni et l’Allemagne », indique EY.
Toutes les régions ne sont pas égales face à leur pouvoir attractif. Certaines tirent mieux leur épingle du jeu que d’autres et des spécificités se dessinent : R&D pour Rhône-Alpes et Bretagne ; centres de décision pour Paris…
La France attire
« Les bonnes performances françaises s’expliquent notamment par un rebond du potentiel d’attractivité du pays sur les items relatifs à l’environnement des affaires, le dynamisme de son économie, l’expertise sectorielle et une bonne connaissance des réformes entreprises ces dernières années », explique-t-on chez Business France.
Les USA en tête !
Cette croissance se traduit par des projets industriels en hausse de 23%, dont 16% portés par des investisseurs allemands. « Ils privilégient la France comme premier marché des investissements hors de ses frontières et en Europe. » Les projets de R&D ont, eux aussi, augmenté en un an (+9%), « activités dominées par les investissements américains ».
Les Etats-Unis retrouvent d’ailleurs la première place des pays investisseurs en France, même si 58% des investissements restent d’origine européenne. La France tirerait-elle déjà profit du Brexit ? Sans doute encore un peu tôt pour l’affirmer.
Géry Bertrande