

Vidéo de marque employeur : l’aventure entrepreneuriale JeViensBosserChezVous
Entretien avec le journaliste économique Géry Bertrande (alias Géryoutubeur), fondateur et animateur du concept JeViensBosserChezVous #JVBCV.
Entretien avec le journaliste économique Géry Bertrande (alias Géryoutubeur), fondateur et animateur du concept JeViensBosserChezVous #JVBCV. Depuis 2018, son équipe bosse l’attractivité et la marque employeur des entreprises et des organisations de toutes tailles et de tous secteurs, grâce au média vidéo, réseaux sociaux et Youtube. Zoom sur une belle aventure entrepreneuriale en équipe, partout en France et même au-delà.

Temps de lecture : 8 min
> Article publié dans le cadre d’une newsletter adressée par Hachette x Bpifrance à 30.000 enseignants de France
Journaliste de profession, Géry, tu as décidé de créer ton entreprise il y a 4 ans maintenant. Un concept inédit associé à une chaîne Youtube : Je Viens Bosser Chez Vous. Quel a été le déclic ?
A force de côtoyer des entrepreneurs et de visiter des entreprises pour valoriser leurs actualités pendant une vingtaine d’années, ce quotidien m’a donné envie de me lancer dans l’entrepreneuriat. Je voyais bien qu’il me fallait également réinventer mon métier, à l’époque très lié à la presse écrite. La vidéo représente aujourd’hui 80% du flux média web. En tant qu’homme de projets et de réseaux, il fallait passer à l’action !
D’où est née l’idée de ton concept Je Viens Bosser Chez Vous ?
Géry : J’avais envie de créer mon propre média, de partager ce que je voyais au quotidien dans les entreprises dynamiques. J’avoue que j’en avais un peu marre aussi d’entendre des dirigeants me confier qu’ils n’avaient pas d’image de leur boîte, qu’ils galéraient à recruter… Tout le monde ne s’appelle pas Airbus ! L’immersion et l’authenticité ont guidé la création du concept. Des émissions m’ont aussi inspiré. Souvenez-vous de StripTease : une caméra filme le quotidien des « vrais » gens. Sans commentaire. Il me fallait trouver ma voie et proposer une adaptation au monde professionnel. Le leitmotiv de notre équipe : faire les lignes et faire le job. Partager le quotidien de celles et ceux qui bossent pour donner envie de travailler.
Comment s’est passée la création de l’entreprise ? Quels conseils à donner ?
Géry : C’est assez paradoxal. Mûrement réfléchi, le lancement s’est fait un peu sur un coup de tête. Il fallait se lancer. Pas de conseil à donner, si ce n’est d’oser et de croire en ses rêves. Après tout, qu’a-t-on à perdre à essayer ? Pas grand chose finalement… Parler de ses projets à son entourage, personnel comme professionnel, permet de confronter ses idées, des les challenger et de tracer sa route avec des jalons importants et un réseau. Ceux qui veulent vous aider se manifesteront naturellement.
Pourquoi avoir créé une chaîne Youtube ?
Géry : Youtube s’est imposé rapidement. La plateforme reste le n°1 mondial. Mettre un peu de pro au milieu des vidéos d’humour, de santé, beauté, bien-être, voyage… ça ne fait pas de mal non ? Bon d’accord, on est encore une goutte d’eau dans cet océan, mais le public tombe forcément sur nous ici. C’est gagné !

Quel bilan 4 ans après ?
Géry : Le bilan est très positif. En moyenne, depuis 4 ans, nous produisons et diffusons un épisode chaque semaine sur nos réseaux : Youtube, mais aussi Linkedin, Facebook, Twitter, Instagram et notre site web. Je vous laisse compter le nombre de jobs ainsi testés et mis en lumière. Ils sont souvent méconnus. Qui connaît le métier de pointeur, celui de formaliste, de tourier… ? Sans compter nos formats spéciaux, moins visibles, créés et personnalisés aux couleurs et à l’image de nos clients. Ils sont nombreux, de toutes tailles, de tous horizons et secteurs. Notre format s’adapte à tous. J’en profite d’ailleurs pour les remercie de leur fidélité. Je vais vous faire une confidence : nous ne les démarchons pas. C’est notre production qui fait notre prospection. Autant vous dire que nous sommes visibles et surtout nos clients à travers nous. Quel plaisir et quel confort de travailler avec et pour des personnes qui ont envie de bosser avec vous ! Ensemble, nous tissons des liens forts.
Quels retours ont-ils de leur côté ?
Géry : Là aussi, les retours sont bénéfiques, notamment en terme de marque employeur. Nous n’avons pas de baguette magique : nous n’allons pas recruter à leur place. Aux DRH, nous disons : « Arrêtez de chercher à recruter ! Bossez plutôt votre attractivité. » Et ça marche ! Des « candidats improbables » ou qui s’ignorent, comme je les appelle, marquent un intérêt parce qu’ils ont vu leurs futurs collègues, environnement de travail… Après, c’est leur job de les recruter et les fidéliser. Nos clients bénéficient de plusieurs caisses de résonance : d’abord la leur, mais aussi celle de leurs salariés (plus enclins à partager une vidéo dans laquelle ils sont acteurs), la nôtre à travers nos communautés et celle de nos partenaires.
Quelles sont vos perspectives à présent ?
Géry : Aujourd’hui, le concept s’élargit. Techniquement d’abord : vidéos originales, mais aussi podcasts, photos, événements d’entreprises, drone extérieur comme intérieur… Et puis l’équipe s’est agrandie. Dès l’origine, j’avais à coeur d’incarner dans ma propre entreprise la diversité de la Société dans laquelle nous vivons. Cela passe par un alter ego féminin, devant la caméra : Laetitia, basée à Lille, fait désormais rayonner la marinière JVBCV. D’autres nous rejoindront, dans d’autres régions, pourquoi pas à l’international… Notre duo a d’ailleurs entamé un tour de France de l’agroalimentaire, sous forme de websérie. Nous formons aussi des « salariés ambassadeurs » de leur entreprise, de futurs Youtubeurs internes au cœur même des organisations pour les valoriser. Et puis, derrière les caméras, œuvre une équipe de professionnels engagés : des femmes et des hommes de l’ombre, au talent immense. Ce sont des emplois que nous portons avec fierté. Au total, JVBCV représente aujourd’hui une dizaine de personnes.




Créer son studio vidéo en entreprise avec JeViensBosserChezVous ?
Vu la situation sanitaire, les déplacements professionnels se font plus rares, tout comme les salons, forums, prospections commerciales… Vive le distanciel !
Vu la situation sanitaire, les déplacements professionnels se font plus rares, tout comme les salons, forums, prospections commerciales… Vive le distanciel ! Encore faut-il savoir le gérer. Des entreprises créent leur propre studio vidéo interne. Il faut ensuite se former à la prise de parole en public et gérer l’interview face caméra en live. Exemple de mission réussie chez l’équipementier automobile Cooper Standard…
Nouveau duo avec ma complice Aline Jalliet chez CooperStandard à Vitré, en Bretagne où il dispose de son centre R&D… L’équipementier automobile américain a créé son propre studio vidéo pour apporter à ses équipes françaises des solutions de communication innovantes à distance. C’est parti pour le live maîtrisé à distance avec présentations et interview vidéo !
Moins de déplacements pros, plus de vidéo à distance !
Le contexte ? Vu la situation sanitaire, les déplacements professionnels se font plus rares, tout comme les salons, forums, prospections commerciales… Vive le distanciel ! Encore faut-il savoir le gérer.
Créer son studio vidéo en 3 étapes
Notre mission en 3 temps pour gérer des sessions live en distanciel avec ses clients :
1. S’équiper en studio live mobile
Il faut d’abord s’équiper en caméras, micros cravates, régie mobile autonome… Des prestataires comme notre partenaire Veo-Labs ont la compétence pour aider les entreprises à créer leur studio vidéo de manière très simple.
2. Former ses équipes
Le matériel c’est bien, mais ça ne fait pas tout ! Devant une caméra, en conditions « live » en direct, il faut savoir s’exprimer avec clarté et concision. D’où la nécessité de se former à la prise de parole en public pour être à l’aise face à la caméra. C’est la partie d’Aline Jalliet, notre partenaire, formatrice coach de la voix.
3. Écrire un scénario pertinent
Après la formen place au fond ! Il faut creer un contenu pertinent pour le live vidéo. L’écriture de scénario avec des professionnels, comme des journalistes, est indispensable. Les entreprises peuvent aussi créer des capsules vidéo qui vont venir ponctuer une session live vidéo à distance, de type visioconférence. Ce seront des respirations pour les personnes qiui animeront le live devant la caméra.
🎬 Prêts à passer à l’action ? Ça tourne ! Bravo et merci à la team Cooper Standard, pour sa confiance. L’équipe bretonne de cet industriel a relevé le défi en s’équipant d’un studio vidéo autonome. Une première session live en visioconférence a été réussie, avec un client important à distance réunissant une vingtaine de personnes.
✅ Un renseignement complémentaire ?
Contactez-nous, c’est par ici ⤵️
https://www.jeviensbosserchezvous.com
https://www.alinejalliet.com
https://www.veo-labs.com


Industrie agroalimentaire : un tour de France vidéo
Le média « Je-viens-bosser-chez-vous » lance un tour de France de l’industrie agroalimentaire en websérie vidéo. Objectif : valoriser les métiers de la filière agroalimentaire dynamique, qui recrute sur tout le territoire national.
Tous les épisodes de la websérieLe média « Je-viens-bosser-chez-vous » lance un tour de France de l’industrie agroalimentaire en websérie vidéo. Objectif : valoriser les métiers de la filière agroalimentaire dynamique, qui recrute sur tout le territoire national. Les entreprises de toutes tailles, mais aussi les emplois et produits emblématiques qu’elles représentent seront valorisés à travers une web série. Clap de début : 2e semestre 2021.

> Temps de lecture : 5 min
Industrie vieillotte, usines poisseuses, main-d’œuvre peu qualifiée, sans débouchés ni carrières… Les clichés sur le secteur « agro », souvent associé et restreint (à tort) à la seule agriculture, ne manquent pas. En France, la filière agroalimentaire représente le premier secteur industriel, tant en termes d’emplois que de chiffre d’affaires. Ce premier employeur français porte 461.544 salariés (ETP), répartis dans 15.040 entreprises (au 31 décembre 2017 – hors artisanat commercial et commerce de gros). C’est aussi une filière en plein essor. En 2017 leur chiffre d’affaires global s’élevait à 213 milliards d’euros, en croissance de plus de 4 milliards d’euros par rapport à 2016 (+2,5%).
Agroalimentaire : 98% de TPE-PME
Derrière les enseignes les plus connues comme Bigard, Bonduelle, Cocorette, Lactalis, Terreos… on trouve une mutlitude de petites sociétés, souvent familiales. 98% des entreprises du secteur sont en effet des TPE-PME. Et gros avantage pour qui cherche un job : il peut le trouver quasiment à sa porte tant les entreprises produisent partout. Dans ce paysage, quelques grandes régions agroalimentaires comptent : Bretagne, Hauts de France, Normandie, Paca… C’est d’ailleurs à Rennes qu’a lieu le CFIA (du 9 au 11 juin en 2021), le Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire, véritable salon des innovations. Ces sous-traitants représentent aussi des milliers emplois indirects.
Le public applaudit volontiers celles et ceux qui le soignent et c’est bien normal. En revanche, pas d’applaudissement pour tous ces talents qui nous nourrissent au quotidien et qui ont répondu présent aux avant-postes, tout au long de la crise Covid. Cette crise sanitaire a d’ailleurs été un révélateur de plus sur le rôle important de ces acteurs « essentiels » qui remplissent nos assiettes. L’occasion de les mettre en lumière.
Entreprises agroalimentaires : elles recrutent partout
Sur tout le territoire, ces entreprises cherchent des talents, avec plus ou moins de difficultés et de notoriété. En Normandie, dans l’Orne (61), Lactalis va ainsi embaucher 115 personnes dans les deux ans qui viennent, grâce à un projet d’extension de son unité de production qui emploie déjà 380 personnes. Là où est produit le fameux Camembert Président !
Un peu plus au nord, en Picardie, Bigard employait 280 personnes il y a 4 ans à Flixecourt. Son site de 3e transformation de viande (steaks hachés, brochettes et paupiettes) compte aujourd’hui 385 emplois – ils étaient 80 à la création en 2004. Bigard recrute encore, notamment des opérateurs de ligne de fabrication et de conditionnement. Ici, pas d’intérim : que du CDD et rapidement du CDI ! Sans parler de la maintenance qui cherche des bras aussi. Et en la matière, plus la peine de jouer les gros bras : les tâches se sont mécanisées et allégées. Dans certaines usines, les exo-squelettes font même leur apparition. Le bien-être des salariés est au cour de l’atelier avec échauffements à la prise de poste, formations… Au sud, à Marseille, le spécialiste des fruits secs ColorFoods vient de passer en 2×8. Il emploie déjà 80 salariés mais recrute sans cesse pour monter à 120 personnes en saison.
Cap au sud aussi pour Lou, le producteur breton de champignons ouvre quant à lui sa 2e champignonnière en Mayenne à Landivy (53), après une première près du Mont Saint-Michel à Poilley (35). Et une 3e est même prévue en Auvergne-Rhône-Alpes. Chaque site compte 150 à 200 emplois. « Seulement trois champignons sur 10 consommés en France sont produits ici. Notre objectif est de recréer une filière française du champignon », ambitionne Emmanuelle Roze, dirigeante qui a lancé l’affaire avec son mari Fabrice Chapuzet et son frère Benoît Roze.


Tour de France agroalimentaire : un tour de force ?
Un tour de France de l’agroalimentaire : un tour de force ? L’idée est née dans les Hauts de France de la rencontre entre les équipes d’Agro-Sphères, l’Association régionale des industries agroalimentaires (Aria), et de Jeviensbosserchezvous, média national spécialisé dans l’attractivité des entreprises et des territoires par l’immersion de ses journalistes au travail, en immersion. « Notre projet très soutenu en région a fait boule de neige sur de nombreux autres territoires », se félicite Fanny Desrousseaux, chargée de mission chez Agro-Sphères, qui veut jouer en collectif pour un impact démultiplié. Les tournages et chaque vidéo d’entreprise originale vont en effet s’enchaîner dès le mois de juin et les diffusions dès l’automne. Une trentaine d’épisodes vidéos sont prévus, pour le moment. Les premiers tournages ont eu lieu en Picardie, chez Bigard et Cocorette, le 9 juin. Les salariés ambassadeurs passent en mode interview vidéo, pour faire découvrir au public leur quotidien, en immersion dans leur job.
Usine agroalimentaire en mode routard authentique
L’équipe de Jeviensbosserchezvous plantera sa tente et posera ses micros et caméras dans les entreprises agroalimentaires en mode routard et découverte, pour partager un job avec un des salariés qui acceptera de jouer le jeu. « Nous partirons toujours du produit agroalimentaire pour s’intéresser à celles et ceux qui le fabriquent directement ou indirectement dans la chaîne de valeur de l’entreprise accueillante », souligne Fanny Desrousseaux. Spontanéité et authenticité sont le leitmotiv de Jeviensbosserchezvous. Un format vidéo inédit qui séduit notamment les entreprises industrielles et agroalimentaires, puisque la chaîne Youtube compte plus d’une centaine de vidéos en 3 ans d’existence. Certaines dépassent les 100.000 vues ! Le challenge est lancé.
Autant d’occasions de valoriser tel ou tel métier, tel ou tel savoir-faire, en production comme en maitenance ou même en support administratif, marketing, commercial, export… Et si le même métier sera parfois filmé pour deux épisodes distincts, c’est l’humain et le parcours de la personne filmée, forcément singuliers, qui priment ! Chaque entreprise a également son propre ADN, son ambiance…

Terroirs et territoires
Organiser un tour de France de l’agroalimentaire, c’est parcourir des terroirs riches de saveurs et de sens, à la rencontre d’hommes et de femmes passionnés, mais aussi de savoir-faire parfois séculaires et souvent à la pointe de l’innovation, pour en révéler l’existence. « Beaucoup de gens ne connaissent pas notre univers et nos métiers, ou en ont une fausse image », témoigne cette chargée de ressources humaines. Elle et ses confrères se battent tous les jours pour faire bouger les lignes. Cette websérie va permettre d’amplifier l’image d’un secteur porteur et conjuguer Agro – Aliment – Terre, élémentaire !
>À LIRE, À VOIR AUSSI…
https://agriculture.gouv.fr/le-panorama-des-industries-agroalimentaires
https://www.ania.net/presentation-ania/nos-chiffres-cles
Géry, Youtubeur d’entreprise et entrepreneur, toujours en marinière. En mode On ou Off, dynamiseur d’attractivité industrielle et réalisateur d’attractivité.
👉 Je viens bosser chez vous a une chaîne Youtube et un tout nouveau site internet avec plein de choses dessus, et pas que des vidéos. A lire aussi, notre article : « A qui tendre le micro ? »


Comment faire vivre à distance les temps forts de son entreprise ?
Se recevoir les uns les autres à distance, par visio interposée, personne n’y était préparé. On a tous rebondi pour que la vie continue. C’est la même chose en entreprise. Le télétravail s’est organisé au pied levé partout où c’était possible.
Se recevoir les uns les autres à distance, par visio interposée, personne n’y était préparé. On a tous rebondi pour que la vie continue. C’est la même chose en entreprise. Le télétravail s’est organisé au pied levé partout où c’était possible. Mais qu’en était-il des moments en marge du cœur du travail : inaugurations, lancements, visites d’entreprise… ?
> Temps de lecture : 4 min
Inauguration, lancement de produits, visite d’entreprise… Comment organiser autrement ces temps forts que l’on aime vivre les yeux dans les yeux ? Passé la frustration du « c’était bien mieux avant », c’est l’heure du « et si l’on pouvait maintenant organiser notre événement et convier plus de monde ».
Lancement de produits
Présenter un nouveau produit, c’est comme l’annonce d’un premier né dans la famille. On est tellement fier que l’on souhaite le montrer à tout le monde. Il y a toujours eu des absents à la fête qui étaient pris ailleurs et l’on ne s’en offusquait pas. Aujourd’hui, on se demande comment faire pour qu’un plus grand nombre soit de la partie qu’importe leur localisation. Penser à ceux qui sont loin devient un réflexe.
Nos idées pour un lancement de produits (en partie) à distance :
- Multiplier les types de vidéo lors du lancement de vidéo présentiel : séquence d’ambiance avec les invités sur place, mais aussi des vidéos de présentation du produit. Elles sont proposées en visionnage à l’heure dite du lancement et pourront être réutilisées sur les réseaux sociaux.
Lorsque c’est possible, envoyer un échantillon du produit par La Poste et fixer l’heure à laquelle chacun ouvre le paquet au même moment. Une séquence en visioconférence, avec un kaléidoscope de visages peut être filmée et utilisée pour la communication interne comme externe.
Inauguration de locaux et visites d’entreprise
Un nouveau bâtiment ou de nouvelles machines, l’envie est tout aussi grande de partager le moment avec un grand nombre d’invités. L’idée de l’inauguration, c’est d’emmener les personnes se promener dans ce nouvel univers. Pour recréer le principe d’une « balade » à distance, tout repose sur le mouvement. Vidéos « vues du ciel », visite virtuelle en avançant par clic de souris, mais aussi chasse au trésor. Ces différents formats permettent de faire vivre l’événement en direct ou de choisir le moment de la découverte.
Nos idées pour une inauguration de locaux à la carte :
- Enregistrer en vidéo avec une partie du contenu en amont (visite des locaux, présentation de l’équipe, des process et des nouveautés).
- Réserver le « live » pour la partie plus officielle : mot de bienvenue, discours…
- Proposer une visite des locaux avec des vidéos tournées à l’aide d’un drone.
- Créer une visite en réalité virtuelle.
- Mettre en place un jeu de pistes avec des énigmes à résoudre pour progresser dans le parcours.
- Envoyer un kit festif aux participants pour qu’ils soient acteurs de la cérémonie, en communion avec tous les invités.
Accueil et rencontre de futurs apprentis
Les outils de visite de type drone ou réalité virtuelle sont tout autant utiles pour offrir des visites d’entreprises aux étudiants en recherche d’une alternance. Ajoutez à cette plongée visuelle dans l’entreprise des temps d’échange approfondis pour créer le lien. En trouvant une alternative à un échange en face à face de visu, celles et ceux qui ne peuvent se déplacer le jour dit peuvent y participer.
Nos idées pour des rencontres entre entreprise et étudiants :
- En visioconférence : organiser un temps de Questions/Réponses par petits groupes avec des membres d’équipes différentes de l’entreprise.
- Créer des binômes collaborateur/étudiant pour une présentation personnalisée des métiers.
- Présenter les modalités opérationnelles de stage/alternance de travail à distance pour ceux qui comprennent du télétravail.
- Faire témoigner celles et ceux qui vivent ce parcours dans votre entreprise : les tuteurs salariés et les étudiants déjà présents.
Ce n’est pas toujours dans les vieux pots que l’on réalise les meilleures soupes. Il faut savoir changer de recette pour enclencher une reconquête. On peut le regretter et y aller à reculons au départ… mais c’est au final la réinvention des formats qui crée un nouvel engouement. Plutôt que de mettre les projets en stand by en attendant des jours plus cléments, osons tout. Chacun avec son budget. C’est la créativité et l’originalité plus que les moyens investis qui comptent. On n’a rien à perdre, mais tout à gagner avec des retombées auxquelles on n’aurait pas pensé.
Racontez-nous vos meilleurs événements à distance. Partagez vos bonnes idées !
Géry, Youtubeur d’entreprise, toujours en marinière, en mode On ou Off.
👉 Je viens bosser chez vous a une chaîne Youtube et un tout nouveau site internet avec plein de choses dessus, et pas que des vidéos. A lire aussi, notre article : « A qui tendre le micro ? »


Le « work walk » ou l’art de bosser,
recruter… en marchant !
On connaît tous le pas de danse appelé le moon walk, nommé aussi backside ou « rétroglissade » pour la France. Je suis sûr que certains savent le danser ici (allez, postez votre vidéo).
On connaît tous le pas de danse appelé le moon walk, nommé aussi backside ou « rétroglissade » pour la France. Je suis sûr que certains savent le danser ici (allez, postez votre vidéo). Plus sérieusement, connaissez-vous le work walk ? On parle aussi de talk and walk mais on préfère le mot work walk.
> Temps de lecture : environ 400-500 pas
Qu’est-ce que le work walk ? C’est un mouvement qui consiste à travailler en marchant ou à marcher en travaillant. Les deux fonctionnent. Il n’y a rien d’officiel dans cette méthode de travail, mais on le constate de plus en plus : dans la période actuelle, de nombreux workers, pardon, de nombreux professionnels aiment à travailler à l’air libre.
Sortir du bocal pour les esprits créatifs
Attention, il ne s’agit pas de sortir marcher dehors pour prolonger son bureau, ce qui serait rester connecté aux objets électroniques de notre quotidien. Ni bien sûr de rester « dans » son bureau et d’y installer un tapis de marche à coups de pression : 10 000 pas par jour, tu feras ! Certaines sociétés ont fait leur business de ces walking desks d’intérieur. Ce n’est pas ce dont on parle aujourd’hui.
Le work walk une pratique à part entière, une déconnexion de son espace de bureau. L’expression « sortir de son bocal » prend ici tout son sens. On ne fait pas les mêmes choses assis (ou debout) à son bureau, « enfermé », qu’en extérieur.
Dehors, on contemple la nature, ou la ville, et les idées créatives fusent souvent. L’esprit ailleurs, l’Homme – comprendre l’homme et la femme – est beaucoup plus inventif.
Certains esprits créatifs – le mien par exemple – ont leurs meilleures idées la nuit, au calme. Alors à l’extérieur, en pleine lumière naturelle, la créativité s’exprime d’autant plus. C’est bon pour la santé. Et pour le travail, et réciproquement.
Un entretien de recrutement pas-à-pas
Parlez-en autour de vous et vous verrez : beaucoup pratiquent ce work walk, notamment des entrepreneurs. On en connaît même qui en ont fait un outil de recrutement : l’entretien d’embauche en marchant. Très pratique actuellement.
Au lieu d’un face-à-face, c’est un côte-à-côte plus convivial et plus détendu, dans un environnement extérieur propice. La nature regorge d’endroits qui se prêtent à ce jeu. Ma recommandation est d’ailleurs de choisir un bout de forêt, une berge, un parc, ou un bord de fleuve. Et faire ainsi un pas de côté, comme on l’aime, hors cadre formel.
C’est l’occasion de remarquer si l’on regarde bien la même direction, pour construire peut-être ensemble une même ligne d’horizon professionnelle commune. La parole se fait plus libre. Les échanges et les réactions sont littéralement différents que ceux qui se déroulent dans un open space. La conversation est plus naturelle, moins codée. L’humain est fait pour marcher. Alors la rencontre humaine d’autant plus.
Simple comme un coup de fil dehors
On en connaît d’autres (ils se reconnaîtront aussi) qui réservent ce temps de plein air à leur liste de coups de fil à passer. Attention cependant au vent qui pourrait être désagréable pour l’interlocuteur à l’autre bout du fil. Croyez-en mon expérience ! Par temps calme, la tête libre, il est plus facile de se concentrer sur ces conversations hors cadre – hors champ mais à travers les champs. En revanche, ne prévoyez pas d’écrire quelque chose lors de ces marches, c’est plutôt scabreux.
À vous de jouer !
Alors, en ville ou à la campagne, en solo ou en duo, sous le soleil ou même sous un parapluie, racontez-nous votre plus belle balade professionnelle. Quelles idées géniales sont nées lors d’une virée à l’air frais ? Quels nouveaux projets ont jailli à l’issue d’une marche à pied en mode équipe réduite ? Quelle perle avez-vous recruté après un entretien d’un autre type ?
Dites-nous tout. Mieux encore, envoyez-nous votre selfie de work walk (ou de moon walk), ou les deux 😉
* Cet article fonctionne aussi en mode footing 🏃♀️🏃🏼♂️🚶🏻♂️
À LIRE (en marchant ou non)…
« Pourquoi Michel Cymes vous encourage à travailler en marchant » – Article de Quentin Marchal pour RTL :
« Pourquoi et comment je me suis mis à travailler en marchant » – Article de FitOffice :
https://www.fitoffice.ch/pourquoi-je-me-suis-mis-a-travailler-en-marchant/
« Travailler en marchant, une idée pas si folle » – Article de Fabrice Mazoir pour HelloWork Place (Regionsjob) :
https://www.helloworkplace.fr/travailler-en-marchant/
« Les pensées viennent en marchant » – Article de Sébastien Bohler pour La Science :
https://www.pourlascience.fr/sd/neurosciences/les-pensees-viennent-en-marchant-10504.php


Les salariés ambassadeurs sont-ils des consuls ou des empereurs ?
Les salariés sont vos meilleurs ambassadeurs et ambassadrices sur les réseaux sociaux… bla bla bla bla… On a lu cela 100 fois.
Les salariés sont vos meilleurs ambassadeurs et ambassadrices sur les réseaux sociaux… bla bla bla bla… On a lu cela 100 fois. Aujourd’hui, parlons en toute transparence du dessous des cartes.
> Temps de lecture : 5 minutes
Faut-il nommer les ambassadeurs comme au Ministère des Affaires étrangères ? Ou accompagner l’émergence d’un réseau agile de nouveaux consuls ? Une chose est certaine. L’entreprise qui veut construire un empire sur LinkedIn en levant une armée de fantassins risque plutôt de compter les déserteurs.
N’est-on pas avant tout l’ambassadeur
de soi-même ?
Sur toute une vie, LinkedIn est un avant tout un espace sur lequel on est ambassadeur de soi-même. Et c’est LA bonne stratégie pour provoquer des opportunités professionnelles. Celles et ceux qui initient des programmes de salariés ambassadeurs le font pour eux-mêmes lorsqu’ils changent de poste 😉 Halte à ce non-dit de l’Employee Advocacy. Quand la visibilité du collaborateur et celle de l’entreprise font un « bout de chemin » ensemble, c’est toujours en bonne intelligence.
LinkedIn est un pays libre : chacun
est propriétaire de son profil
Qu’ils travaillent pour des TPE, de belles PME ou de grands groupes, les salariés n’ont jamais demandé d’autorisation à leur employeur pour créer un profil LinkedIn. De nombreuses personnes le créent d’ailleurs lorsqu’ils sont entre deux postes.
Le profil LinkedIn est un passeport individuel « sacré ». Seul LinkedIn peut le confisquer si les règles d’usage de la plateforme ne sont pas respectées.
Quand est-ce que liker un Post
devient une affaire d’État ?
Qui ne s’est pas posé, en tant que salarié, la question : est-il opportun de liker le Post d’une entreprise du même secteur ou d’un ancien collègue ? Qui peut le voir ? Est-ce que cela ne va pas être mal vu ? Si je mets à jour mon profil, mon boss ou mon DRH va-t-il croire que je veux partir ?
Il y a deux catégories
d’êtres vivants sur LinkedIn
Les consultants et consultantes, entrepreneuses et entrepreneurs, personnes en transition professionnelle.
Ils sont libres d’agir et d’interagir sur LinkedIn à leur guise. Liker, commenter, publier et partager. Entrer dans des discussions publiques, voire même, polémiquer et faire un bad buzz. Ils ne rendent de compte à personne.
Les salariés et les salariées
Lorsque l’on rejoint une entreprise, il est courant d’ajouter son nouveau poste. On le met même souvent en avant en le faisant savoir à son réseau. Le profil individuel est rattaché à l’entreprise et réciproquement.
Le réseau de contacts et la messagerie privée resteront toujours du ressort de l’individu. Chacun le nourrit et noue des échanges individuels en toute confidentialité. C’est la botte secrète moderne pour sécuriser un parcours professionnel sur le long terme. Mais qu’en est-il pour les interactions publiques lorsque l’on change de crèmerie ?
À qui appartiennent (vraiment) les likes
et les publications du salarié ?
À la différence des échanges en messagerie privée, les likes et les publications des salariés sont visibles par tous, et donc par ses nouveaux managers (et managés). L’objectif d’être actif sur LinkedIn de manière publique est d’ailleurs justement d’être vu et de montrer aux autres qu’on les voit. Mais le fait-on alors toujours en son nom ou au nom de son nouveau pays d’adoption ?
Les likes et les publications rejoignent-ils symboliquement le giron de la nouvelle entreprise ? Au regard des usages constatés dans cette nouvelle entreprise, peut-on se sentir privé d’une liberté d’expression que l’on avait dans une entreprise ou une vie pro précédente ? Combien de salariés osent conserver une liberté de parole complète quand l’entreprise ne l’encourage pas ?
On peut à l’inverse dans ce nouveau poste, avoir davantage envie de prendre le micro pour ce nouvel employeur qui nous donne des ailes. Et c’est là que l’on devient consul, sans même savoir, que l’on a devant soi une carrière d’ambassadeur.
On peut devenir un ambassadeur officiel ou rester un consul officieux. Tout dépend de l’approche et de la posture du programme ambassadeurs de l’entreprise. Nous vous partageons plusieurs retours d’expérience dans notre revue de presse ci-dessous (Capital, Agefi Hebdo, Le Temps, Infopresse).
Et quand l’ambassadeur passe à l’ennemi ?
Aïe ! C’est le sujet tabou ! Pourtant c’est la vie. Et c’est la raison pour laquelle il ne faut pas tout miser sur une élite autorisée à prendre la parole pour l’entreprise. Plus la visibilité est répartie, moins elle sera déstabilisée lorsque les forces en présence évoluent.
On n’aime pas perdre un bon élément. Encore moins s’il portait une part de l’image de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Pour autant, les personnes actives avec des communautés dynamiques sortent, tout comme elles entrent, dans les entreprises. Quand c’est dans le « bon » sens, cela est moins gênant. La prise de parole sur les réseaux sociaux fait partie du portefeuille de compétences. Un collaborateur qui en est doté sera réticent à rejoindre une entreprise qui a l’image ou la réputation de « driver » un peu trop ce que les salariés ont le droit de dire ou pas.
Les départs et les arrivées de salariés ne sont pas chose nouvelle. Avec les réseaux sociaux, c’est certes davantage visible. Mais il n’y a pas de drame. Combien de professionnels restent toute une vie dans la même entreprise ? Il y en aura de moins en moins.
Ambassadeurs, consuls et futurs empereurs d’eux-mêmes : laissez-les briller en toute liberté!
- Plus il est libre de prendre la parole, sans se sentir contraint par un carcan, plus le collaborateur sera bienveillant envers son entreprise.
- Les Posts publiés sur LinkedIn par les salariés doivent rester variés et refléter l’ensemble de leur identité professionnelle.
- Il est contre-productif de bâtir des calendriers éditoriaux trop millimétrés qui ne laissent plus la place à la liberté et à la spontanéité. Mais une ligne éditoriale claire et partagée est de mise, assortie d’une charte de bonne conduite et de qualité. Fixer un cadre, mais laisser libre d’agir et d’évoluer en toute conscience de liberté.
- On doit pouvoir écrire un commentaire ou un Post sans aucune relecture nécessaire. Par contre, si l’on a une question, avoir un référent spécialisé est apprécié.
- Un salarié qui se sent obligé de montrer à quel point son entreprise est « super » alors qu’il envisage d’en partir, est un collaborateur perdu d’avance.
On ne sait pas faire fonctionner un phare si l’on n’est pas formé
On sait tous se servir d’un téléphone pour téléphoner. Mais pour les options avancées des applications, ça se discute. C’est la même chose pour LinkedIn. A la différence que tout le monde peut y observer vos habiletés, puisque (presque) tout est public.
Un profil LinkedIn rempli trop rapidement ne fait pas bonne impression. Une maîtrise aléatoire des @, des # et des 👍 limite les retombées positives de l’activité. Un mauvais réglage des préférences peut générer des frictions.
Des collaborateurs bien outillés, ce sont des ressources qui n’ont pas envie de quitter le navire. Un matelot qui veut changer de flotte n’attend pas d’être formé par son employeur pour aller proposer ses services ailleurs.
Voyez la communauté des consuls et des ambassadeurs volontaires comme une équipe à échelle variable dans laquelle chacun se sent invité. Pour autant, on peut y prendre part plus ou moins intensément sans craindre un blâme ou une exclusion.
Bref tout cela doit rester fun !
À lire :
« Stratégie employés-ambassadeurs: 2 exemples (Amazon et Kanuk), 1 grande leçon » – Article de Renaud Margairaz pour Infopresse.
https://www.infopresse.com/article/2019/11/21/programme-d-employes-ambassadeurs-3-lecons-a-retenir
« Ils « tweetent » pour leur employeur » – Article de Lucile Chevalier pour L’AGEFI Hebdo (07/03/2019)
https://www.agefi.fr/emploi/actualites/hebdo/20190307/ils-tweetent-leur-employeur-268857
« Ces employés qui jouent les influenceurs pour leur entreprise » – Article de Julie Eigenmann pour Le Temps (13/09/2019).
https://www.letemps.ch/economie/employes-jouent-influenceurs-entreprise
« Et si vos employés devenaient les ambassadeurs de votre marque ? » – Article de Julie Krassovsky pour Capital (17/03/2020).


Faire entrer la vidéo dans ma boîte,
oui mais comment ?
Plus de 80% du flux média actuel, c’est de la vidéo ! 2020. Il est temps de s’y mettre et il n’est pas trop tard. Dans cet article, on vous montre comment passer à l’action et embarquer vos équipes. Ou comment faire entrer la vidéo dans ma boîte.
Plus de 80% du flux média actuel, c’est de la vidéo ! 2020. Il est temps de s’y mettre et il n’est pas trop tard. Dans cet article, on vous montre comment passer à l’action et embarquer vos équipes. Ou comment faire entrer la vidéo dans ma boîte.
Temps de lecture : 4 min
- Tous journalistes, tous Youtubeurs
- Editorialiser : charte, ligne et planning
- LA question du matériel
- Prêts à tourner, action !
Pas encore de vidéo ? Peur de la vidéo ? Pas de panique. C’est tout à fait normal. La vidéo, ou plutôt la caméra qui permet de la réaliser, fait naturellement peur. On n’est pas à l’aise face à une machine car on ne sait pas qui regarde derrière l’objectif. Commençons donc par nous fixer un objectif clair : pourquoi faire une vidéo ? Quel message je veux faire passer ? Quelles images je veux montrer de mon entreprise, de mes équipes, de mon environnement et de mon ambiance de travail, de moi ? Une fois déterminé ce « brief » de cadrage, on peut commencer à passer à l’action.
Tous Journalistes, tous Youtubeurs
Aujourd’hui, n’importe qui peut filmer avec un smartphone, n’importe quoi (ou presque). N’oublions jamais le droit à l’image de chaque individu ! Ce n’est pas pour rien qu’un débat fait actuellement rage quant au projet de loi de sécurité globale pour encadrer notamment les prises de vue lors des manifestations publiques. Liberté d’informer d’un côté ; droit à la vie privée de l’autre. Les deux ne sont pas antinomiques si l’on prend quelques précautions, surtout dans le cadre d’une entreprise privée.

Il y a quelques années, nous avons assisté à un phénomène bien connu : tout le monde de l’Entreprise est devenu journaliste en herbe pour produire du contenu, toujours du contenu, encore du contenu. Utile au référencement soit dit en passant. De plus en plus, demain, l’Entreprise va vouloir (se) filmer. En première ligne, les salariés vont vouloir se filmer au travail. Et dites-vous bien que les bad buzz partaient souvent d’une bonne intention. Mais parce que l’entreprise n’a pas cadré et anticipé collectivement ces réalisations vidéos amateurs, c’est un mot de passe compromettant qui se retrouve par exemple à l’écran. Pour ne citer que le moins gênant.
Éditorialiser : charte, ligne et planning
Nous vous proposons donc 3 règles simples à mettre en œuvre avec un seul mot d’ordre : AN-TI-CI-PER.
1. Commencer par écrire une charte éditoriale
Ce document de référence d’une page (pas plus) sera écrit en concertation avec toutes les parties prenantes de l’entreprise. Il établit et rappellera les règles et les limites que se fixe l’entreprise en matière de vidéo… et de photographie aussi, profitons-en. C’est le moment de poser le cadre : les lieux et services sensibles à ne jamais filmer par exemple. Si une entreprise se doit de communiquer, elle n’est pas obligée de tout montrer ni de révéler des secrets de fabrique. Les brevets qui ont permis de créer des process spécifiques et autres modèles déposés sont à protéger. Autrement dit, ce qui se passe dans l’arrière-cuisine reste l’arrière-cuisine. Nous avons été surpris, lors d’un tournage dans l’agroalimentaire, de pouvoir filmer tout un process industriel, en l’occurrence une ligne de produits frais, mais surtout pas la largeur du tapis roulant transportant ledits produits. On ne pouvait pas le deviner. Ce qui écrit est mieux compris. Bonnes pratiques rime avec bonne conduite.
2. Garder la ligne éditoriale
Une ligne éditoriale c’est comme un cap à fixer en équipe. Une question à se poser : de quels sujets veut-on et doit-on parler ? Il y a les incontournables, les « marronniers » (ceux qui reviennent à des moments précis), les surprises et les interdits, ceux qu’on n’abordera jamais par conviction, déontologie… Quels sujets et thématiques, mais aussi quel ton je veux donner à mon média : voilà la deuxième question à se poser. 3e ambition : quels sont mes objectifs et cibles ? Bien sûr, la ligne éditoriale se décline par support (site web, newsletter…), par réseau social également. N’oublions jamais la clarté du message ! Et en matière de communication, la règle c’est 1 message = 1 support.
3. Accrocher son planning éditorial
A quel rythme prendre la parole ? Voilà une question essentielle à se poser. Ecrire son planning éditorial doit aider à y voir clair dans ses communications tout au long de l’année. Souvent, nous entendons des entreprises confier : « Mais je n’ai rien à dire ». Très différent de « je ne sais pas quoi dire ». Créer son planning éditorial doit aider à faire émerger plein d’idées de sujets. Ce travail d’équipe sous forme de brainstorming posera les jalons importants d’une période donnée. Planifier ne veut pas dire s’interdire la surprise, bien au contraire. Réservez lui une belle place.

La question du matériel
Si tout le monde peut aujourd’hui filmer avec son smartphone, va rapidement se poser la question du matériel. Sans tomber dans la grosse production, l’entreprise doit s’équiper un minimum et penser cadrage, lumière, son. En la matière, le son est tout aussi, voire beaucoup plus important que l’image ! Les vidéastes en herbe l’oublient trop souvent. Une mauvaise qualité sonore desservira forcément l’image, alors que des micro-cravates à tarif accessible peuvent très bien faire le job. Sans être technicien professionnel, leur usage est facile pour tous. On aurait tort de s’en priver. Si vous voulez créer votre signature sonore et visuelle, ajouter des effets, en revanche, mieux vaut faire appel à un pro car ce genre d’outil peut vite être chronophage !
Un logiciel de montage vidéo sera aussi nécessaire. Certains existent en applications sur smartphone ou tablette, simple d’utilisation en totale autonomie. Pour se former à leur usage, de nombreux tutoriels existent sur le web. Et pourquoi pas s’offrir ou offrir à ses salariés une formation avec un pro ? La période est propice.
Enfin, pourquoi pas créer son propre studio interne ? Certaines entreprises vont jusqu’à s’équiper de cette solution en totale autonomie. Très utile en période de crise sanitaire lorsque les commerciaux ne peuvent plus se rendre chez leurs clients par exemple. Rien de tel que de les inviter à partager en immersion live un moment d’échange au cœur de l’entreprise, autour d’une innovation produit ou d’une démo par exemple. Certains industriels comme Edixia [LIEN WEB vers STUDIO LIVE) l’ont bien compris. Ce que permet ce type de studio nécessitant aussi une phase d’apprentissage.

Prêts à tourner ? Action !
Si vous avez lu ces lignes jusqu’ici, bravo ! Vous êtes (presque) prêts à passer à l’action. Nous vous souhaitons maintenant de belles réalisations à concrétiser et à partager. Faites-en des moments de management interne et de valorisation de l’entreprise. Ces projets doivent servir la fierté d’appartenance et plein d’autres leviers. Avant même leur diffusion à l’externe, ces vidéos doivent rayonner en interne, lors d’avant-premières réservées aux salariés par exemple. Ce serait trop bête de ne pas les mettre sous les feux des projecteurs pour les remercier et les féliciter non ?
🔎 Vous avez réalisé des vidéos, partagez-les nous en commentaires ! Merci 😉


Avant-Après : quelles sont les retombées RH des vidéos JeViensBosserChezVous
On nous demande souvent « ça nous apporte quoi une vidéo ? » pour
notre attractivité et nos recrutements. On a fouillé dans nos carnets et voilà ce que nous ont dit les entreprises : avant et après.
On nous demande souvent « ça nous apporte quoi une vidéo ? » pour
notre attractivité et nos recrutements. On a fouillé dans nos carnets et voilà ce que nous ont dit les entreprises : avant et après.
Temps de lecture : 4 minutes
- Recrutement et RH : vous aussi, vous êtes déjà dit…
- Prêt pour une Vidéo d’entreprise pas comme les autres ?
- Après l’opération Vidéo #JVBCV, ce qu’ils nous disent
- Je viens bosser chez vous : les impacts Recrutement et RH en résumé

Quand on manque de collaboratrices et de collaborateurs pour faire tourner l’entreprise, ou tout simplement d’image pour la faire (re)connaître, on y pense le matin, le midi… le soir. Si c’est votre cas, vous n’êtes pas le ou la seul.e. On ne va pas vous dire, qu’avec Je viens bosser chez vous, on a la solution miracle. En revanche, on a un « 3 en 1 » :
✚ de candidatures pertinentes
✚ de fierté d’appartenance
✚ de recrutements durables.

Recrutement et RH : vous aussi, vous êtes déjà dit…
Ce que les entreprises nous disent sur le recrutement quand on les rencontre :
« Je publie des offres d’emploi, mais je ne reçois pas de candidatures en phase avec l’entreprise, ou si peu. On me dit que c’est normal. Pourtant, je sais que certains réussissent à attirer de nouveaux talents.»
« Peu de candidats viennent de la part de nos collaborateurs et collaboratrices, pourtant ils disent être contents de leur job. En même temps, est-ce que je leur donne assez d’infos sur nos postes ouverts ?»
« Je voudrais impliquer les équipes pour faire connaître notre entreprise, notamment sur les réseaux sociaux. Mais ils n’ont pas le temps, me disent-ils, et ils ne savent pas trop quoi dire.»
« Quand je présente nos métiers, je me perds dans les détails, j’utilise du jargon ou je veux tout dire d’un coup. Je sens que je perds mon interlocuteur ou mon interlocutrice. Il y a une recette ?»
« Mes séminaires ronronnent un peu, ça n’envoie pas des paillettes. Pourtant, notre entreprise a bonne réputation. Comment réveiller les énergies ? Bousculer les codes sans tout casser ?»
« On fait vraiment du bon boulot. Nos clients sont contents. On a de bons retours. Mais au-delà, on ne nous connaît pas. On s’en rend compte sur les salons. On doit pouvoir changer ça.»
« La moyenne d’âge de mon entreprise est élevée, il faut préparer la relève. Je ne sais pas comment rendre nos métiers attirants pour la jeune génération. Faire du fun pour faire du fun, non merci.»
« Je me suis rendu compte que mon gamin de 12 ans, n’avait aucune idée de ce que je fais, ni ma grand-mère d’ailleurs. Comment les faire entrer dans mon univers en 1 minute 30 ?»
« Je ne pense pas être le/la mieux placée pour parler de mon entreprise. Un regard extérieur serait bénéfique. »
Prêt pour une Vidéo d’entreprise pas comme les autres ?
Quand l’équipe de Je viens bosser chez vous débarque (chez vous), ça se passe comment ? On a aussi un Kit « Prêt pour l’opération Je viens bosser chez vous ? », disponible ci-dessous.

On vous prévient, le tournage dans vos locaux, ça décoiffe !
Une vidéo de trois minutes ne se tourne pas en trois secondes. Pour que votre vidéo porte ses fruits, vous allez devoir bosser. Nous aussi.
Qu’est-ce que vous voulez dire ? À qui ? Quelles sont vos forces ? Quels sont les avantages, mais aussi les inconvénients, de vos métiers ? Qu’est-ce que vous pensez que l’on dit de vous ? Et est-ce que c’est vrai ? Qu’est-ce que vous montreriez à Michèle Obama si elle visitait votre entreprise ? Qu’est-ce qui vous rend le plus fier ? Et pour vos équipes ?
À partir de là, après quelques rasades de café, on écrit le scénario de votre vidéo, la vôtre, et celle de personne d’autre.

C’est comme une colonie de vacances condensée sur la journée
Vous, nous, votre équipe, on va rire, ça c’est sûr. On va s’énerver quand cela ne se passe pas comme on le voudrait. On va recommencer. On va bégayer. On va se recoiffer entre deux prises. On va essayer d’être comme on est dans la vraie vie.
Bref, on va vivre un moment dont on se souviendra longtemps. Et les images pourront en témoigner. N’oubliez pas d’en faire un projet de management interne et de valorisation des équipes, ça marche !
Après l’opération Vidéo JVBCV, ce qu’ils nous disent…
Ce sont les entreprises qui se sont jetées à l’eau qui en parlent le mieux. Certains en témoignent même… en vidéo. Les liens sont ci-dessous.
« Les interactions sur les réseaux sociaux avec des professionnels de notre éco-système ont décuplé. La vidéo cartonne aussi sur les salons professionnels.»
« De nombreux commentaires positifs ont été publiés sur les réseaux sociaux. Les salarié.e.s partagent la vidéo à leurs proches. On n’a jamais vu ça.»
« On nous dit qu’on a envie de venir travailler chez nous. C’était très rare avant. Nos postes techniques sont devenus plus sexy.»
« On reçoit (enfin) des candidatures de profils plus jeunes pour bosser sur des postes d’opérateurs / d’opératrices.»
« Les candidats nous parlent de la vidéo en entretien d’embauche. C’est une super accroche pour engager l’échange.»
« On est encore plus fiers de nos métiers qu’avant. Cela se voit dans les témoignages des collaborateurs et collaboratrices.»
« Le séminaire 2019, avec le projet vidéo Je viens bosser chez vous, tout le monde en parle encore autour de la machine à café. On a la pression pour faire encore mieux en 2020.»
« Quand un candidat visite notre entreprise, il engage facilement la discussion, y compris avec la direction. Il les a vus en vidéo, alors il a l’impression de les connaître.»
« C’est comme si les candidats se sentaient appartenir à l’entreprise, avant même l’embauche. Ils se sont projetés immédiatement dans le job, ça fait chaud au cœur. Ils savent pourquoi ils viennent.»
Les impacts sur le recrutement et les RH en résumé
Si tout devait être dit en 12 lignes, un projet média axé Attractivité, RH et Recrutement avec Je viens bossez chez vous, c’est :
✚ de fierté d’appartenance des collaborateurs et d’engagement.
– de collaborateurs qui nous quittent.
✚ de collaborateurs actifs sur les réseaux sociaux.
– de peur et moins de tabous à ce sujet.
✚ de candidats qui se positionnent spontanément.
✚ de candidatures pertinentes.
– de temps perdu en entretien.
✚ de recrutements durables.
– de départs pendant la période d’essai.
✚ d’image positive auprès des clients.
✚ de gens qui disent « je vous connais ».
✚ de temps à consacrer au business.
Et n’oubliez jamais : ne cherchez pas à recruter, mais à rendre votre entreprise attractive, oui ! 😉
Toutes nos vidéos sont disponibles sur la chaîne Youtube Jeviensbosserchezvous.
Vous voulez l’entendre de vos propres oreilles ? On vous met en contact avec : Les entreprises qui témoignent.


Comment Edixia Automation a révolutionné sa relation client
Créer un « studio live » in situ, au cœur de son atelier, de ses bureaux… et former ses salariés à l’usage de la vidéo (tournage/montage) en autonomie et à la présence et à la prise de parole devant la caméra et à distance.
Créer un « studio live » in situ, au cœur de son atelier, de ses bureaux… et former ses salariés à l’usage de la vidéo (tournage/montage) en autonomie et à la présence et à la prise de parole devant la caméra et à distance. C’est le défi relevé par Edixia Automation, PME industrielle spécialiste du contrôle qualité par laser optique. On vous explique comment dans cet article de retour d’expérience…
Temps de lecture : 4 minutes
- Formation et solution vidéo « pro«
- Prêts à passer à l’action
- Re-motivation et cohésion d’équipe
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid19 bouleverse nos organisations, nos entreprises. Les commerciaux se déplacent moins chez leurs clients, voire plus du tout à l’étranger. Les salons professionnels ne peuvent pas se tenir dans des conditions normales, voire sont carrément annulés. Les visioconférences « classiques » lassent. Pourtant, les entreprises notamment industrielles doivent encore faire tourner la machine, démontrer leurs savoir-faire, faire écho à leurs innovations… Autant de sujets qui sont l’occasion de prises de parole, à diffuser en cercle restreint et confidentiel ou au contraire plus largement dans le cadre de démarches commerciales de prospection. A distance, l’enjeu est énorme pour se démarquer et chercher à innover dans les process de communication, de vente et de négociation. On ne s’improvise pas présentateur TV ! Mais on peut se former selon plusieurs items, avec le soutien de professionnels de l’image, du streaming, de la voix, de la posture, etc.
Formation et solution vidéo « pro »
La vidéo, qui représente plus de 80% du flux web en 2020, est incontournable et représente un levier crucial… si on sait s’en servir comme un professionnel. Fini les réalisations coûteuses ! Place à l’autonomie en la matière. Le « Studio live » est à la fois une solution technique de création d’un studio vidéo in situ, qui peut être mobile en atelier ou bureaux, et une formation à l’usage de la réalisation (tournage et montage compris) en autonomie mais aussi à la prise de parole devant la caméra.

Prêts à passer à l’action
Les salariés sont volontaires. Il y a quelques années, ils se sont mis à écrire pour partager leur quotidien à la Tintin reporter (tous journalistes !) ; aujourd’hui, tous équipés d’un smartphone, ils sont prêts à passer à l’action (tous youtubeurs !). Et ce n’est pas uniquement réservé aux services communication et marketing. Les meilleurs actrices et acteurs sont peut-être ailleurs… Ce projet de management interne est l’occasion de révéler des talents cachés, sous l’œil de la caméra. C’est aussi un beau cadeau que l’entreprise fait à ses salariés qui s’empresseront de s’entraîner le week-end avec leurs vidéos de vacances. La période est propice aux montées en compétences. Les budgets de formation et les financements sont possibles, grâce notamment au FNE.
LU, VU, ENTENDU
« Très utile d’un point de vue personnel et professionnel ! »
« Formation très intéressante, qui devrait être donnée à toute la société »
« J’ai vraiment l’impression d’avoir progressé, même s’il reste du travail »
« Pour une première, c’était riche et bien construit ! Le résultat est une totale satisfaction »
(MERCI AUX STAGIAIRES POUR LEURS TÉMOIGNAGES)

Motivation et cohésion d’équipe
Et pas besoin de super-production longue pour passer à l’action. Les salarié.e.s ne deviendront pas des super acteurs de cinéma, mais plus à l’aise, au naturel : au-then-ti-ques. « Que de progrès accomplis en 2/3 mois ! On sent une véritable maitrise. Tous les participants peuvent être fiers de ce qu’ils ont réalisé et de ce qu’ils réalisent maintenant », témoigne ce salarié d’Edixia. « L’expérience a aussi montré que cette première formation a été un superbe outil de re-motivation en sortie de confinement tout en se révélant très positif en terme de cohésion des participants (les anglo-saxon appellent cela « team-building ») », ajoute Gilles Wackenheim, dirigeant de l’entreprise. Et au-delà du management interne pour fédérer ses équipes, le Studio live est un geste positif pour la planète afin d’éviter trop de déplacements professionnels 🌍🌱
En résumé, une intervention filmée à distance se prépare en plusieurs étapes :
✅ Définir le contenu et les objectifs
✅ Scénariser la séance
✅ Vérifier les aspects techniques
✅ Répéter, ré-pé-ter !
📍UN STUDIO LIVE CHEZ VOUS❓ Vous aussi osez et tentez l’outil vidéo comme support pédagogique ! 💬 Contactez-nous par ici 🤛
Géry, Youtubeur d’entreprise, toujours en marinière, en mode On ou Off.
Je viens bosser chez vous a une chaîne Youtube et un site internet avec plein de choses dessus, et pas que des vidéos. Des Podcasts par exemple.


Comment Isigny Sainte-Mère recrute
la crème de la crème ?
Quand le spécialiste des laitages cherche à attirer de nouveaux talents, il applique la même recette que pour ses produits frais : maillage local, technicité, modernité et authenticité.
Quand le spécialiste des laitages cherche à attirer de nouveaux talents, il applique la même recette que pour ses produits frais : maillage local, technicité, modernité et authenticité. Avec Simon Frileux, responsable marketing et communication de la coopérative Isigny Sainte-Mère, on décrypte la campagne de recrutement engagée en 2019-2020 et qui porte ses fruits. Interview.
Temps de lecture : 5 minutes
- Recruter est un travail d’équipe, au sens large
- Se faire connaître de profils qui n’auraient pas pensé à nous
- La vidéo est partout et elle parle à tout le monde
- Ce sont ceux qui exercent le métier qui en parlent le mieux
Isigny Sainte-Mère, le spécialiste normand du beurre, de la crème et du fromage est également en pointe pour la poudre de lait infantile.. Une nouvelle unité de production dédiée à cette activité, sort de terre sur la commune d’Isigny-sur-Mer. Elle sera opérationnelle pour l’été 2021. Pour accompagner cette expansion, le plan de recrutement lancé en septembre 2019 joue la transparence grâce à des vidéos en immersion dans le quotidien de l’entreprise.

La production de poudre de lait est une activité sensible qui nécessite des équipements de haute technicité et des équipes affûtées pour garantir une qualité d’excellence. « Nos produits sont connus dans le monde entier, et bien évidemment par les habitants du Calvados et de la Manche. On a voulu aller plus loin que cette image de marque en montrant comment se fabriquent les produits et de quelle manière se déroule le travail dans l’entreprise : outils, machines, techniques, règles de sécurité, tenues, horaires… » indique Simon Frileux, responsable marketing et communication d’Isigny Sainte-Mère. Pour lancer sa campagne de recrutement, la coopérative agroalimentaire a choisi d’allier le maillage des acteurs locaux de l’emploi au tournage d’une web-série en complémentarité d’autres leviers actionnés parallèlement et simultanément.
Recruter est un travail d’équipe, au sens large
Avec 1.100 salariés, l’entreprise est un employeur phare en Normandie. Alors, évidemment, les premières actions pour recruter se sont ancrées dans le territoire. « Nous nous sommes associés aux acteurs locaux et régionaux pour être visibles du plus grand nombre de personnes en recherche d’emploi. » Les connexions ont été nombreuses avec la Région Normandie, Pôle emploi, la Direccte, l’organisme de financement de la formation Opcalim (devenu Ocapiat), l’agence d’attractivité « Latitude Manche » ainsi que les organismes de formation FIM, ENIL Saint-Lô Thère et la société de formation Gosselin.
Se faire connaître de profils qui n’auraient pas pensé à nous
Une campagne de communication multi-directionnelle se justifiait d’autant plus que les métiers comme les profils recherchés sont très variés et souvent méconnus. Production, maintenance, qualité, laboratoire… Des candidats allant du bac pro au diplôme d’ingénieur, en passant par le BTS sont les bienvenus.
Et lorsque les candidats n’ont pas encore de formation dans le domaine, il y a des solutions : « Notre objectif est d’accueillir également des apprentis et des stagiaires à qui l’on propose une formation continue professionnalisante. Pour les métiers pénuriques, on a besoin de ces partenaires pour rendre nos offres visibles au plus près du marché de l’emploi local. » Une fois les fondations de la campagne de recrutement posées, la vidéo peut faire son entrée.
La vidéo est partout et elle parle à tout le monde
« Pour participer au tournage d’une web-série vidéo sur les métiers d’Isigny Sainte-Mère, on n’a pas manqué de volontaires. C’est aussi la preuve que les collaborateurs sont fiers de l’entreprise et ont envie de le dire. » La web-série préparée avec Je viens bosser chez vous s’est articulée autour de 4 épisodes de 4 minutes environ présentent 4 métiers de l’entreprise. Quoi de mieux en effet que de faire dire à un tiers de confiance (ici un média), non pas que son entreprise est la meilleure, mais qu’elle existe et qu’elle a des actualités et des messages à faire passer… plutôt que de le dire soi-même ! « Comme on peut le voir sur les vidéos qui sont accessibles sur YouTube, nous voulions qu’elles racontent chacune une histoire. Il ne s’agissait pas juste de tendre un micro et de filmer. On a joué la transparence en montrant comment se passe le travail au quotidien et en accueillant Géryoutubeur, comme s’il allait venir travailler chez nous dès le lendemain. »

Ce sont ceux qui exercent le métier qui en parlent le mieux
Parmi les moments clés des vidéos, il y a notamment David qui explique comment on enlève, grâce à une tour de 30 mètres de haut et de 15 mètres de diamètre, l’humidité contenue dans le lait, pour qu’il se transforme en poudre. « Enfiler une blouse, se laver les mains, porter une charlotte, manier des machines comme des ordinateurs… c’est beaucoup plus parlant à l’écran qu’en le disant. On y parle aussi du fonctionnement en 3/8 ou encore des qualités recherchées pour chaque métier. » Des vidéos qui peuvent aussi servir de support d’intégration – et même de formation – des nouvelles recrues.
« Outre le grand de nombre de candidatures reçues (plus de 2.000, du jamais vu !) grâce à toutes les actions menées (relations presse, événements, site carrières…), on a eu de très nombreux retours de partenaires, qui soulignaient l’originalité du format vidéo et appréciaient ce « discours vrai ». On a voulu tenir en haleine en diffusant un épisode par semaine. Avec plus 100.000 vues cumulées sur YouTube, on a atteint notre cible : faire parler de nos métiers au-delà des cercles habituels ». De l’ouvrier de production au dirigeant de la coopérative, tout le monde a joué le jeu devant la caméra sans tabou, pour incarner au mieux l’entreprise. Les candidats à l’emploi peuvent ainsi mieux s’identifier aux valeurs de l’enseigne.
🎙 A écouter aussi en podcast ⤵️
Géry, Youtubeur d’entreprise, toujours en marinière, en mode On ou Off.
Je viens bosser chez vous a une chaîne Youtube et un site internet avec plein de choses dessus, et pas que des vidéos. Des Podcasts par exemple.