En Alsace, le Coréen SIAS va créer
une nouvelle usine avec 70 emplois
Après la Somme, le groupe industriel sud-coréen SIAS choisit l’Alsace pour sa 2e implantation en France : 14 millions d’euros à investir et 70 emplois agroalimentaires à la clé !
C’est Wisches, dans la vallée alsacienne de la Bruche, que l’industriel franco-coréen SIAS a choisi pour implanter sa deuxième usine française pour le marché européen. Un nouveau plan d’investissements de 14 millions d’euros pour un projet de création de 70 emplois sur 11.000 mètres carrés, nécessaires à la production de nouilles, salades et plats préparés sous forme de cups, sous ses marques phares Yomia et Choi’s. Ce projet, localisé sur une friche industrielle de Delpierre (unité fermée il y a 3 ans), est soutenu par la Région Grand Est et l’Adira, agence de développement économique locale.
50 millions de cups
L’entreprise prévoit de produire dès 2025 près de 50 millions de cups par an ! En pleine croissance, le groupe agroalimentaire coréen qui recrute réalise déjà un chiffre d’affaires de près de 150 millions d’euros. Il dispose de six sites industriels en Corée du Sud, où il fabrique des plats surgelés et des nouilles instantanées, les fameux « ramens ». En France, c’est en 1920 au lendemain de la Première Guerre mondiale, que la Société Industrielle et Agricole de la Somme (SIAS) ayant pour but de « redynamiser la région » a investi dans les sucreries, les distilleries et diverses fermes.
Sa marque employeur
SIAS recrute à tours de bras : « Nous sommes en constante évolution et toujours à la recherche de nouveaux talents pour enrichir notre équipe », indique l’entreprise qui bosse sa marque employeur pour attirer notamment des opérateurs de production, des agents de maintenance… Le recruteur annonce la couleur : « Travailler pour notre entreprise, c’est la promesse d’une structure en pleine croissance à l’esprit dynamique, convivial et au cadre souple, d’une démarche et approche B2C (orientation GMS/RHF France & Europe), d’équipements neufs et une technologie unique en Europe, d’une activité agroalimentaire avec des produits innovants et une ouverture sur le monde asiatique. » Avis aux amateurs et professionnels !
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En région Sud, Carbon vise 3.000 emplois
pour sa giga-usine photovoltaïque
A Fos-sur-Mer, sur le Grand port maritime de Marseille au cœur de la région Sud Paca, le groupe Carbon Solar va investir 1,5 milliard d’euros pour créer une giga-usine de fabrication de panneaux solaires. Sa mise en service est prévue fin 2025, avec 3.000 emplois directs.
Déjà annoncée comme « la plus grand usine de panneaux photovoltaïques d’Europe », contribuant ainsi à l’autonomie industrielle de la France, Carbon Solar voit grand à Fos-sur-Mer en région Sud. Un plan d’investissements d’1,5 milliard d’euros est enclenché pour créer cette unité de fabrication de panneaux solaires sur 45 hectares environ, dont 30 hectares « artificialisés » avec 24,5 hectares de surface plancher (dont 210.000 m² pour la production sur deux étages). Le permis de construire a été officiellement déposé dans ce sens par Nicolas Chandellier, directeur général de Carbon, le 18 avril 2024.
« Ce dépôt de la demande de permis de construire marque une étape opérationnelle importante pour notre projet industriel d’ampleur », précise Pierre-Emmanuel Martin, son président fondateur qui entend construire le leader européen de l’industrie photovoltaïque, en mettant au cœur de sa stratégie « la durabilité, la compétitivité et l’innovation, et en déployant le seul projet européen garantissant une entière souveraineté industrielle (du lingot au module). »
Un giga-campus
L’entreprise prévoit de recruter directement 3.000 personnes dans ce projet de giga-usine qui aurait une capacité de production annuelle de 5 GW de cellules photovoltaïques et 3,5 GW de modules. Véritable campus industriel rayonnant au sein du Grand Port Maritime de Marseille, Carbon Solar devrait être opérationnel mi-2025, avec une montée en puissance progressive en 2026.
La Région Sud soutient ce projet à travers une première subvention de 15 millions d’euros, de même que le géant marseillais du transport CMA-CGM via son fonds privé Energies. L’activité de Carbon devrait générer un flux de 20.000 containers par an environ.
Sa marque employeur
Les recrutements sont lancés et Carbon Solar bosse sa marque employeur. Pour son attractivité, l’entreprise annonce la couleur aux candidats potentiels : « En intégrant Carbon, vous vous engagez aux côtés d’un futur leader européen de l’industrie verte. Vous aurez l’opportunité de collaborer avec les meilleurs experts du photovoltaïque et de participer à la concrétisation d’une vision souveraine et décarbonée de l’Europe. Rejoindre Carbon, c’est rejoindre une équipe passionnée, expérimentée et diversifiée, unie par des valeurs communes et des objectifs ambitieux. »
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Bobcat embauche en Loire-Atlantique
pour élever ses engins télescopiques
A Pontchâteau, en Loire-Atlantique où il fête ses 60 ans, l’industriel Bobcat recrute et bosse sa marque employeur pour attirer de nouveaux profils. Cette filiale du groupe coréen Doosan, leader mondial des engins de construction compacts et autres chariots élévateurs, y emploie 340 salariés.
Ils sont plus de 300 salariés français (3.000 dans le monde) et fabriquent chaque année près de 3.000 chariots élévateurs à la célèbre marque Bobcat. Bienvenue sur le site de production de Pontchâteau, en Loire-Atlantique, qui recrute ! L’entreprise indique y avoir investi 30 millions d’euros ces 10 dernières années.
Soudeurs, peintres…
Né il y a 60 ans, le site de Pontchâteau est à la fois un pôle de production des fameux engins télescopiques, mais aussi un centre de recherche et développement (R&D) pour le groupe. Les soudeurs et peintres industriels sont les bienvenus et très attendus en ce moment sur la chaîne d’assemblage qui tourne à plein régime. L’effectif de quelque 340 salariés pourrait même doubler si… les recrutements suivent. Le groupe international a pourtant des atouts à faire valoir pour booster sa marque employeur.
Marque reconnue dans le monde entier, Bobcat a franchi en France, en 2023, « une étape impressionnante » en fabriquant sa 111.000e machine et son 40.000e télescopique ! « Notre gamme actuelle de télescopiques se compose de 14 modèles sur cinq plates-formes, avec des marchés clés dans les domaines de l’agriculture, de la construction et de la location, explique Philippe Marescot, le directeur du site ligérien Doosan Bobcat EMEA. La gestion d’un portefeuille aussi complet n’est possible que grâce à notre équipe d’ingénieurs expérimentés, qui supervisent toutes les activités européennes de développement des chargeurs télescopiques et contribuent également à l’échelle mondiale. Plus de 80 % de notre production est destinée à l’exportation », ajoute le patron de ce pôle fleuron européen.
Présent dans 38 pays
Doosan Group, firme sud-coréenne à laquelle appartient Bobcat, emploie plus de 43.000 personnes dans 38 pays. Autant dire que les opportunités de carrières et passerelles dans le monde ne manquent pas non plus ! « Le succès de Doosan Bobcat repose en grande partie sur ses employés. Grâce à notre culture de la victoire et à notre esprit d’équipe, nous proposons à nos clients des produits et des services de très grande qualité, et contribuons à rendre le monde meilleur« , indique le groupe qui bosse sa marque employeur pour attirer les candidats. Avis aux amateurs.
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BioMérieux poursuit sa croissance
et recrute
A 60 ans, le laboratoire lyonnais spécialiste mondial du diagnostic de santé in vitro a présenté son nouveau plan stratégique à 5 ans et son objectif de « croissance rentable ».
Go.28, c’est le nom de code du plan de développement du géant pharmaceutique BioMérieux à 5 ans . Le groupe familial lyonnais ambitionne une croissance annuelle de 7% de son chiffre d’affaires sur 2024-2028. C’est d’ailleurs la hausse qu’a connu son business au premier trimestre 2024, à 965 millions d’euros (% 7,6%). Ses dépenses annuelles d’investissement devraient suivre en conséquence et représenter « entre 8 et 10% du chiffre d’affaires sur la période 2025-2028. » En 2023, BioMérieux a réalisé 3,68 milliards d’euros de business (+6,6%) dont plus de 93 % à l’international !
200 métiers
Ce plan stratégique s’accompagnera de gros besoins en recrutements. Des dizaines de postes sont immédiatement disponibles en ligne sur son site portail dédié. Présent dans 45 pays, BioMérieux bosse sa marque employeur à long terme pour fidéliser ses quelque 13.000 salariés qui servent 160 pays et attirer sans cesse de nouveaux talents. Le groupe représente une diversité de plus de 200 métiers complémentaires. En France, hormis la région lyonnaise (son siège à Marcy-L’Etoile), BioMérieux est présent à Combourg et Rennes (Ille-et-Vilaine), Craponne et Grenoble. C’est la microbiologie via sa division biologie moléculaire qui tire la croissance du groupe.
Quatre piliers constituent et vont servir la stratégie présentée : « poursuivre sa forte croissance organique et son innovation, simplifier son modèle opérationnel pour accroître son efficacité et sa rentabilité, agir de manière responsable pour le bénéfice de ses collaborateurs, des patients, des consommateurs et de la planète, renforcer son organisation et la rendre plus agile en responsabilisant et en mobilisant tous les collaborateurs. » En matière de RSE, BioMérieux annonce vouloir réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.
De la croissance externe est également d’actualité. Début 2024, BioMérieux a annoncé le rachat de Lumed, société de logiciels qui a créé « un système d’aide à la décision clinique destiné à soutenir les hôpitaux dans l’optimisation des prescriptions d’antibiotiques et la surveillance des infections associées aux soins ».
« Rentable et durable »
Pour Pierre Boulud, directeur général de la firme, « bioMérieux a réalisé une performance remarquable au cours des dernières années et sort renforcée et plus diversifiée de la période COVID-19. Avec le plan GO•28,
nous présentons aujourd’hui une stratégie ambitieuse à moyen terme visant à délivrer une croissance
rentable et durable, afin de toujours mieux servir notre raison d’être de contribuer à améliorer la santé dans le monde. »
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En Vendée, Arcade Cycles investit 17 M€
pour doubler sa production et recrute
Pour doubler ses capacités et produire un plan annuel ambitieux de 120.000 cycles, Arcade Cycles investit 17 millions d’euros à La Roche-sur-Yon en Vendée où elle a un nouveau bâtiment. L’entreprise recrute et bosse son attractivité pour 60 embauches en vue.
Spécialiste des flottes de vélos pour entreprises et collectivités revendiquant près de 200 villes de 28 pays au monde, l’entreprise vendéenne Arcade Cycles double ses capacités de production et embauche. Un vaste plan d’investissements de 17 millions d’euros, dans le cadre de France Relance, lui a déjà permis d’agrandir son site industriel et siège actuel pour le porter à 15.000 mètres carrés début 2024, soit « 2,5 fois plus grand que l’ancien », à La Roche-sur-Yon. Quelque 60.000 vélos dont la moitié électriques sont assemblés par an. Ce chiffre doit doubler voire même tripler d’ici à 2030 !
Cap sur 200 emplois
Née grâce aux loueurs de vélos sur la côte atlantique en 1995, Arcade Cycles exporte depuis son savoir-faire d’assembleur. Aujourd’hui forte de 130 salariés, l’entreprise recrute et prévoit même une soixantaine d’embauches pour ses besoins d’expansion. Elle recherche des techniciens cycles, mais aussi assistants commerciaux, services supports…
Une extension de son bâtiment est encore possible grâce à une réserve foncière. « Nos actions se tournent vers l’avenir et l’émergence du vélo électrique connecté. En 25 ans, Arcade a ainsi développé une large gamme de beaux vélos faits pour durer« , indique l’entreprise.
100 M€ d’ici à 2030…
Ça roule pour Arcade Cycles ! En 2010, elle réalisait 8 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2022, c’était 38 millions d’euros, à 80% en BtoB avec 20% à l’export. L’entreprise vend aussi en ligne aux particuliers et à travers un réseau d’une centaine de distributeurs. Désormais, son dirigeant Frédéric Lucas, qui vient de succéder à son père à la tête de l’enseigne familiale, vise les 100 millions d’euros en 2030…
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Le nucléaire recrute : 10.000 postes
à pourvoir chaque année en France
Près de 10.000 emplois sont à pourvoir chaque année dans la filière nucléaire en France. Parmi les recruteurs de premier ordre, Orano multiplie les recrutements sur ses nombreux sites. C’est le cas aussi d’EDF, Fives Nordon… Avec ou sans diplôme et expérience, tous les profils sont recherchés !
Parmi les filières dynamiques pourvoyeuses de nombreux recrutements chaque année, le nucléaire poursuit sur sa lancée en 2024, sur des sites bien connus : La Hague, Tricastin… Face aux défis énergétiques, près de 10.000 emplois sont à pourvoir chaque année pendant dix ans dans la filière en France. Et on estime le besoin de cadres à 3.000 embauches par an jusqu’en 2033 ! C’est le cas notamment chez Orano (4,7 Md€ de CA en hausse de +13,1%), acteur majeur du secteur qui emploie 17.500 personnes dans le monde et recrute chaque année environ 1.500 collaborateurs en CDI, « du CAP au Bac+5 ». Plus de 1.000 offres d’emplois tournent actuellement sur son site internet : des ingénieurs, des techniciens instrumentistes, des conducteurs d’installations nucléaires, des pilotes de maintenance, et autres opérateurs…
Chez Fives Nordon, autre acteur majeur de la filière qui assure une partie de la maintenance du parc nucléaire français, 600 postes sont à pourvoir d’ici à 2029. Six EPR sont à construire, selon le plan d’Emmanuel Macron qui a relancé la filière avec ces réacteurs de troisième génération.
Litholamelleur
Dans les besoins, on trouve aussi et peut-être de façon plus inattendue ces autres métiers : des chauffeurs, échafaudeurs, bobiniers, tourneurs-fraiseurs, hydrogéologues… A l’image de ses confrères, le groupe industriel français compte pas moins de 250 métiers différents aves des salaires attractifs, « de l’exploration au recyclage » précise-t-il. Connaissez-vous par exemple le métier de litholamelleur ? C’est celui qui bosse en laboratoire pour fabriquer des lames très minces de roches afin d’étudier la consistance des minerais, à la recherche d’uranium bien sûr.
Formation interne assurée
Bosser dans une centrale nucléaire, ça ne s’improvise pas ! Fin 2023, Orano a lancé son parcours de formation interne en alternance, pour le métier de la radioprotection. Ses trois sites du Tricastin (26), Marcoule (30) et Malvési (11), au sud, sont concernés par cette opération menée en lien avec France Travail. Soit 450 heures de formation entièrement financées. Orano forme à lui seul 800 alternants chaque année. Les étudiants, salariés de demain, sont aussi les bienvenus en stages et contrats VIE.
L’Université des métiers du nucléaire a également ouvert ses portes en avril 2021 à l’initiative de France Travail avec 12 membres fondateurs dont l’UIMM, EDF, Orano. Et une semaine spéciale leur est désormais dédiée chaque année en février. La 2e édition a eu lieu en 2024.
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St-Hubert se met sur son 41
et investit 50 M€ à Nancy
La célèbre marque de margarine St-Hubert fête ses 120 ans et investit 50 millions d’euros, notamment dans la décarbonation de son site lorrain de Ludres sur le territoire du Grand Nancy. L’entreprise va aussi augmenter ses capacités de production.
Ces sept prochaines années, l’industriel lorrain St-Hubert va investir 50 millions d’euros à Ludres, près de Nancy. Cet investissement massif doit en grande partie servir à la décarbonation du site de production des célèbres plaquettes de margarine « riche en oméga3 ». Avec l’explosion des factures énergétiques, l’entreprise veut notamment récupérer les calories perdues de ses machines et améliorer son isolation. Objectif affiché : réduire de 63% ses émissions de CO2, soit quelque 1.100 tonnes par an.
St-Hubert veut aussi en profiter pour augmenter ses capacités de production avec quelques recrutements à la clé. Actuellement, elle produit 27.500 tonnes de margarine chaque année.
230 emplois
L’entreprise créée en 1904 fête ses 120 ans (sous un nouveau logo) et compte à ce jour 230 salariés dont 110 à Ludres spécialisé dans la margarine. En France où St-Hubert dit détenir 43,3% de parts de marché, il se vend une de ses barquettes chaque seconde, soit 12.000 barquettes par heure, selon Jérôme Stein, le directeur industriel de la marque propriété des fonds chinois Beijing Sanyuan Foods Co et Fosun Group depuis 2018. C’est ce dernier qui détient aussi le Club Med.
France, Italie, Chine…
En 2023, St-Hubert a réalisé plus de 115 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Nous sommes également présents en Italie sur le marché des matières grasses végétales à tartiner et des pâtes à dérouler sous la marque Valle’, indique l’entreprise. Et depuis 2020 nous sommes présents en Chine sur le marché des boissons végétales. »
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Safran va créer une fonderie
avec 200 emplois à Rennes
A Rennes, Safran va implanter pour 80 M€ un nouveau site de production de pièces de moteurs d’avion : des aubages de turbines. Cette entité Safran Turbine Airfoils comptera 200 emplois en 2027 sur le pôle industriel de La Janais où est historiquement basé le constructeur automobile PSA.
200, c’est le nombre d’emplois promis par Safran sur sa nouvelle fonderie bretonne, à Rennes. L’industriel veut y investir 80 millions d’euros. Opérationnel en 2027, ce pôle sera dédié à la production d’aubages de turbine pour ses programmes de motorisation dits majeurs. C’est au coeur du site automobile de La Janais, historiquement dédié à PSA (devenu Stellentis) et en cours de réindustrialisation, que l’avionneur basera son entité nommée Safran Turbine Airfoils, en soutien à son réseau mondial de production de pièces de moteurs d’avions et en lien étroit avec sa fonderie mère à Gennevilliers, en région parisienne.
« Une vitrine »
« Nous sommes très heureux d’annoncer la création de ce nouveau site de production sur un territoire dynamique et attractif, a déclaré Olivier Andriès, directeur général de Safran. L’implantation de Safran Turbine Airfoils est une décision stratégique qui témoigne de notre soutien à la souveraineté nationale et à la renaissance industrielle de la France. Nous voulons faire de Safran Turbine Airfoils une vitrine pour le groupe en matière d’innovation, d’efficacité industrielle et de performance énergétique. »
De son côté, Jean-Paul Alary, le président de Safran Aircraft Engines, précise la destination de ces futures pièces : « Safran Turbine Airfoils nous permettra de répondre à nos enjeux de montée en cadence sur le moteur militaire M88, dont les pièces sont majoritairement produites sur notre territoire, et de renforcer la chaîne d’approvisionnement du moteur LEAP en fabriquant en France une partie de la production de pièces critiques. » Ce type de moteur en service depuis 2016 permet de réduire de 15% la consommation de carburant et les émissions de CO2 des avions monocouloirs de nouvelle génération : familles d’avions Airbus A320neo et Boeing 737 MAX.
Une industrie en forte croissance
Safran emploie quelque 92.000 salariés sur 276 sites dans le monde (présent dans 27 pays), pour un chiffre d’affaires de 23,19 milliards d’euros en 2023, en hausse de 21,9%. En 2023, son résultat opérationnel courant a atteint 3,16 milliards d’euros, en augmentation de 31,5%, pour un résultat net à deux milliards d’euros. Pour 2024, l’industriel s’attend à un chiffre d’affaires de 27,4 Md€.
Ils recrutent, postulez !
Safran recrute des passionnés de technologies et annonce « 12.000 opportunités cette année ». En Bretagne, Safran propose déjà des offres d’emplois pour ses sites de Cesson-Sévigné, Dinard, Fougères en Ille-et-Vilaine et Guidel dans le Morbihan.
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A Epinal, le maroquinier de luxe SIS
va créer 300 emplois
Spécialisée dans la maroquinerie de luxe, l’entreprise SIS va créer un nouvel atelier dans les Vosges, à Epinal. A la clé : 300 emplois à créer.
Déjà implantée dans le Jura depuis 1998, la société SIS va créer un nouvel atelier au printemps dans les Vosges. Dans un premier temps provisoire à Epinal, ce site emploiera 100 à 150 personnes, mais son effectif devrait doubler rapidement pour atteindre également 9.000 mètres carrés neufs. Dirigée par Jean-Yves Chauvy, l’entreprise emploie à ce jour 1.100 salariés, répartis sur quatre sites de production en Franche-Comté, à Avoudrey, Etalans, Valdahon et Vesoul.
A l’étranger, SIS peut aussi compter sur Madagascar (450 salariés) et la Chine (150 salariés). La nouvelle filiale d’Épinal s’appelle la Manufacture du Cœur des Vosges (MCV) et pourra compter qu’à 350 emplois.
Bracelets de montres
SIS est spécialisée dans le travail du cuir pour la maroquinerie de luxe, notamment la gainerie, la sellerie – bagagerie et la fabrication de bracelets de montres pour des horlogers suisses de renom. SIS assure la formation de ses nouveaux embauchés, d’anciennes couturières par exemple comme à Epinal. Il faut environ 6 mois pour être opérationnel. L’entreprise dispose de sa propre école de formation.
Qui est SIS ?
La société SIS est née du regroupement de Soft Line Box, IWD et Supercuir, fondée en 1983 et reprise par ses cadres après une liquidation judiciaire. En 2022, l’entreprise qui s’affiche comme « une manufacture de maroquinerie responsable » a réalisé près de 73 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2,3 millions de résultat net.
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Pour recruter, SIS affiche une politique sociale poussée : crèche, restaurant d’entreprise, espaces forme, aide au logement de ses salariés…
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Qui veut fabriquer du paracétamol
en France chez Ipsophène ou Seqens ?
Au sud de Toulouse, dans la région Occitanie, la startup Ipsophène veut ouvrir la première usine de paracétamol en Europe en 2025. A la clé : 28 M€ investis et 40 emplois. A moins que son confrère Seqens la double en Isère…
Annoncée déjà comme la première usine européenne de paracétamol, Ipsophène doit produire 3.000 à 4.000 tonnes (par an) de ce médicament au premier semestre 2025. La commercialisation, elle, est attendue au printemps 2025 auprès de laboratoires notamment français. C’est au sud de Toulouse, dans un bâtiment de 5.000 mètres carrés sur l’Oncopole, que ce projet porté par Jean Boher doit voir le jour avec un investissement conséquent de 28 millions d’euros, financé à 15% par la région Occitanie.
Jobs en vue
En jeu : 35 à 40 créations d’emplois prévus. Ce projet doit remédier en partie à la pénurie de médicaments dans l’Hexagone suite au Covid. Les coûts de production seront réduits et l’usine innovante et respectueuse de l’environnement, promet son promoteur, même si le prix de vente resterait 30 à 40% plus élevé que les produits d’importation.
Retrouver une souveraineté
La course à la souveraineté pharmaceutique est lancée ! En Isère, le confrère Seqens investit aussi pour produire 10.000 tonnes du fameux antalgique par an sur son site historique de Roussillon. En 2021, il avait annoncé une centaine d’emplois et 75 M€ liés à ce projet de délocalisation. Le projet, initialement annoncé pour 2024, est reporté à 2026…
Aujourd’hui, environ 85% du principe actif du paracétamol est importé d’Inde, de Chine ou des Etats-Unis. Et depuis 2009 et la fermeture de la dernière usine, l’Europe n’en fabrique plus. A Toulouse, Jean Boher joue la carte de la souveraineté européenne, si chère aux politiques.
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