

La filière armement booste ses
investissements et recrutements
Le contexte international actuel dynamise le secteur de la Défense. Les entreprises françaises de la filière armement tirent des plans de recrutements massifs. Tour d’horizon des enseignes porteuses…
Les tensions internationales et l’augmentation des dépenses militaires (57 milliards d’euros en 2024 et jusqu’à 69 milliards d’ici à 2030 en France) dynamisent la filière de la Défense. L’Hexagone est en première ligne pour booster ses entreprises notamment de l’armement, qui se structurent et recrutent massivement. Tour d’horizon des emplois à pourvoir tous azimuts dans ce secteur…
Commandes fermes
Dans la région Grand Est, les ateliers tournent à plein régime. Chez Aresia, le seul fabricant de réservoirs pour l’avion de chasse Rafale (10,3M€ de CA pour 65 salariés), à Witry-lès-Reims (51), les capacités de production vont plus que doubler cette année, passant de 6 à 15 unités par mois cette année.
Même son de cloche chez KNDS France (ex-Nexter) à Roanne, qui bénéficie d’une commande record de plus d’un milliard d’euros de la Direction générale de l’armement (DGA). Objectif : fournir à l’Armée de terre 530 véhicules blindés Serval Appui Scorpion, de fin 2025 à 2031. Sa filiale NBC-Sys (80 salariés, 25 M€ de CA), à Saint-Chamond dans la Loire, va quant à elle produire les futurs masques à gaz du fantassin de demain. Sur place, plusieurs millions d’euros d’investissements sont prévus. Une nouvelle ligne est lancée pour des cartouches filtrantes NBC (risque nucléaire, bactériologique et chimique).
A Clermont-Ferrand, c’est l’Atelier Industriel de l’Aéronautique (AIA), spécialiste de l’entretien, la réparation et l’amélioration des aéronefs militaires français dont le géant A400M et le Rafale, qui va recruter à tours de bras : une centaine de personnes cette année. Son effectif est déjà de 1.350 salariés. Trois nouveaux hangars doivent être construits sur place.
Les nouveaux camions-citernes de l’Armée (les CCNG) seront, quant à eux, produits dans l’Ain, le Calvados et la Haute-Vienne chez Arquus, le leader européen des blindés (550 M€ de CA). A la clé : une commande ferme de 120 millions d’euros. A réaliser en partenariat avec Renault Trucks (camions), Magyar (citernes) et Desautel (protection incendie).
Repositionnements en vue
D’autres entreprises se repositionnent. Les fabricants de drones civils sont, eux aussi, en première ligne pour fournir les forces armées. Repris à l’été 2024 par le fonds de retournement Greybull, les sites du fabricant d’aciers spéciaux Ascometal (759 salariés) opèrent depuis une diversification vers les marchés de l’armement à coups de 90 millions d’euros d’investissements programmés.
Dans l’Ouest, les ateliers automobiles de la Fonderie de Bretagne (ex-Renault) à Caudan dans le Morbihan, qui étaient en redressement judiciaire, viennent d’être repris par le groupe landais Europlasma dont l’objectif est désormais de fabriquer des obus avec cette main-d’œuvre locale : 250.000 obus dès la première année ! Le tribunal de commerce de Rennes a validé vendredi 25 avril ce projet de reprise qui prévoit de sauver 266 des 285 emplois avec 15 millions d’euros d’investissements sur trois ans, dont 7 millions d’aides de l’Etat et des collectivités locales. L’équipementier automobile Amis (50,2 M€ de CA 2023), à Montluçon dans l’Allier, connaîtra-t-il le même sort ? Actuellement en période d’observation, il attend son tour. L’armurier Verney-Carron, filiale de Cybergun, attend aussi sa nouvelle heure de gloire du côté de Saint-Etienne…
D’autres s’interrogent encore. C’est le cas du fabricant de chalumeaux à gaz Le Lorrain – Hampiaux depuis 1946, près de Nancy (10 M€ de CA et 42 salariés). Sa dirigeante Alexandrine Charonnat se prépare à pouvoir répondre aux demandes du marché de la défense avec son savoir-faire de chaudronnerie.
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Source : Le Journal des Entreprises (à lire ici 👈)


Top 10 des entreprises qui recrutent
en France : 2.000 emplois en jeu
Quelles sont les entreprises qui recrutent en France actuellement ? Voici un top 10 des PME-PMI et ETI qui cumulent près de 2.000 offres d’emplois à pourvoir sur tout le territoire.
De Marseille à Jeumont, de l’est à l’ouest en passant par Toulouse, Bordeaux… Ces entreprises recrutent tous azimuts en France. Voici un Top10 des PME-PMI qui cumulent près de 2.000 emplois à pourvoir immédiatement en régions. Peut-être ton futur métier ?
KB2M : 230 emplois à Bordeaux
A Bordeaux, l’opérateur du réseau de transports urbains Keolis Bordeaux Métropole Mobilités (KB2M), qui compte 2.800 salariés (CA : 304 M€), offre 230 postes en 2025. Sont les bienvenus des conducteurs de bus et de tramway (200) mais aussi des profils pour les fonctions supports : contrôle de gestion, marketing, numérique, etc.
70 postes chez Jeumont Electric au Nord
Filiale des groupes Framatome (69 %) et Naval Group (31 %), Jeumont Electric bosse pour les secteurs industriels porteurs, naval et nucléaire. Basé à Jeumont près de Maubeuge dans le Nord, cet équipementier majeur de production et conversion d’électricité lance un job dating pour un plan de recrutement de 70 personnes en CDI. De la main-d’œuvre nécessaire à fabriquer les alternateurs et moteurs électriques maison. Ils sont déjà 650 à travailler chez Jeumont Electric, répartis sur quatre sites industriels.
Chez Septeo à Montpellier, 350 emplois en vue
Basé à Montpellier en région Occitanie, l’éditeur de logiciels des professionnels du droit, du chiffre et de l’immobilier, Septeo (3.100 salariés, 420 M€ de CA) ouvre 350 postes. L’entreprise en pleine croissance (+20%), grâce notamment à huit acquisitions en 2024, recherche des profils experts en cybersécurité, data science et intelligence artificielle (IA). Son ambition 2030 : un milliard d’euros de revenus !
A Marignane +500 chez Airbus Helicopters
600 millions d’euros, c’est le montant d’investissements annoncés par Airbus Helicopters (13.00 salariés) à Marignane, dans la banlieue marseillaise où 500 nouveaux emplois sont en jeu. Un vaste plan pour moderniser ce site industriel vieux de 80 ans et dédié à la fois aux secteurs militaire et au civil : 200 à 250 appareils fabriqués par an, grâce à plus de 200 métiers représentés. Le carnet de commandes est au plus haut et représente même trois années de production ! Ce plan s’inscrit dans une enveloppe globale d’un milliard d’euros pour la filière hélicoptères dans le sud de la France avec 6.000 personnes à recruter d’ici à 2031. Airbus Marignane embauche et devient, lui, un « centre d’expertise » du groupe pour tous les rotors et transmissions.
350 postes chez Cash Piscine Bordeaux
A Mérignac, aux portes de Bordeaux, le réseau de distribution de produits de piscine et spa Cash Piscine (1.000 salariés) projette de créer 350 emplois. Déjà fort de 159 magasins, son maillage va encore s’étendre en Belgique, à La Réunion, mais aussi en France métropolitaine. D’où ses besoins de main-d’œuvre.
15 emplois à Grasse
La nouvelle usine de Cosmo International Fragrances à Grasse mobilise un investissement de 12 millions d’euros qui va générer la création d’une quinzaine d’emplois dans un premier temps. Ce site de 2.000 m2 produira des ingrédients naturels issus de procédés verts pour la parfumerie et la cosmétique. Mise en route prévue en 2026.
En Normandie, Socotec vise 130 emplois
Ses métiers : test, inspection et certification pour les secteurs de la construction, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie. Socotec (14.000 salariés) recherche des techniciens, ingénieurs, managers, commerciaux et directeurs d’agences. En Normandie, où il emploie 450 collaborateurs dans 24 agences, le groupe a ouvert deux nouveaux centres de formation à Cherbourg-en-Cotentin et souhaite embaucher 130 salariés en 2025, pour répondre à ses projets notamment de monitoring de la corrosion des fondations d’un parc d’éoliennes offshore (Courseulles-sur-Mer).
140 postes chez Harmonie Mutuelle (44)
Dans les Pays de la Loire, Harmonie Mutuelle projette la création de 140 emplois sur l’année (contre 100 en 2024). La mutuelle a notamment besoin de commerciaux en agences mais aussi dans ses centres d’appels.
Carrier : nouvelle usine et 100 emplois
Dans l’Ain, à Montluel, Carrier vient d’investir 30 millions d’euros pour s’étendre et se moderniser. C’est là qu’est basé le siège européen de la firme américaine Carrier Global Corporation, mais aussi un centre de production, de R&D et d’essais thermiques de l’expert mondial en chauffage, ventilation et climatisation (CVC). Ce pôle emploie déjà 800 salariés, mais doit se renforcer d’une centaine de postes supplémentaires : des opérateurs, des ingénieurs… En 2024, Carrier y a embauché 30 techniciens de maintenance. Un rythme qu’il compte garder jusqu’en 2030. Son site de l’Ain est spécialisé dans les refroidisseurs de liquide et des pompes à chaleur pour le tertiaire et l’industrie. Il travaille notamment pour les data centers à refroidir ou les réseaux de chaleur urbains.
Elanco : 50 de plus dans l’Est
Le producteur de médicaments pour les animaux de compagnie Elanco agrandit de 5.000 m² son usine à Huningue, dans le Haut-Rhin. Un projet d’investissement de 35 millions d’euros, assortis de la création de 50 emplois, en plus des 230 salariés déjà en place. Filiale du groupe américain Elanco Animal Health Incorporated (9.000 salariés, 4,1 Md€ de CA), cette unité produit chaque année quelque 300 millions de comprimés et ampoules.
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Un besoin de 5.000 emplois
chez E.Leclerc
Les centres E.Leclerc lancent leur campagne de recrutement annuelle « La grande rencontre » le 15 mars. En jeu : 5.000 postes à pourvoir, notamment des saisonniers pour la saison estivale.
La Grande rencontre, c’est le thème du job dating organisé partout en France par les centres E.Leclerc le 15 mars. Au total, 480 magasins de l’enseigne de distribution sont concernés par cette campagne de recrutement d’envergure. Cette opération « portes ouvertes de l’emploi » doit permettre de pourvoir 5.000 postes en 2025 (contre 7.000 en 2022), dans tous les rayons et à tous les étages, « pour des métiers très variés, ouverts à tous les profils et à toutes les expériences« , selon l’entreprise.
Recrutements tous azimuts
L’enjeu de ce recrutement de masse s’adresse autant aux magasins qu’aux services supports et plateformes logistiques E.Leclerc. Sans inscription préalable, les candidats peuvent se présenter directement dans le magasin proche de chez eux, munis ou non d’un CV d’ailleurs pour ce job dating : « Passez directement un entretien d’embauche, sans rendez-vous. En 10 minutes, mettez en avant vos atouts et posez toutes vos questions. Nous saurons vous convaincre de rejoindre notre équipe ! », indique l’enseigne qui recherche des personnalités avant tout. Pas besoin non plus d’expérience ni de diplôme pour bosser chez E.Leclerc.
Changer de métier sans changer d’entreprise !
Le mouvement de l’entrepreneur breton Michel-Edouard Leclerc revendique également des évolutions possibles. Un leitmotiv affiché : changer de métier sans changer d’entreprise ! « Passer de la caisse à la parfumerie, de la boucherie au textile, c’est possible grâce aux programmes de formation déployés dans l’enseigne. » De quoi motiver les candidats à l’emploi, dont les saisonniers pour l’été, période de forte affluence. Qui veut venir bosser avec Michel-Edouard Leclerc et ses équipes ?


IA combien d’emplois générés par
l’intelligence artificielle en France ?
L’intelligence artificielle ou IA doit générer près de 110 milliards d’euros d’investissements en France ces prochaines années, comme annoncé à Paris par le président Emmanuel Macron, lors du Sommet international 2025 pour l’action sur l’IA. Les projets générateurs d’emplois se multiplient…
L’IA bouscule les codes. Si de nombreux experts craignent la disparition de certains métiers, remplacés par l’intelligence artificielle, cette technologie va aussi en générer des milliers et des milliards d’euros d’investissements partout en France. Au total, 109 milliards ont d’ailleurs été annoncés par le Président de la République en ouverture du Sommet IA 2025 à Paris.
35 data centers
Parmi ces investissements futurs figurent 35 sites retenus pour accueillir des data centers. Dans des régions où l’énergie est accessible et les infrastructures déjà accueillantes, car ces centres sont très énergivores. Difficile de chiffrer le nombre d’emplois associés. Le fonds canadien Brookfield Asset Management via sa société Data4 compte à lui seul investir dans l’Hexagone 20 milliards d’euros d’ici à 2030. L’un de ses projets phares devrait se situer à Cambrai, dans le Nord où une ancienne base militaire déjà convertie à la logistique pourrait l’accueillir sur 200 hectares ! Selon Le Journal des entreprises, ce projet pourrait même générer un millier d’emplois à terme. Présent à Marseille, le groupe américain Digital Realty annonce de son côté plus de 5 milliards d’euros d’investissements pour l’IA. Juste à côté, à Sophia-Antipolis où il est déjà établi, l’américain Accenture va aussi ouvrir son propre centre d’IA générative. Quatre milliards d’euros, c’est ce que doit générer pour sa part le Suédois Evroc à Mougins, avec sa future première « usine d’IA » ou centre de données hyperscale : un pôle majeur de recherche & innovation. Leur jeune confrère tricolore Mistral AI (fondé en 2023) se tourne, lui, vers l’Essonne en région parisienne. Son dirigeant Arthur Mensch veut y investir « plusieurs milliards d’euros » dans son premier data center.
3.500 emplois dans les startups
Par ailleurs, les quelque 750 startups françaises qui bossent actuellement sur l’IA projettent aussi 3.500 créations de postes en 2025. Il faut aussi former à l’IA. Plus de 40.000 étudiants et professionnels le seraient déjà chaque année. Ce chiffre doit monter à 100.000 : c’est l’objectif français d’ici à 2030. L’IA, c’est un peu la surenchère des données chiffrées en ce moment. Même Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne annonce ses 200 milliards d’euros pour faire de l’Europe un leader en la matière !
IA et logistique
L’IA consomme de l’énergie et des surfaces utiles, selon ses détracteurs. Elle devrait néanmoins générer quatre fois plus d’emplois au mètre carré que la logistique. En moyenne, 10.000 mètres carrés d’entrepôt logistique induit en effet 47 emplois, selon les statistiques de l’Etat. Or, il y a quelques années, on estimait à 4 personnes nécessaires pour 250 mètres carrés de salles blanches informatiques… soit 160 emplois pour 10.000 mètres carrés. Une aubaine pour la France.
(article écrit sans l’aide de l’IA;)


Une centaine de recrutements
pour le groupe SII Ouest en 2025
SII Ouest prévoit en 2025 une centaine de recrutements dont la moitié à Rennes, où l’entreprise de services numériques vient d’inaugurer ses locaux remodelés.
En 2025, SII Ouest estime à une centaine d’emplois ses besoins en recrutements. La moitié devrait s’opérer à Rennes, selon Le Journal des Entreprises. L’entreprise régulièrement labellisée Great Place To Work recherche des ingénieurs développeurs, des administrateurs systèmes, des chefs de projets IT, des pilotes d’activités data, etc. A ce jour, parmi plus de 600 offres d’emplois au plan national, une cinquantaine d’offres sont immédiatement disponibles sur son portail employeur Ouest. C’est exactement le volume de nouvelle main-d’œuvre prévu rien que sur l’agence de Rennes. Celle-ci vient d’être inaugurée suite à des travaux de réaménagement sur les 3.300 mètres carrés de son site historique du parc Atalante ViaSilva, à l’est de la capitale bretonne. Ses quatre étages de l’immeuble Newton ont été entièrement repensés avec l’aide de l’agence de design, Decodheure.
Pôle majeur
L’objectif de ce chantier de développement pour la société d’ingénierie et de conseil en technologies était de mieux correspondre aux attentes de ses employés et du marché du travail avec ses codes actuels plus collaboratifs. Ses quatre autres implantations du grand Ouest (Brest, Caen, Le Mans, Lannion) ont bénéficié des mêmes remaniements. Des investissements nécessaires, selon SII Ouest, pour créer « un pôle technologique » de premier plan au service de ses clients. L’ambition de SII Ouest est de « s’ouvrir à l’écosystème rennais grâce à des espaces conçus pour accueillir les acteurs locaux et favoriser la collaboration entre les salariés au travail et dans leur quotidien pour leur permettre de se connaître, de se retrouver et de partager autour de leurs passions ou de leurs enjeux métiers« . SII Ouest compte, par exemple, 14 « SIIClub », des associations internes sportives et culturelles, financés par le CSE et la direction.
Stratégie de « consolidation »
Pour Nicolas Bourgeois, directeur d’SII Ouest : « Ces réalisations de renouvellement accompagnent nos ambitions. Nous veillons au quotidien à entretenir une relation privilégiée avec les acteurs majeurs de notre territoire tels que Ouest France, Brittany Ferries ou Delta Dore, en nous appuyant sur une forte connaissance dans des secteurs d’activités tels que les Télécoms et la Banque/Assurance. Ce savoir-faire local vient compléter des relations partenariales que nous entretenons au quotidien auprès de nos clients nationaux et internationaux tels que Orange, Thalès, Crédit Mutuel ARKEA ou encore le Groupe COVEA. Nous consolidons également notre présence dans tous les secteurs de l’économie et adressons de plus en plus le secteur de la Défense pour lequel le groupe SII a lui aussi une connaissance très forte. »
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Une dizaine de recrutements
pour le groupe Chantreuil en Normandie
A Bayeux dans le Calvados, le groupe de métallurgie Chantreuil, spécialisé dans l’usinage de précision notamment pour l’aéronautique, construit une nouvelle usine : 6,5 M€ investis et une dizaine de recrutements en perspective.
En 2021, le groupe Chantreuil avait repris l’entreprise MGI (Mécanique Générale Industrielle) à Port-en-Bessin dans le Calvados. Ce site industriel est en passe d’être transféré au deuxième trimestre 2025 dans un nouveau bâtiment en cours d’achèvement à une dizaine de kilomètres de là, sur le territoire de Bayeux (14). Son objectif : moderniser l’outil de production et surtout gagner +60% de capacités. Un investissement de plus de 3,5 millions d’euros en bâtiment, avec à la clé une dizaine de recrutements. Une nouvelle ligne de production automatisée de 3 millions d’euros, avec une tour et quatre centres d’usinage, vient compléter ce plan.
L’industriel dont le siège est à Picauville dans la Manche (50) réalise depuis 30 ans des pièces et ensembles mécaniques, usinés et chaudronnés. Il emploie déjà 63 salariés et cherche à recruter, notamment des mécaniciens et techniciens. Pour soutenir l’emploi et ses besoins de main-d’œuvre qualifiée, Chantreuil a co-créé sa propre école de formation en 2019 avec deux autres entreprises normandes, Leblanc SA et Hag’tech. Ensemble, ils forment une dizaine d’élèves de niveau Bac et CAP chaque année.
Aéronautique, spatial…
L’activité du groupe Chantreuil (CA 2024 : 9M€) est actuellement portée par les secteurs de la défense et l’aéronautique (pour 35%), mais aussi par l’aérospatial et le nucléaire. L’entreprise devrait d’ailleurs, en 2025, être certifiée AirCyber, label de référence porté par BoostAeroSpace pour booster la cybersécurité de toute la supply chain. Chantreuil fait notamment partie du groupement NAE, réseau des acteurs de l’aéronautique, du spatial, de la défense, de la sécurité et des drones en Normandie fondé en 1998 (170 membres). En Normandie, cette filière représente quelque 21.500 salariés pour quatre milliards d’euros de chiffre d’affaires.
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En Bretagne, Brets construit
sa nouvelle usine de chips
Le groupe Altho lance la construction de sa nouvelle usine de chips sous la fameuse marque Brets, dans le Morbihan. A la clé : 40 emplois et 125 millions d’euros investis pour faire rayonner son enseigne et la rendre encore plus attractive.
Brets en envoie avec ses saveurs de toutes les couleurs… Vous êtes plutôt pesto mozzarella ou fromage du Jura ? A moins que ce ne soit d’autres chips aromatisées à la Bretagne… Le chipsier breton (c’est comme cela qu’on nomme un fabricant de chips) du groupe Altho investit dans une nouvelle usine à Noyal-Pontivy (56) au cœur du Morbihan, sa terre natale. Au total, 125 millions d’euros d’investissements sont concernés par ce plan d’envergure qui doit aussi favoriser la création de 40 emplois directs.
Chips à succès
Brets doit faire face à son succès et anticiper avec ce nouveau bâtiment industriel de près de 30.000 mètres carrés, opérationnel à l’horizon 2026 à côté de son siège historique. Soit une première enveloppe de 80 millions d’euros qui sera dépensée. Puis, d’ici à 2028, l’entreprise prévoit encore 45 millions pour une future ligne de production déjà pensée. Brets dispose aujourd’hui de deux sites de production au plus près de ses consommateurs : l’un en Bretagne à Saint-Gérand (depuis 1995) et l’autre en Ardèche pour le Sud depuis 2014. Tous deux arrivent actuellement à saturation et Brets ne peut plus répondre correctement aux demandes du marché, en plein essor.
N°2 avec 300 M€ de business
Altho emploie déjà 400 personnes pour un chiffre d’affaires qui devrait dépasser les 300 millions d’euros en 2024 pour plus de 45.000 tonnes (dont 20.000 au Pouzin en Ardèche), soit 180.000 tonnes de pommes de terre transformées en amont. Propriété de l’homme d’affaires agro-alimentaires breton Alain Glon (AG Holding), Brets est le numéro 2 de la chips en France, derrière Lay’s du groupe PepsiCo. Un marché énorme puisqu’il faut savoir qu’un Français consomme en moyenne 2,9 kg de chips par an ! C’est 4 kg pour un Britannique… La chips « made in France » a encore un bel avenir devant elle. Les célèbres Youtubeurs McFly et Carlito ne se sont pas trompés !
Brets recrute déjà…
Brets recrute des conducteurs de ligne, des techniciens de maintenance, chefs d’équipe, responsable d’atelier, chef de projet IT, etc.
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Trois giga-usines et 1.700 emplois
grâce au projet Neomat à Dunkerque
Les batteries de véhicules électriques auront, à Dunkerque, leurs trois usines dédiées, des composants au recyclage. A la clé : 1.700 emplois à créer. C’est le projet Neomat, officialisé par le constructeur chinois XTC et le groupe nucléaire français Orano.
L’horizon dunkerquois est dégagé. A fin 2026, de nouvelles usines liées aux batteries de véhicules électriques doivent voir le jour. Ce projet, baptisé Neomat, a été officialisé à Paris mardi 10 décembre 2024 par Orano, le géant français du nucléaire, et le constructeur chinois XTC New Energy. Leur ambition commune : couvrir 10% des besoins du marché européen. Le duo industriel donné naissance à deux co-entreprises Neomat CAM et Neomat PCAM qui doivent créer un centre de recherche et développement ainsi que trois giga-factories : deux pôles de fabrication de composants et un de recyclage. Cette nouvelle plateforme industrielle doit s’étendre sur 53 hectares sur le port ouest de Dunkerque, entre les communes de Gravelines et Loon-Plage.
1.300 emplois directs
Leur plan de développement prévoit la création de 1.700 postes d’ici à 2030 : 1.300 emplois directs et 400 indirects, sur le territoire dunkerquois. Les promesses d’embauches se traduiront en 2025, liées à la décision finale d’investissement. Seront alors recherchés des techniciens, des ingénieurs chimistes, qualité et R&D, mais aussi des profils pour les nombreuses fonctions supports tertiaires (RH, comptabilité, finance…). « L’emploi local sera privilégié« , promet déjà Philippe Hatron, directeur du programme batteries chez Orano. Les recrutement se feront notamment via les forums emplois organisés sur le territoire.
A horizon 2026, 2027…
La première mise en route pourrait avoir lieu fin 2026 pour la production et en 2027 pour la partie recyclage. « Ce projet s’appuie sur un procédé innovant, aujourd’hui en cours d’essai, développé au Centre d’Innovation en Métallurgie Extractive (CIME) sur le site d’Orano à Bessines-sur-Gartempe (Nouvelle-Aquitaine)« , explique-t-on chez Orano qui emploie déjà 17.500 collaborateurs. Tandis que son confrère XTC compte 5.000 employés.
Leurs réactions en chaîne
Pour Guillaume Dureau, directeur des activités ingénierie, R&D, Innovation et nouvelles activités d’Orano : « Le déploiement des trois usines de CAM, PCAM et de recyclage, a pour ambition de contribuer au développement en France d’une chaîne de valeur pour la production et le recyclage des batteries pour véhicules électriques, ainsi qu’à la souveraineté française pour la fabrication de matériaux critiques pour les batteries. Notre priorité vise à disposer d’un plan de développement répondant aux attentes du marché, à sa concrétisation et à ses évolutions. »
Pour Long JIANG, directeur général de XTC New Energy : « le projet XTC New Energy et Orano est une illustration importante de la coopération approfondie entre la Chine et la France dans le domaine du développement durable, en associant les technologies de pointe des deux pays dans la recherche et la production de matériaux destinés aux nouvelles mobilités. Nous restons confiants quant au développement de l’industrie des véhicules électriques en Europe. XTC New Energy souhaite continuer à collaborer avec le groupe Orano pour contribuer au développement de l’industrie des énergies bas carbone en Europe à long terme ».
Orano recrute déjà… 👉 Postulez ici !


L’entreprise Alegina
veut investir 12M€ en Vendée
Pour changer d’échelle et industrialiser le recyclage de coquilles d’huitres, en éléments de BTP notamment, le groupe vendéen Alegina projette d’investir 12 millions d’euros dans une nouvelle usine. C’est le site de l’ancienne fonderie Vrignaud, au Poiré-sur-Vie (85), qui est retenu pour 2026.
Des pavés drainants à base de coquilles d’huîtres ! C’est l’une des nombreuses applications pour le BTP imaginée par Alegina. Cette entreprise vendéenne recycle les coquilles d’huîtres depuis 2018. D’un millier de tonnes actuellement traitées par an, Alegina veut passer à 40.000 tonnes. Une nouvelle usine doit ainsi voir le jour fin 2026 pour cette industrialisation à grande échelle. Un investissement estimé à 12 millions d’euros dont cinq millions rien que pour les équipements et machines.
Fort potentiel
Déjà implantée au Poiré-sur-Vie en Vendée, Alegina compte y rester et transformer, sur place, l’ancienne fonderie Vrignaud pour les besoins de son projet de développement : 10.000 mètres carrés à construire sur un terrain de trois hectares. Sa toiture sera peut-être végétalisée en contenant des coquilles d’huîtres recyclées. Il n’y a pas que le BTP qui constitue ses débouchés « verts » dits biosourcés.
L’entreprise, qui organise la collecte en amont, alimente aussi déjà les secteurs de la bijouterie, de décoration, des arts de la table sous sa marque Kaomer et sa pâte à porcelaine… « Chaque année en France, plus de 150.000 tonnes de coquilles d’huîtres pourraient être réemployées dans l’industrie ! C’est la mission que nous nous assignons« , indique-t-on chez Alegina qui recrutera pour ses besoins en main-d’oeuvre, soit une quinzaine d’embauches à la clé. Et son président Philippe Gaboriau, associé à Thierry et Alexandre Didelon, d’ajouter : « Notre projet avance bien, l’Ademe et l’État nous soutiennent et toutes les planètes sont alignées. »


Le groupe finistérien Squiban
investit et recrute dans l’Ouest
Repris à l’été 2024 par ses managers avec Unigrains et trois autres fonds, le groupe brestois Squiban spécialiste des constructions horticoles investit 13,5 millions d’euros dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine, où il recrute aussi !
Basé depuis 1972 à Plougastel-Daoulas dans le Finistère, le groupe industriel Squiban a été repris à l’été 2024 par son management avec le soutien financier des fonds Unigrains, Unexo (Crédit Agricole), Epopée Gestion et Bpifrance. Le spécialiste des installations horticoles, maraîchères, industrielles et tertiaire bénéficie ainsi d’un nouvel élan qui lui permet d’investir, porté par la transition écologique et les énergies renouvelables associées au Bâtiment. Patrice Borali, président du groupe Squiban, a déclaré : « Cette opération s’inscrit pleinement dans notre projet d’entreprise, initié par Mickaël Squiban (Ndlr, le fils du fondateur) et accéléré lors de mon arrivée il y a 8 ans. » L’intérêt de cette transmission pour lui ? « Mieux nous structurer, maitriser les développements à venir et garantir le maintien de notre qualité de service tout en étant en mesure d’offrir à nos clients de nouvelles solutions efficientes ».
Un nouveau siège
Deux projets de développement majeurs sont en cours dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine, pour un total de 13,5 millions d’euros. Le plus important concerne Bédée, aux portes de Rennes Métropole : 10 millions d’euros à investir dans un nouvel atelier de production de postes à haute tension. Les recrutements ont commencé pour ce pôle. Ce nouveau site industriel de près de 10.000 mètres carrés doit être livré d’ici à fin 2025. Il viendra soulager le site actuel saturé dans le Morbihan, à Plescop (56). La demande est en effet soutenue avec le boom des installations photovoltaïques, éoliennes, et autres méthaniseurs.
Les 3,5 millions d’euros restants à investir concernent un nouveau siège social à Plougastel-Daoulas (29), livré en septembre 2025 pour accueillir une vingtaine de collaborateurs (visuel ci-dessus).
Bpifrance salue cet essor : « Le groupe Squiban s’est diversifié au cours des 15 dernières années, à travers de nombreuses croissances externes, dans la gestion de l’énergie, l’optimisation des ressources en eau et l’ensemble des métiers du génie climatique et électrique, intelligence artificielle inclue. »
Cap sur 100 M€ de CA
Le spécialiste breton de l’équipement des serres réalise actuellement un chiffre d’affaires de 72 millions d’euros, fort de 320 collaborateurs et 23 agences. Il vise les 100 millions d’euros à horizon 2027. Pour servir cette croissance, le groupe recrute des profils divers : électrotechniciens, techniciens de maintenance, monteurs-câbleurs, mais aussi deviseurs, techniciens de bureau d’études, chargés d’affaires, etc. Squiban entend « devenir un acteur incontournable de la gestion de l’énergie et de l’optimisation des ressources ».
Le groupe Squiban recrute pour son expansion !
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